22/06/2017

Handi'chiens d'Alençon

ils ont trouvé leur nouveau meilleur ami

Un moment toujours très attendu et chargé d'émotion au centre Handi'chiens d'Alençon (Orne) jeudi 15 juin 2017 : la remise des compagnons à quatre pattes à leurs nouveaux maîtres.

Les larmes étaient au rendez-vous en ce jeudi 15 juin dans les locaux de l’association Handi’chiens à Alençon : le jour était venu de remettre douze chiens à leurs nouveaux maîtres, des personnes atteintes d’un handicap moteur. Pour qui ce chien va changer la vie…

Quelques jours pour faire connaissance

Après avoir brièvement rappelé les missions de l’association, le parcours du chien, tout d’abord en famille d’accueil puis auprès des éducateurs d’Handi’chiens, place à la remise tant attendue. Voilà plusieurs jours que les chiens sont au centre, en compagnie de leurs futurs maîtres. Pour faire connaissance mais surtout pour affiner les choix et les vœux de chacun.

Et puis c’est la délivrance : enfin, la personne handicapée découvre quel chien lui est attribué. Les larmes ne se retiennent pas. Impossible. Ce chien est plus qu’un chien d’assistance, il sera leur nouvel ami pour les années à venir. Celui que l’on va câliner les jours difficiles, celui avec qui on pourra jouer et même rire.

« C’est ce chien qu’il voulait »

Le papa d’Ethan a les yeux rougis. Son fils âgé de 11 ans vient de recevoir un magnifique Golden noir répondant au nom de Lipton.

Il confie :

« C’est celui qu’il voulait alors il est aux anges. Cela fait deux ans que l’on attendait. Ce chien va changer sa vie ».

Au côté d’Ethan, Amandine sourit : c’est chez elle que Lipton a grandie durant 16 mois. Famille d’accueil depuis dix ans, elle remet aujourd’hui son 7e chien. « L’émotion est toujours la même » assure la jeune femme.

Héloïse, 9 ans, est venue d’Elboeuf, en Seine-Maritime, avec ses parents. En entendant le nom de « Looping », elle s’effondre en larmes.

Sa maman explique :

« Elle s’est amourachée de ce chien durant la semaine de stage. C’est trop d’émotion et de bonheur ».

Maintenant, il faudra encore quelques jours pour terminer de faire connaissance, apprendre à faire route commune.

Héloïse ne lâche plus son ami « Looping » : désormais, ils sont inséparables. -

 

15/06/2017

Handicap: Il va parcourir 1.200 km en fauteuil

Handicap: Il va parcourir 1.200 km en fauteuil roulant sans assistance pour alerter l’opinion publique.

INITIATIVE Jean-Christophe Bellotti, handicapé, va relier Vitrolles (Bouches-du-Rhône) depuis Versailles (Yvelines) en fauteuil roulant…

Jean-Christophe Bellotti lors des tests avant le départ

Jean-Christophe Bellotti lors des tests avant le départ — Jean-Christophe Bellotti

  • Jean-Christophe Bellotti va rejoindre Vitrolles depuis Versailles en fauteuil roulant
  • Il souhaite sensibiliser l’opinion publique et les politiques à la situation des personnes handicapées, et notamment le cas de Robin, jeune foudroyé

Tout le monde lui dit qu’il est fou. Jean Christophe Bellotti, atteint du syndrome Ehlers Danlos, est parti le 1er juin de la région parisienne pour relier Vitrolles (Bouches-du-Rhône) en fauteuil roulant. Privé de l’usage de ses jambes et sujet à des hémorragies digestives en plus des douleurs au niveau de ses quatre membres, celui qu’on surnomme affectueusement Tracto trouve que « la vie est belle grâce à mes amis merveilleux qui me donnent la force de me battre. »

 

22/05/2017

SEPT A HUIT - LE TOUR DU MONDE HÉROÏQUE DE MARINE CONTRE LA SCLÉROSE EN PLAQUES

BATTANTE - Lorsqu'elle a eu 18 ans, la vie de Marine a basculé lorsque les médecins lui ont diagnostiqué une sclérose en plaques. Elle décide alors de partir en voyage autour du monde, pour se retrouver, se recentrer, regrouper ses forces pour faire face à la terrible maladie. Pour Sept à Huit, la jeune femme revient sur son expérience.

Les médecins lui ont proposé un traitement, elle a préféré voyager.  Marine n’avait que 18 ans lorsque sa vie a basculé : on lui apprend qu’elle est atteinte de sclérose en plaques. C’est en perdant la vue temporairement du "jour au lendemain" qu’elle découvre le mal dont elle est atteinte. Pour Sept à Huit, Marine revient sur ce douloureux moment : "On m’apprend d'un coup que je suis atteinte d’une maladie qui effraye, je pense, 99% des Français. Au début je crois que je ne réalisais pas du tout que j’avais ce truc-là". 

 

La sclérose en plaques, un mot "moche", un mot "qui fait peur". Par réflexe, Marine fait des recherches sur Internet. "La pire chose à faire", nous dit-elle.  Incompréhension, déni, colère… la jeune femme passe par tous les stades. "J’avais peur de l’étiquette qu’on risquait de me coller sur le front, dit-elle, ‘Marine, celle qui faisait plein de trucs avant, au final elle a une maladie qui peut la rendre handicapée du jour au lendemain’". 

La Nouvelle-Zélande, "pour le corps", la Birmanie pour "l’esprit" , la Mongolie "pour l'âme"

Complètement perdue face à ce tsunami qui remet en question son existence, la jeune femme prend une décision drastique. Elle attrape un sac à dos et décide de se lancer dans 3 voyages pour se retrouver, pour vivre : "Je me suis rendu compte de ce qui m’était proposé et qui pouvait être excellent pour d’autres personnes ne me convenait pas (…)". Contre l’avis des médecins, Marine se met alors en route pour la Nouvelle-Zélande, "pour le corps", en Birmanie pour "l’esprit" et en Mongolie "pour l’âme". 

 

Livrée à elle-même et n’étant pas franchement d’une nature aventureuse, elle va alors devoir se dépasser pour réussir son pari, soutenue dans sa démarche par une communauté qui suit son périple. 8 mois plus tard et de retour en France, cette force de la nature est revenue non pas guérie mais apaisée. "Je ne suis pas partie dans l’optique de me dire ‘je dois vite faire quelque chose avant de perdre mes  jambes’ (…) c’était vraiment pour me recentrer", conclut-elle

 
Oui, on peut ne pas en guérir. Mais ça peut aller bien aussi. Marine, 23 ans, atteinte de la sclérose en plaques

La maladie, "ma petite Rosie", comme elle l’appelle, ne progresse plus pour l’instant. "Le mot ‘maladie’ me fait un peu chier, explique-t-elle, car je trouve que c’est moche. Je préfère dire que quand ma petite Rosie est rentrée dans ma vie, elle m’a piquée de tous les côtés et je saignais comme pas possible".  Malgré l’épée de Damoclès qui plane au-dessus de sa tête, Marine est bien décidée à se battre : "Rien n’est une fatalité. Et j’y crois vraiment à ça. Oui, on peut ne pas en guérir. Mais ça peut aller bien aussi". 

20/05/2017

Maryam, l'artiste hors norme qui séduit le monde

Quel talent ! Découvrez ce petit film sur Maryam Alakbarli, qui nous a ouvert les portes de la galerie parisienne où elle expose jusqu'au 15 mai 2017. Une artiste singulière à plus d'un titre qui nous livre sa collection de Portraits intimes. Cette jeune femme de 26 ans, originaire d'Azerbaïdjan, avec trisomie 21, porte sur le monde un regard différent et peuple ses toiles de nus voluptueux et de portraits fascinants.

Portraits intimes, du 1er au 15 mai 2017 à la Galerie de Buci (73 rue de Seine 75006 Paris). Ouvert du mardi au samedi de 14 à 19h et sur RV.

Ce film est réalisé par oneheart.fr, la plateforme web dédiée à la solidarité et à l'environnement (site en lien ci-dessous).

13/05/2017

Blog : Ma vie, mon handicap, mes emmerdes

Blog handicap Ma vie mon handicap mes emmerdes
 

« Ma vie, mon handicap, mes emmerdes » est le blog handicap créé par Élodie pour partager ses humeurs et expériences, mais surtout tenter de dédramatiser le thème du handicap auprès du plus grand nombre.

« On a deux vies. Et la deuxième commence quand se rend compte qu’on en n’a qu’une ». C’est par cette citation de Confucius, qu’Élodie, jeune architecte, a décidé d’introduire son blog handicap. Le ton est donné. Chaque semaine, elle vient y raconter ses bons et mauvais moments, y partager ses expériences, mais aussi donner un petit peu de sa bonne humeur aux internautes qui la suivent.

« Je vous laisse découvrir mon blog où vous trouverez les témoignages, anecdotes et coups de gueule d’une trentenaire en situation de handicap qui essaie d’attraper les instants de vie au vol ! Écrire me fait du bien et échanger encore plus ! Alors n’hésitez surtout pas à réagir… Mon message est clair : dédramatisons la maladie ou le handicap. Faisons-en une force ! », écrit Élodie.

Un blog à découvrir sur : www.maviemonhandicapmesemmerdes.com