19/11/2015

une poussette conçue pour les parents en fauteuil roulant

une poussette conçue pour les parents en fauteuil roulant

 
Alden Kane espère désormais rendre sa poussette accessible à plus de personnes handicapées.

Alden Kane

espère désormais rendre sa poussette accessible à plus de personnes handicapées.



Un lycéen américain a fabriqué une poussette adaptable aux fauteuils roulants. Ce dispositif permet aux personnes invalides de promener leur bébé.

Sharina Jones a perdu l’usage de ses jambes à l’âge de 5 ans. 30 ans plus tard, l’Américaine est tombée enceinte de son premier enfant. C’est alors qu’elle a réalisé qu’elle n’aurait pas la possibilité de promener son bébé comme tout le monde. « Nombreux sont mes amis qui ont des bébés, ils les promènent partout avec des poussettes, alors j’ai pensé « mais que vais-je faire ? »

Le problème de Sharina a été résolu par un adolescent ingénieux de 16 ans. Scolarisé en terminale dans un établissement de Detroit, Alden Kane suit un cours spécialisé en sciences, mathématiques et ingénierie. C’est en partenariat avec l’université de Detroit que le jeune homme a été chargé de créer un prototype de poussette pour Sharina Jones.

« La priorité, c’est que le bébé soit en sécurité. Ensuite, il faut que la mère soit totalement indépendante », explique le jeune homme. Pendant des mois, il a travaillé sur le prototype de la poussette. Il a utilisé du métal léger qui s’attache facilement au fauteuil roulant. Elle peut également être positionnée sur un siège de voiture.

En voyant la réaction de joie de Sharina Jones,

Alden Kane espère désormais rendre sa poussette accessible à plus de personnes handicapées.

Vidéo. Alden Kane montre comment fonctionne sa poussette

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Nouveau pour les aveugles, des cartes de restaurant sonores

Nouveau pour les aveugles, des cartes de restaurant sonores

Résumé : Des cartes sonores dans des restaurants pour faciliter la "lecture" des clients aveugles ? On doit ce projet innovant à la Jeune chambre économique de à Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais. Une belle idée qui espère bientôt "nourrir" la France.

Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 


Des cartes de restaurant sonores pour les clients aveugles ? « C'est en discutant avec un restaurateur que l'idée est venue, il y a un an » explique Hélène Hau. « Nous avions plusieurs projets et avons voté pour en choisir quatre dont les menus sonores, ce qui est une première en France. » Il a été mené par la Jeune chambre économique de Saint-Omer et sa région, dont Hélène Hau est présidente. « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la Maison des aveugles qui a pu nous fournir des données chiffrées. » En France, 3% de la population est concernée par un déficit visuel, et on compte  près de 2 millions de personnes malvoyantes.

Un dispositif concluant

Comment, alors, concevoir l'outil adéquat pour leur permettre de se faire plaisir au restaurant en toute autonomie ? Depuis le mois de juillet 2015, les équipes de la Jeune chambre collaborent avec les restaurateurs de la région et les personnes concernées pour expérimenter un tout nouveau dispositif, qui s'avère rapidement concluant. L'association réalise d'abord une phase de test auprès de deux restaurants en enregistrant leur carte. « Nous nous sommes tout de suite rendu compte que le matériel audio utilisé était très important ». L'association teste plusieurs outils pour retenir le dictaphone Philips Voice Tracer DVT2500 qui offre une qualité de son suffisante pour ne pas obliger les clients à porter un casque. « C'était le plus pratique, le plus léger. Il permet à la personne aveugle de passer d'un fichier à l'autre, donc d'un plat à l'autre très facilement, explique Emilie Ducourant, directrice de la commission carte sonore ».

Facilité d'utilisation

Monsieur Berteloot, patron du Rialto à Saint-Omer, est l'ambassadeur de ce projet. Et d'expliquer que « lorsque la Commission nous a contactés, nous avons tout de suite accepté de participer. On a commencé par imaginer des menus en braille mais nous avons immédiatement écarté cette possibilité onéreuse et moins efficace. Les dictaphones ont été adoptés par les bénévoles malvoyants pour leur facilité d'utilisation »« C'est mon épouse qui a enregistré le menu pour offrir une écoute plus féminine et agréable, plaisante le restaurateur ». Sur la région de Saint-Omer, l'initiative devrait s'étendre à une trentaine de restaurants. « Je suis convaincu par ce projet et fier d'en être l'ambassadeur, conclut-il, particulièrement optimiste ».

De son côté, la Jeune chambre souhaite essaimer cette belle idée auprès de ses confrères, d'ici 2016. « Si elle est élue par la JCEF (Jeune chambre économique française), les 15 autres Jeunes chambres pourront choisir de reproduire l'action sur leur territoire. » conclut Emilie Ducourant, qui entend donner toutes ses chances à la carte sonore en lui offrant une envergure nationale.

 

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Sur-bain Athéo (Agéma-Athéo

Le Sur-bain Athéo est né sur une idée toute simple, donner un bain sur une surface souple pour ne pas avoir de point d'appuis et être à hauteur pour ne pas se faire mal au dos lors de la toilette et des transferts.

La société Agéma a été créée en 2004 par Jean-Claude Huguet pour pouvoir concevoir et distribuer du matériel adapté aux problématiques liées à l'âge, la maladie et l'accident.

Papa d'un petit garçon «Théo», tétraplégique à la suite d'un accident, il crée l'Athéo dès la sortie de l'hôpital, car de retour à la maison, rien n'etait adapté. Pour un usage personnel au début et sous l'insistance de nombreux parents, Agéma le fabrique et le distribue.

La force de ce produit est d'avoir été testé depuis 1999, d'avoir évolué avec l'âge de son fils pour être ensuite mis à disposition des parents qui ont ce même besoin.

Le sur-bain Athéo permet 

  • de donner un bain sur une surface souple limitant les points d'appui,
  • d'être à hauteur pour ne pas se faire mal au dos,
  • de se déplacer avec en vacances : il est pliant et un sac de transport à roulettes est disponible en option.

Le sur-bain Athéo se pose sur la plupart des baignoires, il est doté de sécurités réglables qui vont à l'intérieur de la baignoire pour l'empêcher de glisser. 

Des fabrications spéciales sont toujours envisageables pour trouver une solution à vos besoins et contraintes environnementales.

Déclinaisons possibles

  • Sur-bain Athéo à poser.
  • Sur embase roulante avec pieds (réglables en hauteur en option).
  • Fixation murale pour reposer le sur-bain sur la baignoire et le replier après usage.

Autres accéssoires en option

  • Kit support baignoire d'angle.
  • Kit support perpendiculaire à la baignoire.
  • Coussin de tête ergonomique gonflable.
  • Coussin de tête garni de microbilles.
  • Sac de transport sur roulette.
  • Support mural autonome (sans baignoire en dessous).

Composition

  • Châssis zinczimir résistant aux agressions.
  • Bâche enduite en PVC, tissée, armée et étanche. assemblée par vulcanisation à chaud et à froid.

Dimensions

  • Disponible en 3 longueurs (extérieures) : 152, 162 et 172 centimètres.
  • Disponible en 2 largeurs (extérieures) : 62 et 72 centimètres.
  • Le poids varie selon le modèle de 9,3 à 10 kilogrammes.
  • Le poids maximum supporté en kilogrammes est de 
    - 130 pour la longueur 152 centimètres
    - 140 pour la longueur 162 centimètres
    - 150 pour la longueur 172 centimètres
  • Nécessité d'une largueur minimum de 3 centimètres de rebord de baignoirepour accueillir le sur-bain Athéo.
  • Hauteur du sur-bain
    - posé sur une baignoire : 28 centimètres
    - sur embase : 92 centimètres

Plus de dimensions sur l'encombrement et les configurations possibles en consultant le site du fabriquant.

 


Informations et liens complémentaires .

Agema-Athéo

78 Route de Gien
45110 Saint Martin d'Abbat
Tél. : 02 38 57 29 09

http://www.agema-atheo.com

 

Agema-Athéo
Par Agéma-Athéo
 Sur-bain Athéo (Illustration n° 1)
 
Sur-bain Athéo (Miniature n° 1) Sur-bain Athéo (Miniature n° 2) Sur-bain Athéo (Miniature n° 3)

un village de chalets adaptés dans le Vercors !

un village de chalets adaptés dans le Vercors !

Résumé : Un village de cinq chalets adaptés aux vacanciers handicapés a ouvert ses portes dans le Vercors. Une offre rare en montagne, d'autant qu'elle permet également de s'initier à de multiples activités !
 
Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco le

Cet été, partez en montagne. Faisant fi des reliefs et des sommets, les vacanciers à mobilité réduite peuvent aussi gagner les estives dans un village de chalets adaptés. C'est dans la Drôme, en moyenne montagne, que les "Chalets de la Frache", labellisés « Tourisme et Handicap » (pour les handicaps moteur, mental et auditif), ont ouvert leur porte durant l'été 2014. Une offre rare et attendue sur le marché de la location de vacances pour ceux qui espèrent prendre de la hauteur. Récemment inaugurés, ils bénéficient d'un espace spacieux et lumineux avec un aménagement adapté à toute personne ayant des difficultés à se déplacer. Mais pas "typé handicap" pour autant puisque ce lieu de vacances est ouvert à tous ! Ces chalets peuvent faire le bonheur des individuels comme des associations.

Des activités adaptées

Ils sont situés à Vassieux-en-Vercors (1h de Valence en train, 1h15 de Grenoble, 2h de Lyon ou Chambéry, 3h15 de Paris), un petit village de 300 habitants qui occupe, à 1 000 mètres d'altitude, un vaste plateau ouvrant sur des paysages à couper le souffle. A proximité, deux stations familiales de ski proposent, été comme hiver, une multitude d'offres de loisirs et notamment des activités adaptées. Calme ou sensations, chacun a le choix parmi des prestataires formés, des équipements sur-mesure, des commerces accessibles et des professionnels de santé proches. Au programme : parapente, calèche, parcours d'orientation, balade en pleine campagne, parcours dans les arbres, ski, balade avec chiens de traîneau…

Un sentier de 5 km aménagé

Ces chalets ont emprunté leur nom au Sentier de la Frache, situé à proximité immédiate. Cinq kilomètres entièrement aménagés pour la progression des fauteuils roulants, proposant, tout au long du parcours, des panneaux d'interprétation. Une montagne "en pente douce" rendue plus confortable encore par ces nombreux aménagements.

 

Philippe Croizon : «Mon nouveau défi, le Dakar»

Après la traversée de la Manche à la nage, puis le défi des cinq continents, Philippe Croizon, amputé des quatre membres, se lance dans une nouvelle aventure, le Dakar 2017.
 
 
 
Philippe Croizon fera le Dakar 2017 avec Yves Tartarin. (Jean-Daniel Ouvrard) (D.R)

Philippe Croizon fera le Dakar 2017 avec Yves Tartarin.

(Jean-Daniel Ouvrard) (D.R)

Comment est née l'idée de participer au Dakar?
Cela fait très longtemps que je suis l'épreuve à la télévision. Je suis passionné de sport automobile. Je ne loupais pas un seul Grand Prix de F1 à Magny-Cours. Ça m'a toujours beaucoup attiré. Et je me suis dit qu'avec la technologie d'aujourd'hui, c'était jouable. Pourquoi se fixer des limites? Je me suis donc lancé dans l'aventure d'être pilote au Dakar 2017.

Concrètement, comment ça va se passer?
On a monté une équipe avec Yves Tartarin. Ce sera son 20e Dakar, il a l'expérience nécessaire pour me guider. Je vais piloter un buggy avec un moteur Nissan V6 de 340ch, sans toucher le volant ni les pédales. Je vais conduire avec un joystick hydraulique qui dirigera l'accélération, le freinage et la direction sur le bras droit. Et concernant la boîte de vitesses, comme il n'en existe pas d'automatique, on a trouvé une astuce en mettant une cloche entre le moteur et la boîte. J'aurai donc un sélecteur sur mon bras gauche: je pousserai pour monter les vitesses, je tirerai pour les descendre, ça remplacera l'embrayage. J'aurai un copilote avec moi dans le buggy, et derrière il y aura une seconde voiture, un 4x4 à moteur V8, avec Yves Tartarin et un copilote. Pour ma sécurité j'aurai toujours quelqu'un derrière moi.
 
«Je vais bien me préparer, comme avant chaque aventure. Je n'y vais pas la fleur au fusil»
 
Comment allez-vous vous préparer d'ici janvier 2017?
A chaque fois que je me lance dans une aventure comme ça, je me dis "j'y vais" et après je me fais peur, et je réfléchis à comment faire. Mais c'est trop tard, l'aventure est lancée. Et bizarrement ça fonctionne toujours, donc je continue comme ça. Le véhicule va partir à Paris en janvier pour être préparé chez K-Automobilité. Je le recevrai début mars et nous irons faire des premiers essais sur un circuit dans la Vienne. Ensuite toutes les vacances de Pâques se dérouleront au Maroc. Nous irons aussi sur un circuit piste dans le Nord de la France. Et on veut terminer sur le Rallye du Maroc avant de partir pour le Dakar.

Comment l'organisation du Dakar a accueilli votre projet?
Le premier réflexe, normal et humain, a été de me répondre: "Non, ce n'est pas possible. Tu ne peux pas faire le Dakar." Mes autres défis, déjà, 99% des gens me disaient c'est pas possible. Mais il y a 1% qui y croit et ce 1%, il vous emmène à la victoire. Après que Etienne Lavigne m'ait dit non, on s'est rencontrés à déjeuner à Paris. Je lui ai parlé pendant 40 minutes, je lui ai tout expliqué, et à la fin il m'a juste dit: "T'as besoin de quoi?" En tête de liste il y avait une lettre de soutien. Et il l'a écrite. Il a bien compris que j'étais quelqu'un de déterminé.

Vous êtes-vous fixé un objectif?
Mon objectif ce n'est pas de faire des chronos. Le rêve c'est de partir, et d'arriver au bout. On sait que c'est un sport mécanique et on n'est pas à l'abri d'une casse. Mais tout a été prévu pour aller au bout. J'ai envie de retrouver la sensation d'être avec une équipe et de me dépasser. Se dire tous ensemble qu'on a vécu un truc de dingue. Pour moi c'est ça le Dakar ! Je sais que ça va être dur physiquement. Je vais bien me préparer, comme avant chaque aventure. Je n'y vais pas la fleur au fusil.»