08/12/2018

saut .....

Blagues et humour d'Handicapé(e)s...

histoire d'y voir clair ....

la couverture sociale le pied ... hum a voir

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Sexualité et handicap : une campagne vise les députés

Les députés interpellés sur un sujet « en dessous de la ceinture » qui les concerne ! Ça se passe le 3 décembre 2018, à l'occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, à l'initiative de l'Appas (Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel). « Chez la personne en situation de handicap, il y a des sentiments, des envies et des désirs que la société ne veut pas voir. Il y a surtout une réalité que nous souhaitons mettre en lumière. Et un tabou que nous voulons faire tomber », explique Marcel Nuss, son fondateur, essayiste, conférencier et auteur de nombreux ouvrages sur ce thème.

Une proposition de loi

L'association, créée en 2013, milite depuis des années pour qu'une loi soit votée afin de légaliser l'accompagnement à la vie affective et à la santé sexuelle, comme c'est le cas dans d'autres pays européens tels que l'Allemagne, la Suisse ou les Pays-Bas. Via cette campagne, elle met à disposition des parlementaires un projet de loi qui vise à légaliser et à réglementer cette pratique via un encadrement et une formation strictes. « La sexualité, ce n'est pas le sexe, précise Marcel Nuss. C'est une présence. Un partage. Une chaleur. C'est être avec l'autre. Et tout le monde aspire à l'être. ». A ce titre, l'association forme des accompagnants sexuels et, à ce jour, a reçu près de 1 200 demandes d'accompagnement, a permis près de 400 accompagnements sexuels et a formé 52 personnes (dont 40 % d'hommes), volontaires et autonomes. En 2015, elle recevait, pour son engagement, le coup de cœur du jury prix OCIRP Handicap (article en lien ci-dessous).

Des conférences en décembre

Imaginée et conçue par l'agence de communication no feelings, cette campagne se déclinera en mailing à destination des députés et députées -il existe deux affiches : hommes et femmes-, en affichage, sur le web et en social média via l'hashtag #EnDessousDeLaCeinture. Afin de soutenir ce lancement, des conférences sont programmées, à Nantes (le 7 décembre) puis à Clichy (le 13 décembre) avec des sexologues, des juristes et des accompagnants.

FDJ : le droit à l'égalité des chances avec un handicap

La Fondation Française des jeux a, historiquement, œuvré en faveur de l'insertion des personnes handicapées. Pour comprendre, petit voyage dans le passé... L'histoire commence après la Première Guerre mondiale. A l'époque, les mutilés de guerre, plus communément appelés « gueules cassées », n'ont droit à aucune pension d'invalidité. Leur vient alors une idée originale : créer une tombola. L'opération connaît un tel succès que l'Etat doit intervenir pour la réguler. Et c'est ainsi que naît, en 1933, la Loterie nationale au profit des « anciens combattants et des calamités agricoles ». Mais quel héritage a-t-elle laissé ? 85 ans plus tard, l'heure est au bilan.

Une intégration inégalitaire

« Liberté, égalité, fraternité » dit la devise française. Même credo pour les personnes handicapées ? Particulièrement concernée par le deuxième pilier de la République, la Fondation FDJ a chargé Opinion way de réaliser une étude intitulée « Les Français et l'égalité des chances ». Conclusion : 75 % d'entre eux pensent qu'elle n'a pas changé, voire a reculé (36 %), ces dix dernières années. 90 % considèrent être « bien intégrés » mais estiment que la société « n'intègre pas bien » les plus âgés, les jeunes, les personnes en situation de précarité économique ou handicapées. Une impression justifiée puisque 79 % des personnes handicapées se sentent « moins bien intégrées », ce sentiment s'illustrant, notamment, par les discriminations qu'elles subissent. Un quart des Français déclarent avoir été victimes de discriminations mais ce chiffre passe à 50% pour les personnes en situation de handicap.

Un changement de cap

En 2017, la FDJ opte pour une nouvelle orientation. Une fois de plus, elle met le cap sur « l'égalité des chances », avec l'intention de favoriser l'éducation et l'insertion, allouant  18 millions d'euros sur 5 ans pour mener à bien cette mission. En 2018, elle lance un appel à « grands projets ». Objectif : soutenir des associations pendant deux ans, histoire de mettre toutes les « chances » de leur côté... 150 dossiers ont été déposés. Sur les cinq projets retenus, deux concernent spécifiquement le handicap.

L'insertion par le jeu

La fabrique solidaire Simplon facilite l'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap via des outils ludiques et interactifs tandis que l'Association régionale pour l'intégration des personnes en situation de handicap ou en difficulté (ARI) propose d'utiliser le jeu comme levier d'apprentissage : pédagogies alternatives basées sur les neurosciences et jeux Montessori pour les apprentissages dans les unités d'enseignements, création d'un dispositif ludique pour développer les habiletés sociales, réalisation d'un MOOC gratuit pour sensibiliser le grand public au handicap. « Le recours aux pratiques ludiques apporte une valeur ajoutée au processus d'intégration des bénéficiaires visés, en difficulté de toutes natures », souscrit Edith Arnoult-Brill, secrétaire générale de la Fédération unie des auberges de jeunesse et administratrice de la Fondation.

 

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11:40 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0)