14/10/2017
L'autisme à l'écran par les réalisateurs d'Intouchables
Résumé : Olivier Nakache et Éric Toledano, réalisateurs du film "Intouchables", ont choisi l'autisme comme thème pour leur prochain long-métrage. Un projet qui fait écho à leur documentaire sur le sujet, réalisé en 2015 pour la chaîne Canal +.
Par Handicap.fr / Aimée Le Goff, le
Le sujet a été abordé lors de l'émission Melting Pop, sur Europe 1. Olivier Nakache et Éric Toledano, cinéastes dont le dernier film, Le sens de la fête, est à l'affiche depuis le 4 octobre 2017, ont mentionné le thème de leur prochain long-métrage : l'autisme.
Beaucoup d'émotions
Les deux réalisateurs d'Intouchables, long-métrage sorti en 2011, mettant en scène un riche parisien tétraplégique et son nouvel aidant tout droit venu de banlieue, sont revenus sur ce concept auquel ils réfléchissent depuis un bon bout de temps. « C'est un film qui parle de ceux qui encadrent les enfants et les adultes autistes, expliquent-ils. Il y a beaucoup d'émotions et d'humour dans ce monde-là. »
Sur le ton de la comédie
Ce film qui, comme les précédents, sera très probablement tourné sur le ton de la comédie, a été mentionné fin septembre 2017 à l'occasion d'une avant-première du Sens de la fête. En 2015, le duo s'était investi auprès de l'association Le Silence des justes, qui œuvre pour l'accompagnement des jeunes porteurs de troubles autistiques et leur famille, avec un documentaire diffusé sur Canal +. Son titre ? On devrait en faire un film…
© Europe 1
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27/05/2017
L’épilepsie, star d’un film mêlant art et science
L’ex-chanteuse du groupe Lilicub, Catherine Diran, réalise un film sur l’épilepsie. Une autofiction pour sensibiliser le public à cette maladie et balayer les idées fausses.
«J’ai choisi de ne pas avoir une vie de plante». Voici les mots qu’emploie Catherine Diran pour décrire sa vie personnelle et professionnelle. Vingt ans après son fameux «Voyage en Italie» avec Benoît Carré en 1996, c’est en tant que co-réalisatrice qu’elle est aujourd’hui plongée dans le film TROUBLE , Un visage sur l’épilepsie.
Pendant son enfance, Catherine Diran souffre d’absences, dont elle ne se souvient pas. Elle a aussi des comportements que l’on pourrait qualifier «d’étranges». Lors d’un rendez-vous avec un neurologue, celui-ci annonce à la mère de Catherine que sa fille est atteinte d’épilepsie. Mais elle décidera de ne pas lui en parler, pour la protéger. Ne faisant pas de crises convulsives, le diagnostic restera «caché» et Catherine Diran ne découvrira son épilepsie qu’à 18 ans, suite à un changement de spécialiste.
Le médecin est alors formel: la jeune femme doit avoir un quotidien sans stress, le plus calme possible. Une vie qui semblait donc toute tracée... mais que Catherine Diran a choisi de ne pas suivre. Elle apprend à vivre avec l’épilepsie mais ne peut s’empêcher de remarquer que beaucoup d’idées fausses circulent et que cette maladie inquiète, fait peur. Le temps d’un docu-fiction, Catherine Diran décide de revenir sur sa maladie, sa découverte, et de montrer que l’on peut aussi vivre pleinement avec, en intégrant le risque à chaque instant.
Un film et des rencontres
C’est en 2015, à la Fédération française de recherche contre l’épilepsie (FFRE), que Catherine Diran rencontre Antoine Depaulis, directeur d’une équipe de recherche à l’Institut des neurosciences de Grenoble (GIN) travaillant sur les circuits neuronaux épileptiques. Très impliqué dans la diffusion et le partage des sciences, le scientifique est de suite emballé par le projet de Catherine Diran. L’aventure commence.
Le scénario du film alternera scènes et passages narratifs. Catherine Diran veut faire de l’épilepsie le thème central de son film, mais elle a choisi de ne la faire apparaître que par petites touches, au gré d’indices semés tout au long du film. Des chercheurs apparaîtront également, définissant la maladie et évoquant sa stigmatisation dans la société.
«Le film est avant tout une fiction», insiste Catherine Diran, «car on peut dire beaucoup de choses à travers ce genre ; des choses graves, terrifiantes mais aussi amusantes. Cela permet d’aborder l’épilepsie d’une autre façon. On a aussi opté pour un ton doux-amer parfois teinté de comédie pour justement que les gens ne ressortent pas pétrifiés mais avec la pêche.»
L’épilepsie, une maladie taboue menant à la discrimination
Touchant environ 1% de la population française selon l’OMS, l’épilepsie reste encore associée à des images fausses. «On entend toujours dire que le premier truc en cas de crise, c’est de tenir la langue, alors que c’est faux. Quand on dit épilepsie, on voit une personne par terre, tremblante, bavant à souhait» déplore Catherine Diran, «or moi par exemple, j’avais parfois plutôt des absences, notamment quand j’étais petite». Elle raconte que lors d’une crise qu’elle eut dans un aéroport, les voyageurs autour d’elle la pensaient «être en manque». «Drogués», «différents», «fous», «bizarres»: voici certains qualificatifs attribués aux personnes épileptiques. Une enquête de la FFRE parue en octobre 2016 révèle même que «près d’un Français sur deux conseillerait aux personnes épileptiques de surtout cacher leur état».
Il était donc urgent de montrer ce qu’est vraiment l’épilepsie pour empêcher ces amalgames de circuler plus longtemps. Dans le film, deux neurologues, Philippe Kahane (CHU de Grenoble) et Vincent Navarro (Institut du cerveau et de la moelle épinière - ICM), ainsi qu’Antoine Depaulis, parlent de la réalité de la maladie, la définissent et montrent où en est la recherche. «L’épilepsie n’est pas une maladie psychiatrique» explique Antoine Depaulis, «mais une affection neurologique. Le cerveau est prédisposé à générer des crises dues à une altération fonctionnelle d’une certaine population de neurones. Il existe plus d’une cinquantaine de formes d’épilepsies. Elles sont caractérisées par des crises différentes qui ne sont pas toujours des convulsions. Le sujet souffre aussi dans certains cas de troubles cognitifs ou émotionnels entre les crises».
Une sortie prévue pour la fin d’année 2017
Peu après la publication du projet sur le site de crowdfunding KissKissBankBank, Catherine Diran a reçu beaucoup de messages de personnes épileptiques, de familles, de parents heureux qu’un film sur l’épilepsie soit réalisé. Sur la page du projet, on peut lire des commentaires tels que celui-ci: «Merci pour cette initiative qui permettra de parler de cette “maladie” qui est ancestrale et pourtant si mal connue... et surtout de briser certains “tabous”!».
Le tournage de TROUBLE, Un visage sur l’épilepsie débutera en septembre et se déroulera à Grenoble, Paris et Valence. Le film devrait être diffusé vers la fin de l’année, grâce à un organisme associatif, l’ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion). Différentes associations de patients, dont la Fondation CURE (USA) ainsi que des centres de recherche (GIN, ICM) assureront quant à eux la promotion.
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20/05/2017
Wonderstruck, en compétition à Cannes...
Wonderstruck, plongée dans le monde de deux enfants sourds
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18/05/2017
Cannes : Entr'2marches, festival de cinéma spécial handicap
En mai, Cannes n'accueille pas qu'un seul festival… Entr'2 Marches, qui se déroule pour la 8e année consécutive, est dédié aux courts-métrages qui abordent le handicap sous tous ses angles. Fictions, reportages, documentaires, spots publicitaires ou amateurs… Au total, 37 films représentant 27 pays composent la sélection officielle de ce cru 2017, qui se déroulera du 21 au 26 mai.
La culture pour créer du lien
Pour ses organisateurs, des adhérents de la délégation cannoise de l'APF (Association des paralysés de France), ce festival international est l'occasion d'« offrir aux spectateurs un autre regard sur le handicap en montrant qu'à Cannes il n'y a pas que des stars qui montent des marches mais aussi des personnes en situation de handicap qui se battent pour réaliser leurs projets ». L'événement vise également à « sensibiliser le grand public à la question du handicap » et à « améliorer les liens sociaux autour de la personne handicapée, grâce à la culture ».
Chantal Lauby marraine
Sélectionnés par un groupe de bénévoles, les films retenus participeront à la compétition et seront diffusés en séance publique. Chaque projection aboutira à un débat avec le public ainsi qu'à un vote du jury pour classer les courts-métrages. Au total, huit récompenses seront remises, dont le Grand Prix du jury, le Prix de la meilleure réalisation, du meilleur documentaire… Nouvelle ambassadrice de l'événement : la réalisatrice, actrice et scénariste Chantal Lauby, ancienne comparse des Nuls. Le jury 2017, composé de personnes porteuses de handicaps divers, sera présidé par la comédienne sourde Noémie Churlet.
Un autre regard photographique
En complément de ces nombreuses projections, une exposition photo sera ouverte toute la semaine. Elle présentera les clichés de Guy Kinziger, artiste paraplégique habitué à couvrir le Festival de Cannes. Depuis 2002, sa marque de fabrique est de demander aux stars de pointer leur doigt vers son objectif ; Sophie Marceau, Monica Bellucci, Quentin Tarantino, Brad Pitt et Pedro Almodovar se sont prêtés au jeu.
Festival accessible à tous
Bien sûr, qui dit festival dédié au handicap, dit accessibilité pour tous. Des dispositions ont été prises pour adapter l'accès aux projections : salle entièrement accessible au handicap moteur, films sous-titrés en français, audiodescription, boucle magnétique, présentation des séances en Langue des signes française par l'URAPEDA (Union régionale des associations de parents d'enfants déficients auditifs), sous-titrage simultané des débats… À noter que toutes les séances sont gratuites. La programmation est disponible sur le site de l'événement (en lien ci-dessous).
© Festival Entr'2 Marches
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13/05/2017
Festival dans la boîte
Festival national du film d'entreprise Emploi & Handicap
Le « Festival DANS LA BOÎTE ! Emploi & Handicap », du film d'entreprise récompense les meilleurs films dédiés à l'intégration des personnes handicapées dans l'entreprise !
Il offre aux DRH, Responsables de mission Handicap et collaborateurs, l'opportunité unique de mettre en valeur leurs films sur l'intégration de personnes handicapées dans l'entreprise.
L'objectif
Augmenter la visibilité des films de sensibilisation, leur permettre d'être vu par le plus grand nombre pour toucher un plus large public.
Les films d'entreprises sont souvent les expériences de sensibilisation les plus efficaces. Or ils sont généralement limités à des visionnages internes.
Partant de ce constat, le « Festival DANS LA BOÎTE! Emploi & Handicap » part à la rencontre du public et offre aux films institutionnels une véritable exposition sur la Toile. En leur permettant d'être vus par un très large public, composé aussi bien de professionnels que d'internautes, le festival offre surtout l'opportunité de récompenser le travail de sensibilisation des entreprises.
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