14/12/2015
Toy like me
« Toy like me » continue de militer pour des jouets représentant le handicap.
SUITEau succès de sa première campagne de sensibilisation, Toy like me interpelle Lego, le leader mondial du jouet pour qu’il innove en matière de représentation de la diversité. Selon eux, tous les enfants, y compris en situation de handicap, doivent pouvoir se reconnaître dans les jouets qu’ils utilisent.
Des poupées avec une canne blanche, une prothèse auditive ou une tache de naissance sur le visage ? Des Playmobil en fauteuil roulant ou accompagnés d’un chien guide d’aveugle ? Des jouets qui existent déjà ou qui devraient voir le jour prochainement. Voilà de quoi se réjouir à deux semaines de Noël, période bénie pour ce type d’achats. Environ 110 millions de jouets ont été vendus en 2014.
Forte de sa notoriété acquise en avril 2015, Toy like me (« Un jouet qui me ressemble »), une campagne de sensibilisation pour une plus grande diversité dans les rayons desMAGASINS de jouets, se relance dans la bataille en publiant un calendrier de l’Avent renvoyant sur la boîte à idées de Lego. Objectif : faire réagir le leader mondial du jouet qui reste silencieux à ses sollicitations.
Une industrie du jouet excluant les enfants handicapés
En effet, en dépit des 150 000 millions d’enfants vivant avec un handicap dans le monde, l’industrie du jouet peine à s’emparer durablement de cette thématique. C’est ce que dénonce Toy like me, initiée par Rebecca Atkinson, journaliste, et deux de ses amis, parents d’enfants en situation de handicap. « L’industrie du jouet exclut les enfants handicapés. Nous voulons changer cela », explique-t-elle.
Largement relayée sur les réseaux sociaux, Toy like me a récolté en quelques mois plus de 27 000 likes sur sa page Facebook. De nombreux parents soutiennent le mouvement. « Nous souhaitons créer un terrain de jeu plus inclusif pour tous les enfants, souligne Rebecca Atkinson. Pour ceux avec un handicap qui se reconnaîtront enfin dans les allées du magasin de jouets et pour les enfants valides qui pourront mieux appréhender la différence. »
SUITEà la première campagne du mois d’avril 2015, un fabricant de jouets britannique Makies a créé une nouvelle gamme de poupées présentant un handicap. Utilisant la technologie des imprimantes 3D pour concevoir ses modèles, le fabricant propose des exemplaires uniques avec implants cochléaires et appareils auditifs. Suite à la pétition lancée par Toy like me, Playmobil s’est également engagé à fabriquer des figurines handicapées. Sur sa page Facebook, Playmobil UK a annoncé qu’une collection de Playmobil verrait le jour prochainement. En 2016-2017, espère Rebecca Atkinson.
En finir avec une vision temporaire et gentillette du handicap
Jusqu’à présent la vision du handicap selon Playmobil se résumait à un jeune garçon avec une jambe et le bras cassés dans un fauteuil roulant poussé par son papa. « Que cela raconte-t-il aux enfants ?, s’insurge Rebecca Atkinson. Que le handicap de l’enfant se résume à quelques semaines avec une jambe dans le plâtre puis disparaît ? » Un peu gentillette…
Du côté de Playmobil France, on répond que « les figurines ne sont pas en fabrication et n’existent donc pas actuellement ni en Grande-Bretagne ni en France ». Selon le service de presse que nous avons sollicité, «il s’agit de l’une des pistes de la boîte à idées des designers. Nous espérons que cette collection verra bientôt le jour ». Toy like me y croit fermement et espèreMAINTENANT que d’autres fabricants, comme Lego et Mattel, rejoindront Playmobil.
Le fauteuil de poupée handicapée ne rentrait pas dans l’ascenseur de la maison de Barbie
Espérons que ces bonnes nouvelles ne fassent pas long feu, comme la Barbie langue des signes ou la poupée paraplégique. En mai 1997, Mattel met sur le marché une amie de Barbie. Baptisée Becky Share a smile (Becky partage un sourire), et vendue exclusivement aux États-Unis, elle se déplace en fauteuil roulant rose et violet et joue le rôle de photographe de son école. Malgré tous les soins accordés à sa conception, l’initiative fait l’objet de moqueries et la poupée est retirée.
En effet, un adolescent handicapé a remarqué que le fauteuil de ladite poupée handicapée ne rentrait pas dans l’ascenseur de la maison de Barbie. Un petit détail négligé par les concepteurs. Quand la fiction rejoint la réalité… Claudine Colozzi
13:14 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0)
10/12/2015
Le catalogue Autonomie Orange lu par voix de synthèse
Le catalogue autonomie été/automne 2015 publié par Orange, est disponible en version pdf et en version interactive permettant un accès universel y compris aux non-voyants et malvoyants grâce à l’ajout d’une synthèse vocale améliorant le confort de lecture :
http://orange.publispeak.com/les-offres-autonomie-catalogue-ete-automne-2015/accueil/
Ce catalogue réunit les solutionsFIXES, mobiles et internet proposées par Orange qui facilitent l'accès du monde digital aux personnes âgées ou handicapées.
17:09 Publié dans Chose A Savoir | Lien permanent | Commentaires (0)
montre connectée pour améliorer le quotidien des enfants autistes
Cette mère a imaginé une appli de montre connectée pour améliorer le quotidien des enfants autistes
SANTÉ - Des repères. Voilà ce dont un enfant autiste a besoin pour que sa journée se déroule le mieux possible. Le projet d'application pour une montre connectée qu'une maman est à deux doigts de mettre au point propose de ponctuer la journée de rappels et de questions auxquelles on peut répondre par oui ou par non.
"Cette appli pour montre aurait trois fonctions, explique Estelle Ast, la mère à l'origine de ce projet. La première est séquentielle. Elle envoie des alertes et des rappels sur différentes tâches, comme se laver, se doucher, s'habiller, avec la possibilité d'envoyer soit des images pour les plus jeunes ou les illettrés, soit du texte écrit en grosses lettres. La deuxième fonction concerne le planning: c'est la possibilité de consulter ses horaires de rendez-vous. Elle rassure beaucoup les autistes. La troisième fonction est mémorielle et permet d'anticiper des situations potentiellement complexes: donner l'horaire du bus à prendre, demander si la personne est bien arrivée, etc."
Comment est née cette idée chez cette mère, très engagée dans les combats pour les enfants autistes, qui avait beaucoup fait parler d'elle en 2014 lorsqu'elle avait grimpé sur une grue de chantier à Toulouse pour réclamer la scolarisation de son enfant de 8 ans? "Lorsque mon fils est rentré en classe de CE1, il a connu de gros blocages dans son apprentissage, raconte cette ancienne responsable des achats dans la grande distribution. Son école a d'ailleurs demandé sa déscolarisation. Il savait lire, écrire et compter mais il avait du mal à assimiler les choses plus complexes. Il était focalisé sur des détails de sa vie qui nous paraissent insignifiants mais qui sont des montagnes pour eux. J'ai essayé d'imaginer ce qui pouvait le faire gagner en autonomie. Comme beaucoup d'enfants autistes, il est très accro aux supports numériques, l'idée de la montre connectée était née."
Après avoir pensé le projet en profondeur, Estelle Ast l'a proposé au financement participatif, sur la plateforme KissKissBankBank. Elle a réussi à réunir les fonds nécessaires au 1er novembre, sans doute parce que cette application s'adresse aussi à toutes les personnes qui souffrent de troubles cognitifs. "Mon projet souhaite favoriser l'autonomie aussi bien des autistes que des personnes âgées, des hyperactifs, des personnes souffrant de trisomie 21, de la maladie d'Alzheimer, de la sclérose en plaques ou des victimes de lésions cérébrales", précise cette mère.
L'application devrait être disponible fin janvier 2016. Elle sera vendue à 2,90 euros par mois. Une version gratuite sera également disponible mais avec des fonctions et une durée limitées, au-delà, il faudra passer au système de l'abonnement. En attendant, voici les conseils d'Estelle pour savoir quelle montre choisir pour que l'application fonctionne.
17:01 Publié dans innovation | Lien permanent | Commentaires (0)
80,2 millions d'euros pour le Téléthon 2015
Résumé : Au terme de 30 heures de marathon, le compteur du Téléthon 2015 affiche un résultat exceptionnel de 80 251 183 euros. C'est un peu moins qu'en 2014 mais d'autres actions en cours pourraient encore booster les promesses de dons...
80 251 183 euros exactement ! C'est le bilan des promesses de dons de la 29e édition du Téléthon à l'heure où le chrono s'est arrêté dimanche 5 décembre au soir. Un peu moins que les 82 millions de l'an dernier au même instant. Mais, au final, 92,9 millions d'euros avaient été récoltés en 2014, ce qui laisse espérer une petite marge. Dans un communiqué, AFM-Téléthon déclare : « Plus que jamais, MERCI ! »
« Nous ne baisserons pas les bras »
Ce soutien populaire prend une résonnance toute particulière cette année. Il témoigne de la fidélité renouvelée des Français à travers les 20 000 événements partagés dans plus d'une ville sur trois, avec le soutien du parrain 2015, le chanteur Marc Lavoine. Il offre aux chercheurs de nouveaux moyens pour accélérer leurs projets. « Ce soutien d'une ampleur exceptionnelle nousREND encore plus forts, plus responsables et plus déterminés à mener notre combat jusqu'au bout. Je le promets : comme vous, nous ne baisserons jamais les bras », a déclaré Laurence Tiennot-Herment, présidente de l'AFM-Téléthon.
D'autres actions en cours…
Pour les retardataires, l'opération se poursuit par téléphone sur le 3637 ou sur le site telethon.fr, jusqu'au 11 décembre 2015. Des créateurs se sont également joints à la fête en proposant une opération « Shopping solidaire ». La collection 1.2.3 made in Sophie Davant, composée de quatre pièces de vêtements, est par exemple en vente (sur le site de la marque) jusqu'au 19 décembre tandis que Jean-Paul Gaultier a dessiné le bonnet 2015. Tous les bénéfices seront reversés à l'AFM-Téléthon. D'autres actions, comme la « box de running » ou « la course connectée » permettent encore pendant quelques jours de venir remplir cette enveloppe au profit de la recherche contre les maladies rares.
16:42 Publié dans Chose A Savoir | Lien permanent | Commentaires (0)
Lucas, 6 ans, reçoit une main en 3D pour Noël
Pour Lucas Abraham, cela ne fait aucun doute: "C'est le plus beau cadeau de Noël au monde". Le petit garçon du Kentucky vient de recevoir une prothèse de la main développée grâce à une imprimante 3D.
L'université de Louisville a conçu trois mains en 3D pour un petit garçon de six ans touché par une malformation. Parmi les trois exemplaires, l'un en plastique, l'autre en cuir, le dernier en câbles, le petit Lucas a eu le droit de choisir ses deux préférés. En quelques minutes d'entraînement avec cette nouvelle prolongation de lui-même, l'enfant savait déjà attraper une balle et la lancer. Immédiatement après avoir reçu ce cadeau hors du commun, il est retourné à l'école et a enfin pu serrer la main de ses camarades. Non sans fierté: "Je trouve mes mains super cool. Je les adore!", se réjouit-il.
Si cette nouvelle aventure commence pour lui, c'est grâce à sa grand-mère. Elle explique que son petit-fils est né avec un handicap de la main droite, qui n'était pas totalement formée. "Je l'ai entendu dans la voiture demander à sa maman s'il recevrait un jour une main de robot", se souvient-elle. Elle décide alors de contacter l'université de Louisville, au cas où. Dans une lettre, elle leur relate le problème de son petit-fils en demandant s'ils sont capables de l'aider en fabriquant quelque chose pour lui.
Le défi a immédiatement intéressé les équipes universitaires qui se sont penchées sur le cas du petit garçon. Quelques mois et quelques mesures plus tard, grâce à une imprimante 3D, des mains robotisées étaient prêtes à l'emploi pour Lucas. Lorsque celui-ci abaisse le poignet, les doigts se plient, tandis que sa main s'ouvre lorsqu'il la relève. En quelques minutes de pratique, il avait déjà assimilé ses premiers nouveaux réflexes sous les regard émerveillés de ses proches et des membres de l'université. La création d'une main comme la sienne ne coûte que 40 à 50 dollars si elle est réalisée via une imprimante 3D. Une prothèse "conventionnelle" correspond quant à elle à un budget de plusieurs milliers d'euros.
16:14 Publié dans Jolies histoires | Lien permanent | Commentaires (0)