11/05/2019
leve personne pour piscines
L'aquasiège est fixé sur la dalle qui supporte le bassin, sur le muret qui entoure le bassin ou dans un plot béton préalablement réalisé.
Chaque appareil est fabriqué en fonction de la hauteur et de la largeur de la paroi à franchir pour s'adapter aux particularités et aux dimensions de chaque bassin.
Caractéristiques techniques
- Le lève-personne fonctionne grâce à la pression de l'eau du réseau d'eau potable, sans moteur, ni batterie.
- L'utilisateur est autonome.
- Le siège s'élève le long de la paroi extérieure, la rotation libre s'effectue à l'aide d'une tige d'appui et le siège descend le long de la paroi intérieure, la manette de commande permettant de s'arrêter instantanément dans l'eau à la profondeur adéquate, en relâchant la pression exercée sur le poussoir «descente» ou «montée».
- Le mât est installé au pied de la paroi à franchir ou sur le muret après réalisation d'un ancrage par chevilles chimiques (pour un appareil fixe) dans la dalle de béton qui supporte le bassin ou d'un carottage, de 25 cm de profondeur, pour un appareil amovible.
- Le mât de l'appareil fixe pèse 25 kg : il peut ainsi être déboulonné et facilement rangé pendant la saison hivernale.
- Le mât de l'appareil amovible pèse 28 kg et se déplace, sans effort, sur ses trois roulettes.
- Le bras support de chaise est maintenu au mât par une goupille et peut donc être rangé séparément, après utilisation de l'appareil.
- La charge maximale testée est de 180 kg (tests réalisés par l'APAVE)
- La pression requise est d'environ 3 bars.
Conforme à la directive 93/42/CEE et à la norme NF ISO 10535.
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Un exosquelette révolutionnaire arrive sur le marché
Un exosquelette révolutionnaire sur le marché ! L'Atalante permet aux personnes paraplégiques de marcher de manière autonome, sans béquille. Ce bijou à 200 000 € est à la disposition des centres de rééducations. Bientôt une version grand public...
« Lève-toi et marche ! » C'est le rêve fou de la société Wandercraft. Pour le réaliser, une équipe d'ingénieurs a planché nuit et jour -ou presque- sur un robot capable de recréer une « marche humanoïde » pour les personnes paraplégiques ou en situation de handicap moteur. Sept ans plus tard, l'exosquelette Atalante est le premier qui permet d'accomplir cette prouesse en toute autonomie, sans béquille ni déambulateur. Actuellement testé dans des centres de rééducation, il permet aux professionnels de santé de proposer des soins innovants, « intensifs » et « indolores ». Cerise sur le gâteau, il vient d'obtenir le marquage CE, essentiel pour sa commercialisation en Europe. Un accomplissement pour l'entreprise française après de longues années de développement et de tests cliniques, et un souffle d'espoir pour les 850 000 personnes à mobilité réduite dans l'Hexagone.
Intuitif et simple d'utilisation
Les centres de soins sont sans cesse à la recherche de nouvelles thérapies et de traitements efficaces contre les pathologies qui entraînent des déficiences motrices. « L'absence de mouvement peut-être la source de pathologie grave. Remettre quelqu'un debout lui procure une grande motivation, qui entraîne des effets thérapeutiques positifs », assure Jean-Louis Constanza, co-fondateur de Wandercraft. Ces jambes robotiques qui épousent la morphologie des membres inférieurs et du bassin permettent également de se lever, s'asseoir, faire demi-tour et possèdent même un mode « exercices » pour aller chercher un objet par exemple. « L'exo » contrôle son équilibre grâce à des « algorithmes de robotique dynamique ». Selon Jean-Louis Constanza, ses atouts majeurs résident dans sa simplicité d'utilisation, un « apprentissage instantané », et le fait de pouvoir réaliser des exercices « sans effort », de manière « intuitive ». Le patient met en marche cette machine de 68 kilos grâce à une télécommande, puis se penche vers l'avant pour se lever. « Le poids ne gêne pas vraiment, les personnes ne le sentent pas. La commande effective est générée par le buste via un gilet qui le lie à l'exosquelette », explique Jean-Louis Constanza. Pour les plus sportifs, il est même possible de faire des squats (exercices fessiers). « Les fonctions disponibles répondent aux besoins des kinésithérapeutes et autres professionnels de santé lors des séances de rééducation », ajoute-t-il. Ravis de laisser les commandes à leurs patients, ils peuvent tout de même assurer leur sécurité notamment grâce à une seconde télécommande.
Prix de la motricité
Autre avantage et pas des moindres, selon Jean-Louis Constanza, l'exosquelette peut être utilisé une à deux fois par jour sans entraîner de fatigue pour le kiné ni pour le patient, ni de lésions cutanées. Jusqu'à présent, 32 personnes ont pu le tester. Quelle sensation de se tenir debout pour la première fois, de pouvoir remarcher le temps d'un test ? « Une joie immense, des émotions fortes, poursuit-il. Un jour, un jeune homme m'a dit : 'Finalement je suis grand !' Effectivement, il faisait 1m80. » Mais, en l'état actuel, ce petit bijou de technologie n'est pas accessible à tous. Pour l'utiliser, il faut mesurer entre 1m60 et 1m90 et peser moins de 90 kilos. Quant à son prix ? 200 000 euros. « Nous avons essayé de l'abaisser au maximum, et nous continuons d'ailleurs, mais il n'est pas hors de portée des grands centres de soins qui accueillent 70-80 personnes », selon lui.
Bientôt une version grand public
Si la version clinique est exclusivement destinée aux centres de rééducation, Wandercraft voit plus loin et travaille déjà sur un prototype personnel, pour le grand public. Objectif final : « Enfiler l'exo pour aller chercher son pain, partir au travail ou faire des activités de la vie quotidienne ». « Cette seconde version sera plus fine et bénéficiera de performances améliorées comme la détection des obstacles, la protection en cas chute et un meilleur sens de l'équilibre », conclut Jean-Louis Constanza. Un petit pas pour l'Homme…
11:39 Publié dans innovation | Lien permanent | Commentaires (0)
entrée en vigueur du nouveau formulaire MDPH
Utilisé au bon vouloir de chaque MDPH depuis 2017, le nouveau formulaire MDPH devient obligatoire dans toute la France le 1er mai 2019. Même si le nombre de pages a augmenté, il promet un remplissage simplifié qui vise des réponses personnalisées.
Allocation aux adultes handicapés (AAH), projet personnalisé de scolarisation, reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), carte mobilité inclusion... Ou toute autre demande liée à un handicap à effectuer auprès d'une Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ? Depuis le 1er mai 2019, le nouveau formulaire de demande (en lien ci-dessous) s'impose dans toute la France (en vigueur par arrêté du 5 mai 2017), sous le numéro Cerfa n° 15692*01 (en remplacement du 13788*01). Depuis septembre 2017, il était déployé au bon vouloir de chaque MDPH (article en lien ci-dessous) mais devient donc obligatoire pour toutes. Plus précis, plus détaillé, il entend apporter des réponses personnalisées et un mode de remplissage simplifié (tout savoir dans l'interview de la MDPH des Hautes-Alpes en lien ci-dessous).
20 pages
Il comporte 20 pages (contre 8 pour le précédent mais toutes les rubriques ne sont pas à remplir) et contient plusieurs rubriques portant sur :
- l'identité du demandeur
- la vie quotidienne
- la scolarité ou la vie étudiante
- la situation professionnelle
- les demandes de droits ou de prestations.
Quelles aides ?
Ce formulaire est nécessaire pour demander les aides suivantes :
- L'allocation adulte handicapée (AAH)
- L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH)
- La carte mobilité inclusion (CMI)
- L'orientation vers un établissement ou service médico-social
- La prestation de compensation du handicap (PCH)
- Le renouvellement d'une allocation compensatrice (ACTP et ACFP)
- L'affiliation gratuite à l'assurance vieillesse des parents au foyer
- La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)
- L'orientation professionnelle et/ou formation
- Le projet personnalisé de scolarisation et les parcours et aides à la scolarisation.
Un feuillet pour les aidants
Ce formulaire comprend également un feuillet facultatif à l'attention de l'aidant familial qui peut y exprimer ses besoins. « Attention, même s'il comporte plusieurs parties, il n'est pas nécessaire de tout remplir, précise le site service-public.fr. Il suffit de compléter uniquement les parties concernant votre situation. » A noter que cette demande doit, entre autres, être accompagnée d'un certificat médical de moins de 6 mois (article en lien ci-dessous) qui, lui aussi, a été modifié en 2017 (Cerfa 15695*01 remplace l'ancienne version 13878*01) ainsi que d'un justificatif de domicile et la copie d'une pièce d'identité.
Attention, les anciens formulaires ne sont plus acceptés depuis le 1er mai 2019.
"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par Handicap.fr. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, sans accord. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"
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28/04/2019
La Caravane APF France handicap "En route pour nos droits"
18:00 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
09/03/2019
Le cannabis thérapeutique en spray bientôt testé
L'hôpital de la Timone veut réaliser des tests sur des patients atteints de sclérose en plaques, de Parkinson ou d'épilepsie.
Le cannabis en spray constitue-t-il une véritable alternative thérapeutique ? C'est ce que des médecins de l'hôpital de La Timone veulent savoir, à travers une étude financée par le Neuropôle Dhune et l'association France-Parkinson.
Comme l'explique France 3 Provence Alpes Côte d'Azur, des spécialistes du service de neurologie et de pathologie du mouvement, du CNRS et de l'institut de neurosciences de La Timone, veulent tester les effets de sprays de cannabis thérapeutiques sur des patients atteints de la maladie de Parkinson, de sclérose en plaques ou d'épilepsie sévère.
L'objectif ? "Etudier les principes actifs du produit (THC et CBD) afin de trouver sa combinaison optimale, à partir de cannabis de synthèse". L'expérience devrait aussi et surtout servir à tester les effets de ce produit sur les troubles moteurs, l'anxiété et la dépression liés à Parkinson.
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Tout au long de cette expérience d'un an, les sujets devraient inhaler du cannabis thérapeutique. Les médecins recherchent aussi des volontaires sains et non-fumeur.
Le cannabis thérapeutique, sujet épineux
Avant sa mise en oeuvre effective, le protocole de l'étude doit être validé par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). En France, cette Agence souhaite mettre en place l'expérimentation du cannabis médical avant fin 2019. Elle propose de le réserver aux "patients dans certaines situations cliniques et en cas de soulagement insuffisant ou d'une mauvaise tolérance des thérapeutiques, médicamenteuses ou non, accessibles".
11:23 Publié dans médecine | Lien permanent | Commentaires (0)