03/06/2017

tous égaux

12311177_1159424327420439_8924115372101386080_n.jpg

10:39 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

27/05/2017

Hand spinner et autisme : gadget ou dispositif thérapeutique ?

XVMe5df5d50-3bae-11e7-b5b5-21a5cdc791d1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commercialisé en France depuis environ 2 mois, le hand spinner est qualifié de «dispositif possédant des vertus apaisantes» voire thérapeutiques, notamment pour les enfants avec autisme.

Petite toupie plate constituée de 3 branches tournant sur elle-même grâce à un système de roulement à billes, le hand spinner est le nouveau gadget tendance. On le retrouve chez les plus jeunes, dans les écoles et les cours de récréation mais aussi chez les plus grands, lui prêtant des bienfaits déstressants et relaxants. Les parents d’enfants avec autisme ou ayant des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) parlent aussi «d’un moyen d’aider leurs enfants à se concentrer», d’autres expliquent qu’il «fixe la concentration et les apaise en procurant un bien-être tactile» ou bien encore qu’il s’agit «d’un moyen de canaliser leur énergie».

Il n’existe cependant, pour le moment, aucune étude scientifique mettant en évidence les vertus tant vantés du hand spinner. Que dire donc de ces témoignages?

Le hand spinner: un jouet sans propriétés thérapeutiques avérées

«Le hand spinner reste de l’ordre du gadget tendance» déclare Nathalie Franc, pédopsychiatre au CHU de Montpellier. Cette spécialiste des troubles de l’attention avait déjà évoqué l’absence d’études scientifiques et par conséquent de données cliniques concernant les apports de ce jouet chez les enfants avec autisme ou TDAH. Nathalie Franc établit une «connexion» entre la stéréotypie dont font preuve certains enfants avec autisme (le fait de répéter certains mouvements, comme le balancement des jambes) et l’idée d’exploiter l’action rotative continue de la toupie pour canaliser leur instabilité motrice. Mais elle demeure très claire sur un point: «Cela reste un postulat uniquement. On ne peut rien dire sans données scientifiques (...) ce n’est qu’un jouet pour le moment».

C’est également l’avis du psychiatre nantais Olivier Bonnot, travaillant avec les enfants et adolescents. Le spécialiste place même le hand spinner au même niveau que les bracelets raimbow loom (des petits élastiques qui se combinent pour fabriquer des bracelets): «Ce sont des objets qui ont beaucoup plu, dont on a beaucoup parlé et auxquels on a prêté des avantages mais que l’on a oublié aujourd’hui. Je parie que d’ici la fin de l’été, il en sera de même pour le hand spinner. Certes, il focalise l’attention, il ne fait pas de mal, il n’est pas dangereux mais ce n’est qu’un adjuvant et en aucun cas un dispositif médical».

Pour déterminer si cette toupie a une quelconque efficacité thérapeutique, il faudrait la comparer avec un autre objet dont les effets sur l’anxiété ont été démontrés et voir s’il y a des différences significatives entre les deux dispositifs. Et si un effet est établi, il faudrait ensuite pousser la recherche pour comprendre son mode de fonctionnement.

Une étude américaine publiée en 2016 dans la revue Child Neuropsychology met en avant le fait qu’une activité physique permettrait d’avoir un meilleur contrôle cognitif dans les cas de troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité. «Une activité motrice devant être bien plus importante que celle consistant à faire tourner un hand spinner» déclare le professeur Dustin E. Sarver (University of Mississippi Medical Center), également auteur d’une étude sur les TDAH.

A ce jour, cette toupie n’est donc qu’un simple dispositif d’amusement sans propriétés thérapeutiques mais avec lequel il est cependant possible de bien s’amuser, notamment en réalisant tout une multitude de figures, comme le démontre le nombre élevé de vidéos à ce sujet sur le web.

Un produit issu d’un duo mère-fille

C’est en 1997 qu’est né le hand spinner mais sous une toute autre forme que celle que l’on connaît aujourd’hui. Fait de journaux et de morceaux d’adhésifs, il fut mis au point par une mère de famille américaine, Catherine Hettinger. Souffrant de faiblesses musculaires, Catherine peinait à jouer avec sa fille. Elle avait donc cherché à créer un jouet avec lequel elles pourraient s’amuser toutes les deux.

En raison de problèmes financiers, la toupie ne fut pas commercialisée tout de suite. Ce ne sera donc que 20 ans plus tard que le jouet fera le bonheur des enfants dans les cours de récréation.

10:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

19/05/2017

soprano - je roule


18:14 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

elles ont fait de leur handicap une force... documentaire

Samedi 20 mai à 21h30, ne manquez pas le documentaire "les vies dansent, elles ont fait de leur handicap une force" sur Public Sénat. Rediffusions prévues dimanche 21 mai à 9H, samedi 27 mai à 23H15, dimanche 28 mai à 18H.
 

17:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

08/03/2017

Être femme aujourd’hui en situation de handicap

Certaines ont un handicap. D'autres ont un enfant handicapé. D’autres luttent contre les causes de handicap. Elles sont épouses, mamans, kinésithérapeutes, sages-femmes ou écolières. Mais elles sont surtout femmes. Des femmes qui doivent affronter au quotidien les difficultés posées par le handicap. Des femmes-courage, qui méritent bien, le temps d'une journée, que l’on parle d’elles !

Quelles sont les spécificités d’être femme et en situation de handicap ?
Déjà être femme c’est pas évident alors en situation de handicap, je vous laisse imaginer. A la discrimination du sexe s’ajoute celle du handicap. On parle de double discrimination. Aujourd’hui ce n’est pas un scoop, les femmes n’ont toujours pas les mêmes droits que les hommes d'autant plus si ces dernières sont handicapées.

Il existe une association FDFA, Femmes pour le Dire Femmes pour Agir (Tél. 01 40 47 06 06) qui est constituée de femmes en situation de handicap quel est donc son objet ?
Effectivement : FDFA est une association qui, pour l’instant, se situe à Paris et qui aide et accompagne les femmes en situation de handicap dans la valorisation et l'estime de soi, et plus particulièrement pour celles qui ont subi ou subissent des violences. Il faut savoir que, 72% des femmes en situation de handicap subissent des maltraitances physiques, mais également psychiques. Elles viennent de groupes, de l’hôpital, de la famille… Je pense qu’aujourd’hui il faut vraiment faire attention à cette question de la maltraitance.  

Dans quelle mesure les femmes sont-elles plus concernées par les violences que les hommes ? 
Une femme en situation de handicap est beaucoup plus vulnérable qu’une femme valide. Même si la femme valide est elle-même plus vulnérable
que l’homme. Une fille en fauteuil roulant ou même aveugle peut facilement se faire agresser physiquement. Elle est sans défense. Dans les institutions de femmes handicapées, ce sont surtout les femmes, et les petites filles qui se font violer ou abuser sexuellement. Les garçons aussi.
Mais plus grands, ils vont souvent pouvoir se défendre. Alors qu’une fille subira encore ces violences en tant que femme.

Face aux discriminations que vous pointez là, que pourriez vous nous ajouter ?
Fort heureusement cela évolue puisque de plus en plus les femmes handicapées d'aujourd'hui aiment, militent, vivent, s'amusent et se battent au quotidien afin d’afficher leur féminité car nous ne sommes pas que des cuisinières, des mamans, des épouses, des femmes de ménage mais des femmes qui s’assument et nous revendiquons !

16:49 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)