23/12/2016

Le Gouvernement lance un site officiel sur l'autisme

Résumé : Première en France : un site gouvernemental sur l'autisme voit le jour le 30 novembre 2016. Il vise à informer les personnes concernées mais également le grand public....

 

Comme prévu par le 3e Plan autisme (2013-2017) doté de 205 millions d'euros, le Gouvernement lance un site officiel, autisme.gouv.fr, le mercredi 30 novembre 2016, en présence de Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat en charge du handicap. Il présentera les connaissances actualisées et validées sur les troubles du spectre autistique (TSA), leurs signes et caractéristiques, ainsi que les conséquences sur la vie des personnes concernées. Il rassemblera aussi des informations sur les dispositifs d'accompagnement et les professionnels.

En mars 2016 déjà, le Gouvernement avait déjà lancé une campagne de sensibilisation grand public sur ce sujet, avec le film Dis-moi Elliot, diffusé sur les chaînes de télé (article en lien ci-dessous).

 

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Rentrée scolaire : le pari gagné de la maman de Johan, autiste

Pour dénoncer le manque d'organisation et de moyens déployés par l'Education nationale pour scolariser les enfants handicapés, Laura-Julia Fiquet a lancé un appel qui a été très partagé sur les réseaux sociaux.

Johan a 5 ans, il est autiste. Dans une vidéo postée sur Youtube la semaine dernière, sa maman Laura-Julia Fiquet dénonce «l'exclusion sociale» de son fils par le système éducatif. «L'ennemi numéro 1, quand on a un enfant handicapé, n'est pas le handicap en lui-même, mais l'Éducation Nationale», dit-elle. Depuis deux ans, la mère de famille se bat pour que son fils ait pleinement droit à un Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS), un assistant d'éducation chargé de suppléer l'enseignant et d'accompagner l'enfant en situation de handicap.

Elle explique les longues démarches auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapés (MDPH) du Calvados, l'absence d'AVS à la rentrée, l'obtention tardive en 2015 d'un assistant d'éducation pendant «seulement une heure par jour», ou encore l'exclusion de son fils lors d'une sortie de fin d'année, en juin dernier. Au terme de son récit, la jeune maman interpelle trois membres du gouvernement, dont Najat Vallaud-Belkacem, qu'elle invite à accompagner son enfant pour sa rentrée des classes, à l'école de Louvigny, près de Caen. Mercredi, le ministère a répondu favorablement à cet appel. La ministre était ce matin avec le président Hollande à Orléans pour la visite d'une école primaire et d'un collège. Va-t-elle honorer son rendez-vous?

 

 

La mère de famille se réjouit de cette visite. Depuis deux ans, elle est présidente de l'Union des Mamans d'Enfants Handicapés (UMEH), une association qui permet aux parents d'enfants handicapés, «de communiquer, de s'informer de leurs droits et de ceux de leurs enfants». Sur le groupe Facebook qui lui est dédié, de nombreuses mères de famille témoignent. «Depuis 4 ans déjà et cette année encore, rien n'est mis en place pour la rentrée. Le dossier de mon fils, déposé en avril, n'est toujours pas passé en commission», se désole Vanessa. Même chose pour Ouarda: «On ne sait toujours pas si l'Éducation nationale a recruté un AVS ni quel sera son planning pour mon fils qui rentrera en petite section de maternelle. Impossible pour nous de s'organiser. Où ira mon fils s'il n'est pas accepté à l'école? Qui le gardera?».

«Effectivement, il arrive que certains élèves soient sans AVS à la rentrée, cela fait suite à des procédures longues et des réajustements», admet-on au ministère de l'Education nationale, qui assure par ailleurs que la durée hebdomadaire de prise en charge d'un enfant handicapé par un Auxiliaire de Vie Scolaire est toujours établie selon les besoins de l'enfant, en conformité avec la prescription de la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH), chargée de l'étude des dossiers. Cette prise en charge est d'ailleurs passée de 12h à 15h hebdomadaires maximum en 2016. «Les enfants handicapés ont des besoins particuliers, il est donc normal que leur temps scolaire soit aménagé. Souvent, leur journée est divisée entre scolarité le matin, et accompagnement dans une structure médicale», précise le ministère. Quant à Johan, le fils de Laura-Julia Fiquet, le directeur de cabinet du recteur de Normandie a assuré que l'enfant serait scolarisé tous les matins avec un accompagnant pour cette rentrée.

37 % des enfants handicapés scolarisés «seulement à temps partiel»

Le ministère de l'Education nationale a consacré en 2013 le «principe d'inclusion scolaire» dans sa loi sur la Refondation de l'école, estimant que «le droit à l'éducation pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental». Environ 280 000 élèves ont ainsi été scolarisés en «milieu ordinaire» pour l'année 2015-2016, contre 226 000 en 2012-2013. Pour autant, en 2015, le rapport du Commissaire aux droits de l'homme indiquait que 20 000 enfants handicapés se trouvaient sans solution de scolarisation en France. Nils Muižnieks s'inquiétait d'une «qualité de la scolarisation en milieu ordinaire» laissant à désirer. 37 % des enfants handicapés scolarisés le seraient «seulement à temps partiel» et 65 % d'entre eux n'auraient «pas accès aux activités périscolaires».

En mai dernier, François Hollande a annoncé lors de la quatrième Conférence nationale du handicap la création de 32 000 postes d'accompagnants supplémentaires sur les cinq prochaines années, dont plus de 6 000 dès la rentrée 2016. Aujourd'hui, ces accompagnants sont près de 90 000 en France (AVS et Accompagnants des Elèves en Situation de Handicap (AESH) confondus).

*Chiffres issus de la Conférence nationale du Handicap 2016

lefigaro.fr

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Accessibilité en voyage : le meilleur et le pire en Europe

Accessibilité en voyage : le meilleur et le pire en Europe

 

Résumé : Avec près de vingt villes visitées en France et en Europe, les globe-trotteurs Rudy, qui est en fauteuil roulant, et Julien, son frère, sont devenus des experts en matière d'accessibilité. Quels sont les exemples à suivre... et à ne pas suivre?

Par Handicap.fr / Kévin Murgue, le 


Barcelone, Lisbonne, Bruxelles, Venise… Rudy et Julien ont déjà réalisé près d'une vingtaine de voyages en France et en Europe. Des séjours un peu particuliers car ces deux frères mordus d'évasion (article ci-dessous) doivent s'adapter au handicap de Rudy. Atteint d'une forme rare de myopathie, le jeune homme de 25 ans vit en fauteuil roulant. Mais cela n'empêche pas ce duo d'accumuler les expériences touristiques dont ils font le compte-rendu sur leur site internet, Handilol (en lien ci-dessous), photos et vidéos à l'appui.

Handicap.fr les a croisés à Lyon où ils animaient un atelier, « D'ailleurs, il y a des exemples », lors des 3e Etats régionaux de l'inclusion organisés par l'Association des paralysés de France (APF) le 22 septembre 2015. Une conférence durant laquelle ils ont fait part des bonnes surprises rencontrées pendant leurs séjours… mais aussi des mauvaises. Nous leur avons donc proposés un petit jeu, celui de reconstituer, par thèmes, les voyages parfait et cauchemardesque en termes d'accessibilité pour une personne à mobilité réduite. Le train italien, le taxi lisbonnais, les rues barcelonaises… Julien passe au crible ces expériences européennes avant de – et c'est leur rêve – fouler, un jour, le sol américain.

Le train

Le meilleur : l'Italie. « Il existe un service d'assistance qui fait que nous pouvons prendre nos billets au guichet et partir un peu au dernier moment. Sur les grandes lignes, un espace conséquent est réservé pour les fauteuils roulants. J'aimerais cependant mettre un bon point au train bruxellois qui s'est armé d'une rampe d'accès pliable à roulettes, ce qui peut permettre à l'assistance de gagner du temps. »

Le pire : la France. « Aucun droit à l'imprévu puisqu'il faut contacter la gare 48 heures à l'avance, des élévateurs archaïques pour monter dans le train, des toilettes inaccessibles – notamment dans l'Eurostar et le Thalys –, un manque de place pour s'installer… Les nouveaux TGV sont un peu mieux mais ce n'est pas encore ça. »

L'avion

Le meilleur : Lisbonne (Portugal). « On a énormément apprécié le système de ceinture en croix dans l'ambulift (une navette monte-charge permettant l'accès dans l'avion, ndlr) qui rassure. Cependant, nous n'avons encore jamais vu de ceinture pour les jambes. Sinon, nous avons toujours pu utiliser un ambulift en voyage à l'étranger. »

Le pire : la formation des agents. « Une fois, alors que nous avions réservé et que tout était en ordre, on nous a dit que nous ne pouvions pas embarquer à cause de la taille du fauteuil. Nous avons donc dû annuler les billets et changer de compagnie aérienne. Les nouveaux horaires de vol étant très matinaux, cela nous a obligés à prendre une nuit d'hôtel à l'aéroport, augmentant ainsi nos dépenses. Plus généralement, c'est le manque de formation des agents qui m'exaspère. Ce n'est pas contre eux directement, mais ce n'est pas normal qu'ils soient si peu sensibilisés. Quand je vois qu'il m'a suffi de deux heures avec un kiné pour apprendre à bien transférer mon frère et qu'eux n'en sont presque pas capables à deux. »

L'hébergement

Le meilleur : Bologne (Italie). « Un rapport prix/accessibilité parfait. Pour 80 euros la nuit, nous avons eu droit à une grande chambre et, surtout, à une salle de bain très convenable : une pièce vaste, un siège de douche sur lequel Rudy pouvait s'asseoir et de la place dans la douche. Concernant le siège, il existe une astuce dont les hôtels devraient s'inspirer : qu'il soit amovible et non fixé au mur. »

Le pire : Amsterdam (Pays-Bas). « Pour ce voyage, nous avions décidé de tester Airbnb (site de location immobilière entre particuliers, ndlr). L'annonce disait que le logement était accessible, nous avions envoyé les mesures du fauteuil… Sauf que, sur place, il était impossible à Rudy de rentrer dans la salle de bain ! Le lavabo barrait totalement le passage. On a donc été obligé d'utiliser les toilettes publiques pendant notre séjour. Notre conseil, c'est d'envoyer une liste de questions (mesure des pièces, marches à l'entrée…) et de demander des photos de la salle de bain avant de réserver. »

Les transports en commun

Le meilleur : Barcelone (Espagne). « La montée dans le bus se fait facilement à l'aide d'une palette située sous le véhicule. Une fois à l'intérieur, surprise : deux emplacements pour PMR avec ceintures ! Nous n'avions encore jamais vu ça. Le métro n'est pas accessible de partout mais la grande majorité des quais sont rehaussés pour qu'ils soient à la même hauteur que l'appareil. »

Le pire : Bruxelles (Belgique). « Très peu de bus sont accessibles, ceci même quand ils sont munis d'une rampe amovible (cette dernière est très souvent hors service!). Le moitié des stations de métro environ ont un ascenseur mais il y a une lacune importante entre le quai et la rame, même chose pour les tramways. Résultat: nous avons boudé les transports et nous sommes déplacés à pieds et en fauteuil dans le centre. »

Le taxi

Le meilleur : Lisbonne (Portugal). « Le rapport/qualité prix est imbattable même s'il est vrai que la vie est moins chère au Portugal. Nous avons utilisé une compagnie adaptée dont un des chauffeurs nous avait laissé son numéro. On a donc régulièrement fait appel à lui. »

Le pire : Paris. « Si la prestation est très satisfaisante et complète (180 véhicules au total, ndlr), nous avons vécu une mauvaise expérience lorsque nous avons voulu relier Montmartre depuis la gare de Lyon. Nous avions donné rendez-vous au taxi à 9h30 mais il attendait depuis 9h et nous a fait payer 28 euros de temps d'approche ! Ce n'est pas admissible. »

La voirie

Le meilleur : Barcelone (Espagne). « C'est une ville qui, on le sent, a été sensibilisée au handicap. Tous les trottoirs sont abaissés, les allées au bord des plages sont goudronnées… Il est très facile d'y circuler. »

Le pire : Bruxelles (Belgique). « Que de difficultés pour se déplacer à pied ! Ce n'est pas digne d'une capitale européenne. Les trottoirs ne sont que très rarement abaissés, notamment près du Parlement européen. Un comble ! On a parfois dû rouler sur la route ou les pistes cyclables, ce que je ne conseille pas malgré tout. A Rome et à Florence, c'était aussi très compliqué mais elles sont considérées comme des villes-musées ; le problème est donc différent. »

Les loisirs

Le meilleur : l'Italie. « Le Colisée qui est accessible via un ascenseur, l'ancien théâtre de Fiesole qui s'est doté de quatre monte-charges… L'âge des monuments n'est finalement pas toujours une excuse ; ces exemples le prouvent. De plus, j'ai trouvé une initiative très intéressante au Palazzo Vecchio (Florence) où un ordinateur était disponible pour que les PMR puissent visionner des images des parties non accessibles du palais. Une idée dont beaucoup devrait s'inspirer ! (qui existe aussi en France, ndlr) »

Le pire : Disneyland Paris. « Nous n'avons pas pu faire de nombreuses attractions faute d'accessibilité. Surtout, celles qui sont adaptées demandent souvent que la personne soit capable de se transférer elle-même. Autant dire que, sans accompagnateur, il lui est difficile de s'amuser. Nous leur avons d'ailleurs envoyé un courrier de réclamation afin de faire part de nos remarques. »

 

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Nissan e.NV200 Evalia TPMR électrique (Nissan)

Modification structurelle de l'arrière du véhicule pour permettre l'accès et le transport d'un passager en fauteuil roulant grâce à l'adaptation ErgoMix : 2/3 places assises + 1 fauteuil, convertible 5 places assises avec rampe FasFlex (rabattable).

Cette transformation conçue et produite dans nos ateliers est homologuée CE et distribuée par votre concessionnaire Nissan, le décaissement offre de larges dimensions au passager en fauteuil roulant : 

  • 76 x 137 cm grâce aux ancrages de sièges escamotables
  • Hauteur utile de 145 cm

Le véhicule se recharge à 85% en 25 minutes sur une borne rapide (gratuit dans le réseau Nissan).

Coût d'entretien plus faible qu'un véhicule classique.

Le Nissan Evalia e-NV200 est également disponible en version ErgoMobil (4 places + 1 en FR).

Options possibles

  • Ceinture 3 points indépendante des sangles des retenue du fauteuil roulant
  • Films teintés sur vitrages
  • Future Safe
  • Pack PMR (marche pied + poignée)
  • Retenue fauteuil : sangle SE
  • Retenue fauteuil : sangles S4 AMF
  • Retenue du fauteuil roulant : sangles arrière escamotables
  • Retenue passager : têtière amovible pour fauteuil roulant

 

 

 Prix indicatif : 6620 € (peut varier suivant taille, options,...).

 

Nissan e.NV200 Evalia TPMR électrique (Illustration n° 1)

Informations et liens complémentaires