30/11/2016

Les comportements-défis - Analyser, comprendre et traiter (Stewart Einfeld, Eric Emerson)

Cet ouvrage est un condensé des connaissances actuelles en matière de trouble graves du comportement des personnes présentant une déficience intellectuelle.

Accessible, cet ouvrage offre une perspective globale sur la question des comportements-défis.
Partant des questions de définitions et d'épidémiologies, les auteurs abordent les différents modèles et leurs contributions dans la compréhension de ces troubles comportementaux.

Après avoir mis en évidence l'apport de l'évaluation fonctionnelle dans l'analyse des comportements-défis, les auteurs abordent les traitements médicamenteux ainsi que les approches comportementales.

La gestion du comportement en situation est traitée dans l'ouvrage autour de la question de la contention et des autres stratégies situationnelles.

Le dernier chapitre aborde une facette plus politique en dégageant une approche de santé publique, en particulier en évoquant les différents aspects d'un modèle de prévention.

Les comportements-défis - Analyser, comprendre et traiter (Illustration n° 1)

Auteurs

Stewart Einfeld est professeur à l'Université de Sidney en charge des questions de santé mentale. Il est l'auteur, parmi d'autres travaux, d'un outil d'évaluation des trouble du comportement (DBC - Development Behavior Checklit) dans la population des personnes avec déficience intellectuelle. Il est internationalement reconnu.

Eric Emerson est professeur émérite à l'Université de Lancaster (GB) ainsi qu'à 'Université de Sidney. C'est un spécialiste des questions de déterminants sociaux et de santé influençant le bien-être des personnes avec déficience intellectuelle. Parmi les questions auxquelles ils portent de l'attention, son apport au niveau des troubles graves du comportements est internationalement reconnu. Il a largement contribué à la définition et à la diffusion de la notion de comportement-défi.
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Les comportements-défis - Analyser, comprendre et traiter -  Stewart Einfeld, Eric Emerson - Préface de : Eric Willaye - Traducteur : Elsa Bouet - 2016 - Edition De Boeck Supérieur - 268 pages

18:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

Le cinéma français se mobilise pour le handicap

« J'ai le rôle. J'ai le rôle. » Ils ont le rôle… Tous le même. Enthousiasme délirant de quelques stars du cinéma français : Jean Dujardin, Kad Merad, Richard Berry, Elisa Tovati, Gérard Darmon, Julie Ferrier, Zinedine Soualem, Zoé Félix et Dominique Besnehard. Mais quel est ce rôle qui les met dans un tel état ? Réponse à la fin du clip : « Face au handicap, on a tous un rôle à jouer. Vous aussi, jouez votre plus beau rôle. » Percutant, efficace, réjouissant !

Perce-Neige mobilisé depuis 50 ans

On doit cette nouvelle campagne autour du handicap mental, qui sera diffusée sur le web du 28 novembre au 15 décembre 2016, à l'association Perce-Neige. Le 6 décembre 1965, le célèbre acteur Lino Ventura, père d'une petite fille handicapée, lançait un appel à la télévision pour sensibiliser l'opinion publique sur cette question. Cinquante ans plus tard, son combat reste d'actualité. Et ce sont des comédiens nouvelle génération qui reprennent le flambeau. « En 2016, il faut encore plus que jamais réveiller les consciences, créer de l'engagement et recruter de nouveaux donateurs », explique l'association dans un communiqué. Parce que le combat contre l'indifférence est sa priorité, Perce-Neige a donc décidé de réunir à nouveau la famille du cinéma pour rendre hommage à son fondateur en mettant en scène les nouveaux visages du 7e art.

Par un réalisateur césarisé

La réalisation de ce film a été confiée à Xavier Giannoli, César du meilleur réalisateur et du meilleur film pour Marguerite. Bruno Solo prête également sa voix pour un spot radio de 30 secondes qui sera diffusé en décembre sur les grandes ondes. Un site dédié est ouvert pour l'occasion (en lien ci-dessous) qui invite les internautes et le grand public à se mobiliser. Et l'association Perce-Neige d'affirmer : « Si chacun joue un rôle, les mentalités face au handicap peuvent évoluer et changer ».

18:13 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Rollator - Chariot de course Rollz Flex (Mobio)

Déambulateur alliant stabilité d'un déambulateur et praticité d'un chariot de course. Il permet aussi les pauses à tout moment et en droit grâce à son siège.

Léger (6,9 kg) et pliable dans sa largeur, le rollator Rollz Flex se range et se transporte aisément.

Le déambulateur Roll Flex est doté "d'aides trottoir" pour vous aider à franchir les obstacles comme les bordures de trottoirs ou des petites marches.

Caractéristiques du déambulateur Roll Flex

  • Grand sac : avec une contenance de 25 litres, il peut accueillir 20 kilos de marchandise.
  • Doté d'un siège : à tout moment et lieux vous pouvez vous reposer. Les poignées se rabattent pour servir de dossier.
  • Freins de parking : pas besoin de se soucier du rollator à l'arrêt, ou lors de vos pauses.
  • Maniable : grâce à des pneus en caoutchouc souple et ses roues pivotantes.
  • Adaptable à son utilisateur : les poignées ergonomiques sont réglables en hauteur.
  • Compact : le rollator se plie dans la largeur et tient debout lorsqu'il est plié.
  • Assistant : aide pour franchir les obstacles comme les trottoirs et les marches

Fiche technique du déambulateur Roll Flex

  • Poids : 6,9 kg
  • Poids maximum de l'utilisateur : 125 kg
  • Poids maximum dans le sac : 20 kg
  • Largeur : 62 cm
  • Hauteur des poignées : réglable de 80 à 102 cm
  • Deux couleurs disponibles : gris et pourpre



Prix indicatif : 400 € (peut varier suivant taille, options,...).

Informations et liens complémentaires

P. Croizon : dévoile des jouets et poupées "handicapés"

Résumé : Le handicap est parfois "un jeu d'enfant". Dans sa chronique du 22 novembre 2016 du Magazine de la santé, Philippe Croizon dévoile les jouets et poupées conçus à l'image des enfants différents. Des idées pour Noël, sujettes parfois à polémique..

 

Philippe, c'est bientôt Noël alors vous avez décidé de retomber en enfance…
En effet, je vais vous présenter de jolies poupées et plein de figurines.

C'est très touchant, Philippe, de vous voir faire mumuse en direct mais j'ai peur que vous ne soyez un peu hors-sujet. Quel rapport avec le handicap ?
Vous allez comprendre… Je ne suis pas là pour vous parler de la sublime Barbie, aussi blonde, parfaite, qu'anorexique, ou du super-héros bardé de pectoraux mais de tous ces jouets qui sont conçus à l'image des enfants en situation de handicap.

Ah bon, cela existe ?
Oui, c'est une nouvelle tendance, un peu timide mais qui commence à prendre de l'essor au point que certaines multinationales du jouet s'y mettent. La plus emblématique d'entre elles, c'est Lego. En 2016, la célèbre marque danoise lance sa boite « City » dans laquelle les enfants pourront découvrir une figurine en fauteuil roulant. Qui a le sourire aux lèvres…

Comment est née cette idée ?
On la doit à une campagne menée en Angleterre, « A toy like me », c'est-à-dire, en français, « Un jouet comme moi ». Elle travaille sur la représentation positive des personnes handicapées dans la société et, parce qu'elle juge essentiel de sensibiliser les futurs citoyens dès l'enfance, promeut les jouets à l'image des enfants différents. Il a fallu la mobilisation du web et une pétition signée par plus de 20 000 internautes, lancée en 2015, pour que l'univers du jouet commence à prendre en compte cette question.

Un autre « monstre » du jouet s'empare également du concept, c'est Playmobil.
Oui, ce fabricant a, lui aussi, rejoint cette campagne et lancé des bonshommes en situation de handicap : figurines en chaise roulante ou tenant un chien-guide. Ses designers reçoivent une centaine de lettres et de dessins d'enfants par mois, qui expriment leur souhait sur les thèmes avec lesquels ils aimeraient jouer. Et pas seulement des pirates, des chevaliers et des princesses…

Vous avez reçu, par exemple, leur nouvelle boite « hôpital pédiatrique ».
Pour Playmobil, il s'agit d'un thème de la vie moderne, tout comme la boite « radiologie » ou « maternité ». Cela permet aux enfants de s'inventer des histoires ancrées dans la vie réelle, et éventuellement aux parents de dédramatiser une future hospitalisation ou de parler plus sereinement de problèmes de santé avec leurs enfants. Mais aussi de la manière de se comporter face aux handicaps des autres.

En Angleterre, un fabricant va encore plus loin en proposant des poupées sur mesure, avec un handicap au choix…
Il s'appelle Makies. Elles portent une tâche de naissance, une cicatrice, une prothèse auditive ou se déplacent avec une canne. Une version en fauteuil roulant est même annoncée par la marque. Le fabricant utilise des imprimantes 3D pour pouvoir proposer des modèles uniques ; les parents peuvent ainsi commander ces « Makies dolls » sur mesure au prix de 69 livres. Livrées en moins d'une semaine !

Mais ceux qui frappent très fort, ce sont les Suédois. Ils lancent une poupée « attardée » qui n'est pas du goût de tous.
Ce surprenant poupon porte le nom de Gil. Le message, affiché sur l'emballage, ne fait pas vraiment dans la dentelle : « Traitez-la comme une vraie débile » ! Elle est vendue par la Coopérative de Gothenburg pour la vie indépendante des personnes handicapées, spécialiste de la diffusion de matériel spécialisé. L'association, refusant toute forme de discrimination positive, a décidé de créer cette poupée « attardée ». Ce parti-pris a suscité, évidemment, une vaste polémique internationale mais, en attendant, plus de 300 pièces ont été écoulées.

Et pourquoi pas une poupée porteuse de trisomie 21 ?
Eh bien elle existe, depuis 2013. Cette idée inédite est celle de la maman de Hannah, une américaine atteinte de trisomie 21. Elle souhaitait que sa fille, âgée de 13 ans, puisse choyer un poupon qui lui ressemble. Après s'être assurée qu'aucun modèle n'existait sur le marché et face au succès rencontré par son prototype, elle a décidé de créer une ligne dédiée. Elle se décline en deux versions, boy or girl !

Maintenant, vous allez nous proposer la minute émotion….
C'est en effet l'histoire d'Emma, une petite fille texane qui reçoit le jour de son anniversaire une poupée qui lui ressemble (article et vidéo en lien ci-dessous). Elle est amputée d'une jambe, comme elle. Submergée par l'émotion, elle ne cesse de répéter « Merci ! Merci de l'avoir faite tout comme moi ! ». Cette commande sur mesure a été réalisée par une société spécialisée dans les prothèses… à taille réelle !

Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette option fait polémique puisque certains recommandent de ne pas offrir de jouet handicapé à un enfant handicapé…
En effet, de nombreux psys assurent qu'un enfant rêve de grandeur et de pouvoirs. Le super-héros ou la princesse incarnent une sorte d'idéal qui l'aide à supporter les frustrations et lui donnent envie de grandir. Or ce type de personnage, qu'il voit comme plus « faible », l'enfermerait dans son image de personne invalide. Il risque aussi de penser que ses parents, son entourage ne le voient que comme ça. En réalité, les jouets « handicapés » sont très utiles mais pour les enfants valides afin de les sensibiliser à la situation de handicap et ainsi en faire une situation « normale » !

Et puis, en dehors des « jouets en situation de handicap », il y aussi tous ceux qui sont conçus pour les enfants handicapés…
Oui, ils proposent des textures, des formes, des utilisations adaptées qui permettent d'éveiller les aptitudes des enfants, quelles que soient leurs fragilités. Il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les sens. Des distributeurs se sont spécialisés sur ce marché, en France, comme Hoptoys ou Oxybul.

 

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Sur Handicap.fr

18:03 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0)

Un prix qui récompense l'innovation au service du handicap

Résumé :L'innovation au service de la maladie et du handicap ! Pour ses dix ans, les Prix Atout soleil récompensent une quinzaine d'associations qui mettent les nouvelles technologies au service des publics fragilisés. Cérémonie le 1er décembre 2016 à Paris

Impression 3D de prothèses personnalisées pour les enfants, application d'évaluation des troubles autistiques, hackathon mondial pour l'accessibilité de logiciels libres, logiciels de commande oculaire, objets connectés, robots... L'innovation et le numérique sont indéniablement porteurs de progrès significatifs pour les personnes handicapées. C'est ce type d'initiatives que souhaitent mettre en lumière les Prix Atout Soleil, organisés par GPMA et soutenus par Generali.

Pour cette 10e édition, le jeudi 1er décembre 2016 à la Salle Wagram (Paris), à partir de 18h45, 15 associations menant des actions au profit des personnes les plus fragilisées seront ainsi récompensées. Une dotation de 180 000 euros pour 15 lauréats. Un table ronde accueillera, notamment, Pierre Giorgini, le professeur Arnold Munnich et Charlotte de Vilmorin, fondatrice de la start-up Wheeliz.fr, plateforme de location entre particuliers de véhicules adaptés aux personnes à mobilité réduite.

Depuis le lancement du Prix Atout Soleil, 134 associations ont été primées. Un total de plus d'un million d'euros en dix ans.

17:58 Publié dans innovation | Lien permanent | Commentaires (0)