14/03/2016

Chiens guides certifiés, pour une meilleure accessibilité.


Résumé : Un certificat national des chiens guide d'aveugles va être créé par un décret publié dans les prochains jours, afin d'améliorer leur accessibilité aux lieux publics et aux transports,a annoncé mardi la ministre déléguée aux personnes handicapé

 

Par L'AFP pour Handicap.fr, le 29-01-2014
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Cela permettra "de renforcer l'autonomie des personnes handicapées dans leur vie quotidienne", a déclaré Marie-Arlette Carlotti, à l'occasion d'une visite à l'école de chiens guides de Paris.

Ce nouveau certificat est destiné à faciliter le libre accès des lieux publics aux personnes accompagnées de chiens guides d'aveugles ou d'assistance, et ceci dès la période de formation du chien.

Actuellement, la loi oblige à accepter les chiens guides dans tous les lieux accueillant du public, mais les chiens en éducation ne sont que "tolérés", selon les associations.

Une aide, destinée à couvrir les frais d'acquisition et d'entretien d'un chien guide ou d'assistance, est versée par l'Etat aux personnes déficientes visuelles ayant un chien issu d'une école labellisée.

Le nouveau certificat national sera remis par les centres d'éducation aux détenteurs de chiens en formation, puis aux personnes handicapées attributaires d'un chien éduqué.

Le décret prévoit aussi que les centres d'éducation seront labellisés par arrêté du préfet de département, selon des critères définis pour une période de cinq ans.

"On avance petit à petit vers ce qu'on souhaiterait, qui est un vrai statut du chien guide, inscrit dans la loi", s'est félicité Michel Rossetti, vice-président de l'association nationale des maîtres de chiens guides d'aveugles (ANMCGA), interrogé par l'AFP.

Quelque 1.500 chiens guide sont en activité en France, a précisé le ministère.

Des chiens guide se voient encore refuser l'accès à des lieux publics, plusieurs secteurs posant problème, notamment les taxis. En mars 2013, le Défenseur des droits Dominique Baudis avait constaté "43% de refus discriminatoires" lors d'une opération test menée auprès de taxis parisiens.

Une enquête nationale réalisée en février 2013 par la Fédération Française des Associations de Chiens guides d'aveugles et l'ANMCGA, dans plus de 1.000 lieux ouverts au public (commerces, services publics, restaurants etc.), avait montré que dans 15% des cas, les chiens guides et leurs maîtres voyaient leur accessibilité freinée ou refusée, ce qui représente pour eux "au moins une difficulté par semaine".



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Formez-vous en zoothérapie : le bien-être par l'animal !

 

Résumé :Devenir intervenant en médiation animale, c'est ce que propose un institut en Isère. Chiens, chèvres, lapins au service de ceux qui ont besoin de reprendre confiance en eux, de s'exprimer, de rompre l'isolement... Parmi eux, des enfants handicap

Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 


L'Institut français de zoothérapie propose des formations professionnelles et de recherche sur les pratiques de la médiation animale. Il est animé par une équipe de professionnels du social (psychologue-clinicien zoothérapeute, spécialiste des troubles du développement ou encore infirmière), sous la direction de François Berger, son fondateur, psychanalyste en médiation animale. Unique en France, il se situe à Velanne, en Isère, sur un parc de deux hectares.

L'animal ne ment pas

Plusieurs espèces ont investi les lieux : chiens, ânes, chevaux, poneys, lapins nains, cochon d'Inde ou chèvres des Pyrénées. Tous ont reçu une éducation spécialement dédiée aux programmes de médiation. L'animal ne ment pas, ne parle pas, ne juge pas et ne renvoie pas aux difficultés familiales et personnelles. Il se contente d'offrir sa présence rassurante, aimante, qui ne demande rien en retour. La thérapie par médiation animale, qui se pratique en individuel ou en petits groupes, cherche à éveiller des réactions visant à maintenir ou améliorer le potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif. C'est aussi un outil pour développer la dextérité perdue, favoriser les capacités mentales, retisser le lien social et rompre l'isolement.

Des ambitions européennes

Cet institut a pour objectif de dispenser des formations sur ce thème, de développer un réseau de professionnels en Europe, de favoriser de nouvelles médiations animales pour les personnes dans le besoin, de faire circuler l'info à travers des colloques ou conférences pour que cette pratique diffuse chaque jour un peu plus dans nos sociétés. Mais aussi de mener une réflexion sur ce sujet avec les professionnels de santé, du social et de l'enseignement spécialisé.

7 formations spécialisées

Il propose sept formations ouvertes à tous ; il est néanmoins préférable que le futur intervenant ait de solides bases dans les domaines de la santé, du social ou de l'enseignement spécialisé. Au programme : un module adapté aux enfants ayant des troubles « dys », la présence animale leur permettant de reprendre confiance en eux, d'être valorisés, de s'exprimer... Mais cette aide peut aussi être bénéfique à certains enfants, même très jeunes, « en inadaptation sociale, avec des troubles du comportement », considérés « en danger ». D'autres thématiques encore : personnes en situation de handicap mental, autisme, personnes âgées. Sans oublier la formation du principal acteur, le chien médiateur, qui permet d'acquérir les bases élémentaires pour l'éducation de son compagnon.

 

 

"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr.Toutes les informations reproduites sur cette page sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par Handicap.fr. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, sans accord. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"

Et pourquoi pas des animaux dans les hôpitaux ?

 

Résumé : Même à l'hôpital, James est accompagné par son labrador Mahe. Un réconfort indispensable pour ce garçon autiste. 96 % des Français plébiscitent la médiation animale, conscients du bienfait qu'elle peut apporter aux personnes handicapées ou âgé

Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 


Mahe est allongé sur le lit de James. Dans sa chambre d'hôpital. Mahe, un labrador noir, ne quitte jamais son jeune maître, autiste. Sa présence le sécurise et l'apaise en cas de crise ou de panique. Alors, lorsque ce Néo-zélandais de 9 ans doit être hospitalisé pour réaliser une IRM (imagerie par résonance magnétique) sous anesthésie générale, toute l'équipe de l'hôpital pour enfants de Wellington consent à faire une petite entorse au règlement. Mahe, formé par l'association Assistance Dogs New Zealand Trust, spécialisée dans l'éducation de chiens d'assistance, occupe une place précieuse dans cette famille depuis plus de deux ans. Ces photos ont fait le tour du monde...

Des animaux de soutien émotionnel

Le cas de Mahe et James n'est pas isolé et le bienfait procuré par la présence animale n'est plus à prouver. Longtemps les chiens guides d'aveugle ont constitué le gros de ces partenaires hors-pair, avant d'être rejoints par les chiens d'assistance qui offrent leur savoir-faire aux personnes avec un handicap moteur. Mais une autre catégorie s'invite aujourd'hui dans ce précieux cheptel, celle des "animaux de soutien émotionnel" (lire article complet en lien ci-dessous) qui accompagnent les personnes ayant subi un traumatisme ou avec des troubles du comportement. Chiens, chats ou lapins au secours des hommes ! Pourtant, en dépit des bienfaits avérés qu'ils procurent, leur présence n'est pas toujours la bienvenue dans les institutions ou lieux de santé. Combien de personnes âgées sont contraintes d'abandonner leur fidèle compagnon lorsqu'elles entrent en maison de retraite ? Raison de sécurité, d'hygiène... Sans prendre en compte la grande détresse affective dans laquelle cette séparation les plonge.

96% plébiscitent la médiation animale 

Face à cette situation, les Français sont-ils enfin prêts à changer leurs habitudes ? Selon un sondage dogfidelity.com - Assur O'Poil (échantillon de 1 029 personnes de 18 ans et plus), révélé en février 2016, 96% plébiscitent la médiation animale et considèrent de façon unanime qu'elle peut être source de réconfort pour les personnes en difficulté, âgées, atteintes de maladie, en situation de handicap ou de stress. La zoothérapie ou médiation animale est une méthode éprouvée outre-Atlantique, qui commence à faire son chemin dans notre pays ; 61% des Français en ont déjà entendu parler. S'ils semblent aussi convaincus, c'est qu'une large majorité d'entre eux, à 91 %, a déjà expérimenté les bienfaits de la présence d'un animal de compagnie, qu'ils en soient propriétaires ou non. "Ce bien-être est tel que 63% des Français possesseurs de chiens et de chats affirment faire autant attention à la santé de leur animal qu'à celle de leur conjoint, explique Najla Barouni, responsable du développement chez Assur O Poil."

Des animaux en institutions ? 

83% des personnes interrogées ne possédant pas d'animal de compagnie (93% pour les propriétaires d'un chien/chat) trouveraient donc pertinent que les médecins puissent, à l'avenir, recommander, voire prescrire, la présence d'un animal en accompagnement d'une thérapie. Cette porte reste à ouvrir dans les maisons de retraite mais également dans les établissements médico-sociaux, en accompagnement des soins ou de la prise en charge psychologique. La MAS (Maison d'accueil spécialisée) de Montanay, dans le Rhône, a déjà franchi le pas en adoptant un labrador qui vit au milieu de ses résidents handicapés mentaux ; il est devenu la mascotte du groupe. 

Chiens et chats sur prescription médicale ? 

Dans les hôpitaux, n'en déplaise au cas de Mahe et James, les avis s'avèrent plus nuancés, sans doute pour des questions d'hygiène ; "seulement" 62% des sondés sont favorables à la présence d'un animal de compagnie en milieu hospitalier (75% du côté des propriétaires d'un chien/chat). « Nous avons constaté sur le réseau social que de plus en plus de particuliers propriétaires de chiens visiteurs, personnes atteintes de maladie ou en situation d'handicap, associations, maisons de retraites, mais également professionnels de santé font appels à la zoothérapie ou bien à la médiation animale, en fonction du contexte, explique Hélène Laroche – cofondatrice de dogfidelity.com. Alors à quand chiens, chats, chevaux ou lapins sur prescription médicale ? 

© Assistance Dogs New Zealand Trust/ Louise Goossens

 

Iris, 6 ans, autiste et peintre : un talent hors-norme !

 

Résumé : Iris, 6 ans, est une petite fille autiste qui ne parle pas mais s'exprime à travers ses peintures. Subtiles, elles sont particulièrement prisées par les collectionneurs. Un talent sidérant : il ne lui faut que 2 heures pour achever une toile.

Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 


Une touche impressionniste, terriblement mature, des volutes de couleur qui semblent apaiser le monde... A qui doit-on ces toiles d'une grande élégance ? Une petite fille, à peine âgée de 6 ans, qui a une autre particularité, celle d'être autiste. Elle ne parle pas mais se connecte au monde à travers ses pinceaux. Son talent singulier a fait le tour de la planète.

Deux heures pour achever une toile

Iris Grace Halmshaw, originaire de Leicester, en Angleterre, est la fille de la photographe Arabella Carter-Johnson. Très tôt, dès l'âge de trois ans, elle a développé un don pour la peinture. Depuis, elle n'a jamais cessé. Il ne lui faut que deux heures pour achever une toile. « Son autisme a créé un style que je n'ai jamais vu chez d'autres enfants de son âge, raconte sa maman sur son site internet (en lien ci-dessous). Elle comprend les couleurs et la façon dont elles interagissent entre elles. Son excitation est flagrante quand elle me voit sortir les tubes de peinture, cela la met de bonne humeur à chaque fois.» Le talent précoce d'Iris n'a pas manqué de séduire les collectionneurs privés. Selon une information révélée par le site de The independant,  l'actrice américaine Angelina Jolie aurait même fait l'acquisition de l'une de ses toiles. Le fruit de son talent est dédié à la prise en charge thérapeutique et à l'éducation de la petite fille.

Un chat pour compagnon

Iris a également développé une relation unique avec son chat. Thula est arrivé dans sa vie alors que ses parents, sensibles aux thérapies alternatives, avaient pressenti les bienfaits de la présence d'un animal de compagnie. Il aura fallu plusieurs tentatives, plusieurs échecs, avant que la fillette ne lie une relation forte avec ce main coon angora, au point que, contre toute attente, l'intrépide et loyal félin n'hésite pas à se jeter à l'eau pour nager avec elle dans la piscine familiale. Selon la maman d'Iris, l'animal a pris une place si importante dans sa vie qu'il apparaîtrait discrètement dans les peintures de la fillette. « On aperçoit des faces de chats, des images de chats dans ses tableaux, c'est subtil mais c'est bien là, confie-t-elle. » Arabela relate cette fabuleuse rencontre dans un livre, Remarkable bound. L'histoire d'Iris ne confirme-t-elle pas que l'art-thérapie et la présence animale peuvent ouvrir de nouveaux horizons dans la relation qu'entretiennent les personnes autistes avec le monde ?


Voir la vidéo Iris Grace Painting

Des étiquettes en braille sur des grands crus

Résumé : On doit cette initiative à un caviste lyonnais qui propose un petit catalogue de bouteilles de vin étiquetées en braille. Il organise également des dégustations " à l'aveugle " pour les amateurs, voyants ou pas...

Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 


D'ordinaire, un bon vin se découvre avec les papilles mais pourquoi pas, aussi, du bout des doigts ? Non pas en les trempant dans son verre mais plutôt en effleurant la bouteille. En effet, un détaillant de vin lyonnais a décidé de proposer un service inédit sur quelques bouteilles (Liste des vins concernés sur son site, lien ci-dessous) : des étiquettes en braille pour les amateurs non-voyants. Sans surcoût, elles mentionnent le nom du vin, son appellation, sa couleur, son cépage, son titrage d'alcool et le millésime. Pour l'anecdote, il faut savoir que le père de Louis Braille, l'inventeur de la technique éponyme, possédait des vignes à Coupvray, en Seine-et-Marne. Il serait certainement satisfait de voir ainsi conjuguées ces deux compétences familiales.

Imprimées par un ESAT

Jean-François Desplaces, ce passionné bien inspiré, auto-entrepreneur depuis deux ans, est à l'origine de cette initiative. Seul un viticulteur avait tenté l'expérience avant lui ; elle s'était révélée infructueuse car les reliefs de l'écriture en braille ne résistaient pas à l'impression industrielle. Jean-François a judicieusement choisi comme imprimeur, pour obtenir un résultat parfait, un Esat (Etablissement et service d'aide par le travail), le centre Witkowska, établissement de l'association Valentin-Haüy qui a pour vocation d'encourager l'autonomie des personnes malvoyantes.

Des dégustations à l'aveugle

Pour Jean-François, « quoi de plus naturel que de donner la possibilité aux mal voyants ou non-voyants de pouvoir sélectionner dans leurs caves la bouteille de leur choix ? ». Cette offre est en ligne sur son site internet « Vigne continue », qui propose une gamme de vins en provenance de domaines situés dans des régions lointaines et de ce fait méconnus des Lyonnais. Il organise également des soirées ludiques. Les participants doivent reconnaître la provenance de vins présentés revêtus d'une chaussette et, après dégustation dans des verres noirs, déterminer la robe et le cépage. Pour certains, la chaussette s'avère superflue ; c'est ainsi que « Vigne continue » a été sollicitée, en mai 2012, par l'association Unadev Lyon (Union nationale des aveugles et déficients visuels) pour une dégustation... à l'aveugle !

Information complémentaire de la Maison Chapoutier:

La Maison M.CHAPOUTIER Vallée du Rhône Suite à l'article ci-dessus, tiens à préciser qu'elle met du braille sur toutes ses étiquettes de vins depuis 1996, cela représente un peu plus de 60MILLIONS de bouteilles étiquetées en braille.
Elle était la 1er à le faire sur la totalité de sa production et ceci en hommage à Maurice Monier de la Sizeranne inventeur du braille abrégé et créateur de l'association Valentin Haüy, ancien propriétaire en Hermitage. Ses imprimeurs procèdent à la fois avec impression par embossage ou par sérigraphie en fonction de type de papier traditionnel ou adhésif. La maison chapoutier n' aucun problème pour envoyer ses bouteilles par cartons dans le monde entier et le braille est toujours lisible. Ceci est le résultat d'une maitrise de 20 ans d'utilisation du braille, et elle a depuis toujours ouvert son expérience à quiconques voulait faire de même.


Plus d'infos:

www.vignecontinue.fr

Liste des vins avec étiquetage en braille (mention OUI ou NON dans la liste) :

http://www.vignecontinue.fr/PBCPPlayer.asp?ID=864978

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