22/05/2017

Sortez vos rubans bleus pour la journée mondiale de la sclérose en plaques

 

Le 31 mai 2017 aura lieu la journée mondiale de la sclérose en plaques. Comme chaque année, l'APF participe activement à cet événement qui concerne beaucoup de nos adhérents. Découvrez les informations et liens utiles autour de cette journée.

Sur notre nouveau site internet, vous pouvez aussi retrouver des informations sur cette pathologie : comment l'APF peut vous accompagner, des liens utiles, nos lignes d'écoute, les dernières actualités... Découvrez notre page dédiée à la sclérose en plaques, ainsi que le site dédié.

https://www.apf.asso.fr/handicap/sclerose-en-plaques-1559...

 

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31/03/2017

dans la peau d'une personne bipolaire

Imaginez-vous dans la peau d'une personne bipolaire, passant d'une pétillante euphorie (épisode maniaque) à un profond abattement (épisode dépressif). Cette expérience (en lien ci-dessous) peut être tentée dans un clip qui propose, via un simple clic, de basculer du « up » (en haut) au « down » (en bas). On doit cette initiative interactive à FondaMental, fondation de recherche dédiée à la lutte contre les maladies mentales, qui, à l'occasion de la 3e Journée mondiale des troubles bipolaires, le 30 mars, lance la première campagne digitale, « Territoires bipolaires », pour sensibiliser le grand public à cette maladie psychique.

En finir avec les fantasmes

Les maladies mentales sont l'objet de fantasmes, de peurs et de tabous, sources de stigmatisation des malades et de leurs proches, et donc de grandes souffrances. Les troubles bipolaires ne dérogent pas à la règle. Pas toujours pris au sérieux, parfois même objet de controverses, ils touchent pourtant entre 1% et 2,5% de la population (soit entre 650 000 et 1 600 000 personnes en France) et sont diagnostiqués avec un retard de 10 ans en moyenne. Hospitalisations, tentatives de suicide, taux de chômage élevé, addictions ou encore ruptures familiales émaillent souvent le parcours de vie des malades.

Comprendre la maladie

Faciliter le diagnostic précoce est donc un enjeu de tout premier ordre. Cette campagne, et plus particulièrement cette expérience immersive unique, vise donc à permettre au plus grand nombre de mieux saisir les contours de cette pathologie très invalidante souvent assimilée à de simples sautes d'humeur. Cette démarche n'est pas sans rappeler un clip réalisé en 2016 par l'association anglaise National autistic society qui proposait de se placer dans la tête d'un enfant autiste confronté aux multiples stimuli d'un centre commercial (en lien ci-dessous).

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

Sur le web

17:49 Publié dans médecine | Lien permanent | Commentaires (0)

21/10/2016

Médico-social : une capacité d'accueil encore insuffisante

Trop peu de places. C'est le constat de l'étude ES Handicap, réalisée entre 2010 et 2014 et publiée dans Études et résultats en septembre 2016, reprise par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, rattachée au ministère des Affaires sociales et de la santé). Les observateurs remarquent une (trop ?) lente évolution de l'offre d'accueil des personnes en situation de handicap dans les services et structures médico-sociales telles que les ESAT, les instituts médico-éducatifs et les foyers d'hébergement.

Une offre insuffisante

Les thématiques abordées concernent surtout l'activité des structures, le profil du personnel en fonction, les dates d'entrées et de sortie des personnes dans ces structures ainsi que la nature de leur déficience et de leur hébergement, avant et après l'accueil. Fin 2014, 489 200 places étaient proposées dans 11 250 services et établissements médico-sociaux accompagnant des personnes en situation de handicap. Le principal chiffre pointé du doigt concerne le rapport déséquilibré entre l'offre et la demande. La DREES constate par exemple que « le nombre de places offertes par rapport à 2010 a augmenté à peine plus vite que la population totale (+5,6 %) ».

Plus d'accueil de jour pour les enfants

La DREES explique que l'offre continue de se développer plus rapidement dans les services que dans les établissements. Pour les adultes, on observe une augmentation de 10,2 % dans les services, contre 5,4 % dans les établissements. Pour les enfants, on compte 15,2 % de places en plus dans les services, contre seulement 0,4 % dans les établissements. Autre chiffre notable : l'accueil de jour se développe davantage pour les enfants.  L'enquête explique que 65 900 places (soit 61% des capacités) sont ouvertes en accueil de jour et 36 400 (soit 34%) en internat dans les établissements pour enfants (tableau A, sur le site Internet de la DREES). Pour les adultes, en revanche, l'hébergement à temps plein est nettement plus répandu. Les établissements médico-sociaux pour enfants seraient également davantage spécialisés par déficience.

Priorité au handicap psychique

L'étude précise par ailleurs que le taux d'encadrement des personnes varie selon la nature de la structure : « La majorité du personnel exerce des fonctions éducatives, pédagogiques et sociales, analyse la DREES. 17 % occupent des fonctions paramédicales, 14 % d'encadrement et 15 % sont employés dans les services généraux. Le personnel, en majorité à contrat à durée indéterminée, est composé à 73 % de femmes et âgé en moyenne de 44 ans. » D'autre part, il est spécifié que la majorité des places agréées sont destinées aux personnes (enfants et adultes) présentant une déficience intellectuelle ou psychique ; en 2014, 344 500 places leur sont réservées.
Si des moyens sont mis en œuvre, chaque année, pour rééquilibrer la balance entre offre et demande, de nombreuses places doivent encore être ouvertes afin de répondre plus largement aux besoins de prise en charge des personnes en situation de handicap.

© DREES

 

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01/09/2016

Sclérose en plaques : une nouvelle piste de traitement

Un espoir pour tous les malades. Des chercheurs de l’Inserm ont développé un anticorps-médicament, le Glunomab. Il pourrait s’avérer être un traitement pour tous les malades souffrant de sclérose en plaques. Pour le moment, les premiers tests ont été effectués chez des souris avec un modèle expérimental de sclérose en plaques. Et les résultats sont concluants. Les premiers essais sur l’homme devraient être effectués assez rapidement. En détail, ce nouveau traitement permettrait de ralentir la progression de la maladie. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue médicale Brain. Ces travaux ont fait l’objet d’une demande de brevet.

Cité par France Info, le chercheur à l’Inserm Fabien Docagne détaille cette découverte : « C’est un système de clé et de serrure qui existe au niveau de cette paroi et qui va permettre à ces cellules de passer à l’intérieur du cerveau. On a également trouvé un médicament qui va être capable de bloquer cette serrure et qui va donc empêcher les cellules de rentrer à l’intérieur du cerveau, et donc, d’attaquer nos cellules nerveuses. »

Sclérose en plaques : la maladie du jeune adulte

Comme le rappelle l’Inserm, la sclérose en plaques se caractérise par une destruction de la myéline, la gaine qui entoure les neurones. La maladie se manifeste par poussées. Elle représente la première cause de handicap sévère non traumatique chez les trentenaires. De ce phénomène résulte des troubles moteurs, sensitifs et cognitifs. Actuellement, il n’existe pas de traitement pour lutter contre la progression de la maladie. Les médicaments permettent uniquement de réduire les poussées et d’améliorer la qualité de vie des patients. Signalé par Johanna Amselem

À lire sur France Info

16:04 Publié dans médecine | Lien permanent | Commentaires (0)

19/03/2016

Espoir pour les personnes spastiques, 2 traitements en test

Résumé : La spasticité touche 12 millions de personnes dans le monde. Les traitements s'avéraient jusqu'à maintenant peu satisfaisants mais une équipe de chercheurs français pourrait bien changer la donne. Bientôt des tests sur l'homme.

 

Suite à un traumatisme de la moelle épinière (accident de la route, AVC) ou au cours d'une maladie neurodégénérative comme la sclérose latérale amyotrophique, la plupart des patients présentent une exagération du tonus musculaire appelée « spasticité  », qui aboutit souvent à une incapacité motrice. Douze millions de personnes en souffrent dans le monde. L'équipe « Plasticité et physio-pathologie des réseaux moteurs rythmiques » à l'Institut de neurosciences de la Timone (CNRS/Aix-Marseille Université) vient d'identifier l'un des mécanismes moléculaires responsables de ce phénomène. Elle a aussi proposé deux solutions thérapeutiques concluantes chez l'animal, dont l'une sera testée en essais cliniques de phase 2 dès 2016. Ces travaux publiés dans la revue Nature Medicine le 14 mars 2016 ouvrent donc de nouvelles perspectives pour réduire ce handicap moteur.

Des traitements jusqu'à maintenant peu satisfaisants

La spasticité se caractérise principalement par une hyperexcitation des motoneurones, neurones de la moelle épinière qui contrôlent nos contractions musculaires. Elle aboutit à des contractions simultanées et incontrôlées des muscles fléchisseurs et extenseurs, qui rendent tout mouvement locomoteur difficile, voire impossible. Or, les traitements existant aujourd'hui sont peu satisfaisants. Le traitement pharmacologique majoritaire, le baclofène, passe mal la barrière entre le sang et la moelle épinière. De ce fait, les patients doivent en prendre de fortes doses par voie orale, ce qui entraîne des effets secondaires importants (troubles sensitifs, insomnie). Les autres traitements sont contraignants (injections intramusculaires à renouveler tous les 2-3 mois), voire irréversibles (chirurgie des nerfs impliqués). Quant à la kinésithérapie, elle n'apporte qu'un soulagement transitoire.

Comprendre la spasticité

L'excitation des neurones est en partie déclenchée par les canaux sodiques exprimés sur leur membrane. Leur ouverture génère un flux de sodium qui engendre l'activation brève des motoneurones, à l'origine d'une contraction musculaire de courte durée (figure A1). En cas de spasticité, les flux de sodium durent plus longtemps, ils sont dits « persistants », ce qui entraîne une surexcitation du neurone. L'équipe de Frédéric Brocard, à l'Institut de neurosciences de la Timone, a découvert que cette hyperexcitabilité résulte d'une dérégulation des canaux sodiques dans le neurone. En effet, la fermeture rapide du canal à sodium s'effectue normalement grâce à une « boucle moléculaire » raccordée au canal, qui vient rapidement obstruer celui-ci après son ouverture (figures A2 et A3). Ce processus d'inactivation du canal sodique permet une maîtrise de l'excitabilité du motoneurone. Les chercheurs ont montré que, suite à une lésion de la moelle épinière, l'activité d'une enzyme, la calpaïne, est augmentée. Cette enzyme coupe le canal sodique, ce qui rend inopérant le processus d'inactivation (figure B1). Le pore reste alors ouvert, générant un courant sodique prolongé, de nature persistante (figures B2 et B3).

Deux pistes de traitements en test

L'équipe de chercheurs a testé deux traitements sur des rats présentant des lésions de la moelle épinière. L'une des molécules est un inhibiteur de la calpaïne. Son utilisation pendant une courte période (dix jours) rétablit le bon fonctionnement du canal sodique et réduit durablement l'ampleur de la spasticité. En effet, un mois après la fin du traitement, les effets positifs perdurent. L'autre molécule testée, le riluzole, agit comme un inhibiteur du courant sodique persistant. Elle réduit également la spasticité, même si ses effets restent temporaires dans la mesure où celle-ci réapparaît deux semaines après la fin du traitement. La molécule présente pourtant un grand intérêt puisqu'elle est déjà administrable aux patients atteints de sclérose latérale amyotrophique. Des essais cliniques de phase 2, qui débuteront en 2016 à l'hôpital de la Timone, testeront son efficacité dans le traitement de la spasticité chez des patients atteints de lésions de la moelle épinière. En parallèle, l'équipe de Frédéric Brocard continuera à décrypter le phénomène de spasticité – plus spécifiquement l'implication de la calpaïne dans la dérégulation des motoneurones – et tester d'autres inhibiteurs de cette enzyme administrables à l'homme.

 

Informations obtenues par le CNRS.

Illustrations : © Frédéric Brocard / Servier Medical Art. Visualisation en fluorescence d'un motoneurone de la moelle épinière.

17:37 Publié dans médecine | Lien permanent | Commentaires (0)