06/05/2017

boutique toulousaine

A Toulouse, une boutique où les autistes peuvent “s'entraîner au monde du travail”

nstallée depuis décembre 2015 dans le quartier des Minimes à Toulouse, cette boutique est la seule du genre en France. On y vend des jeux de société et des livres comme dans beaucoup d'autres magasins mais ici, une partie du personnel est en situation de handicap ou est atteinte de troubles de l'autisme. Elle a été créée par l'association toulousaine InPACTS pour aider ces adultes souvent exclus du monde professionnel à y trouver leur place.
Accompagnés par des éducateurs, ils y apprennent à vaincre leurs troubles de la communication, vaincre la pression des rapports sociaux, interragir avec des clients ou leurs collègues, utiliser leurs compétences et en acquérir de nouvelles. Un premier pas dans le monde du travail.

21/10/2016

Travailleurs handicapés en lutte contre le gaspillage !

Développer une activité en faveur de l'environnement ET du handicap, c'est ce que propose Le Pain perdu, nouveau projet issu d'un partenariat entre l'Unapei (Union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés)  et la Fédération des banques alimentaires, inauguré le 21 octobre 2016 dans un premier atelier à Vannes, dans le Morbihan.
Le principe est simple : les bénévoles de la Banque alimentaire récoltent les invendus des boulangeries, grandes surfaces ou encore collectivités locales qui sont ensuite recyclés en farine pour l'alimentation animale, par des travailleurs en situation de handicap. Le premier atelier a vu le jour en septembre 2016 ; il souhaite aujourd'hui s'étendre sur tout le pays.

Entièrement issu de l'économie circulaire et locale, le projet est né du constat que 87 500 tonnes de pain et viennoiseries sont jetées en France chaque année (!). À Vannes, l'atelier permettra de créer 10 postes pour des personnes handicapées. Toutes les étapes de transformation sont spécialement adaptées à ces travailleurs.

01/09/2016

L’Amour est dans le pré

Julien, candidat handicapé, a ému les téléspectateurs

L’Amour est dans le pré : Julien, candidat handicapé, a encore ému les téléspectateurs

La saison 11 de L’Amour est dans le pré a redémarré lundi 11 juillet sur M6. Julien, 32 ans, agriculteur en situation de handicap, a ému ses prétendantes et les téléspectateurs. Sur les réseaux sociaux, les gens l’encouragent et souhaitent qu’il trouve le “soleil de sa vie”. Réponse dans quelques semaines.

On l’avait découvert en janvier. Julien, 32 ans, éleveur de vaches allaitantes en région Alsace -Champagne-Ardenne – Lorraine. En situation de handicap suite à une grave chute de six mètres, le jeune homme tentait sa chance dans la 11e saison de L’Amour est dans le pré, émission phare de M6. Son rêve ? Se marier et fonder une famille, expliquait à l’animatrice Karine Le Marchand celui qui espère pouvoir emmener son amoureuse à Lourdes où il se rend chaque année depuis son accident.
Charmeur, drôle, le trentenaire avait conquis les téléspectateurs après ce premier passage télévisé dans L’Amour est dans le pré. Le charme ne s’est pas brisé et le public a plébiscité de nouveau le jeune agriculteur sur les réseaux sociaux lors de la reprise de l’émission.

 

19/03/2016

Les belles endormies, le blog au coup de crayon qui dédramatise le handicap

En matière de handicap, les préjugés et expressions inappropriées ont la vie dure ! « Que ce doit être difficile de passer toutes ses journées en fauteuil roulant », « elle doit avoir mal », voilà quelques citations extraites du quotidien d’Eléonore Despax, illustratrice pour enfant qui se déplace en fauteuil roulant. Alors pour que les regards changent et pour faire rire un peu, la jeune femme dynamique partage desDESSINS HUMORISTIQUES sur le handicap dans le blog « Les belles endormies« . Présentation…

Un ton léger qui raconte le quotidien parfois cocasse d’une personne handicapée

Éléonore Despax est passionnée d’art et de dessin. Après une enfance à Toulon, elle gagne la capitale puis Strasbourg pour y réaliser ses études. Elle démarre son activité professionnelle en dessinant principalement pour les enfants, avant qu’un accident ne change le cours de sa vie. Elle perd l’usage de ses jambes, et retrouve sa région d’origine vers Toulon, puis Montpellier.
Cette nouvelle situation n’a semble-t-il pas entamé sa joie de vivre, qui se retrouve aujourd’hui dans ses illustrations.

Puisque le handicap n’est pas une fatalité, et que les mentalités changent bienTROP lentement à son goût, Éléonore Despax a lancé fin 2008 le blog Les belles endormies, dans lequel elle retrace avec une pointe d’humour les situations drôles (ou pas…) de son quotidien en fauteuil roulant. Les séances de shopping, les relations familiales, les réactions des passants dans la rue, l’accessibilité des bâtiments et de la plage, voilà autant d’expériences vécues qui sont racontées en dessin et qui prêtent à sourire.

Les belles endormies

Vous passerez certainement un peu de temps sur ce blog, tant les dessins sont percutants et nombreux ! Voilà une bonne tranche de bonne humeur dans un monde qui n’est pas toujours si joyeux…

Si vous souhaitez en savoir plus sur Éléonore Despax, vous pouvez retrouver son univers dans la galerie et la boutique La fiancée du pirate à Toulon.

14/03/2016

Et pourquoi pas des animaux dans les hôpitaux ?

 

Résumé : Même à l'hôpital, James est accompagné par son labrador Mahe. Un réconfort indispensable pour ce garçon autiste. 96 % des Français plébiscitent la médiation animale, conscients du bienfait qu'elle peut apporter aux personnes handicapées ou âgé

Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 


Mahe est allongé sur le lit de James. Dans sa chambre d'hôpital. Mahe, un labrador noir, ne quitte jamais son jeune maître, autiste. Sa présence le sécurise et l'apaise en cas de crise ou de panique. Alors, lorsque ce Néo-zélandais de 9 ans doit être hospitalisé pour réaliser une IRM (imagerie par résonance magnétique) sous anesthésie générale, toute l'équipe de l'hôpital pour enfants de Wellington consent à faire une petite entorse au règlement. Mahe, formé par l'association Assistance Dogs New Zealand Trust, spécialisée dans l'éducation de chiens d'assistance, occupe une place précieuse dans cette famille depuis plus de deux ans. Ces photos ont fait le tour du monde...

Des animaux de soutien émotionnel

Le cas de Mahe et James n'est pas isolé et le bienfait procuré par la présence animale n'est plus à prouver. Longtemps les chiens guides d'aveugle ont constitué le gros de ces partenaires hors-pair, avant d'être rejoints par les chiens d'assistance qui offrent leur savoir-faire aux personnes avec un handicap moteur. Mais une autre catégorie s'invite aujourd'hui dans ce précieux cheptel, celle des "animaux de soutien émotionnel" (lire article complet en lien ci-dessous) qui accompagnent les personnes ayant subi un traumatisme ou avec des troubles du comportement. Chiens, chats ou lapins au secours des hommes ! Pourtant, en dépit des bienfaits avérés qu'ils procurent, leur présence n'est pas toujours la bienvenue dans les institutions ou lieux de santé. Combien de personnes âgées sont contraintes d'abandonner leur fidèle compagnon lorsqu'elles entrent en maison de retraite ? Raison de sécurité, d'hygiène... Sans prendre en compte la grande détresse affective dans laquelle cette séparation les plonge.

96% plébiscitent la médiation animale 

Face à cette situation, les Français sont-ils enfin prêts à changer leurs habitudes ? Selon un sondage dogfidelity.com - Assur O'Poil (échantillon de 1 029 personnes de 18 ans et plus), révélé en février 2016, 96% plébiscitent la médiation animale et considèrent de façon unanime qu'elle peut être source de réconfort pour les personnes en difficulté, âgées, atteintes de maladie, en situation de handicap ou de stress. La zoothérapie ou médiation animale est une méthode éprouvée outre-Atlantique, qui commence à faire son chemin dans notre pays ; 61% des Français en ont déjà entendu parler. S'ils semblent aussi convaincus, c'est qu'une large majorité d'entre eux, à 91 %, a déjà expérimenté les bienfaits de la présence d'un animal de compagnie, qu'ils en soient propriétaires ou non. "Ce bien-être est tel que 63% des Français possesseurs de chiens et de chats affirment faire autant attention à la santé de leur animal qu'à celle de leur conjoint, explique Najla Barouni, responsable du développement chez Assur O Poil."

Des animaux en institutions ? 

83% des personnes interrogées ne possédant pas d'animal de compagnie (93% pour les propriétaires d'un chien/chat) trouveraient donc pertinent que les médecins puissent, à l'avenir, recommander, voire prescrire, la présence d'un animal en accompagnement d'une thérapie. Cette porte reste à ouvrir dans les maisons de retraite mais également dans les établissements médico-sociaux, en accompagnement des soins ou de la prise en charge psychologique. La MAS (Maison d'accueil spécialisée) de Montanay, dans le Rhône, a déjà franchi le pas en adoptant un labrador qui vit au milieu de ses résidents handicapés mentaux ; il est devenu la mascotte du groupe. 

Chiens et chats sur prescription médicale ? 

Dans les hôpitaux, n'en déplaise au cas de Mahe et James, les avis s'avèrent plus nuancés, sans doute pour des questions d'hygiène ; "seulement" 62% des sondés sont favorables à la présence d'un animal de compagnie en milieu hospitalier (75% du côté des propriétaires d'un chien/chat). « Nous avons constaté sur le réseau social que de plus en plus de particuliers propriétaires de chiens visiteurs, personnes atteintes de maladie ou en situation d'handicap, associations, maisons de retraites, mais également professionnels de santé font appels à la zoothérapie ou bien à la médiation animale, en fonction du contexte, explique Hélène Laroche – cofondatrice de dogfidelity.com. Alors à quand chiens, chats, chevaux ou lapins sur prescription médicale ? 

© Assistance Dogs New Zealand Trust/ Louise Goossens