01/09/2016
paralympiques de Rio - le clip qui déchire ...
coup d’envoi des Jeux paralympiques de Rio, la chaîne de télévision britannique Channel 4 a posté une bande-annonce au rythme endiablé qui met à l’honneur des athlètes handisport et des personnes en situation de handicap dans leur vie quotidienne.
Éblouissant !
Une pilote d'avion sans bras, un boxeur porteur de trisomie 21, un crooneur paraplégique, un danseur de claquettes unijambiste… Mais aussi des judokas, nageurs, pongistes, sauteurs, archers. Tous handicapés ! Quatre ans plus tard, les Superhumanssont de retour, et scandent à tue-tête : « Yes I can »(Oui je peux).
Tout est possible
Sélectionnés par Channel 4, ils incarnent, à moins de deux mois des Jeux paralympiques de Rio, ces talents qui contribuent à battre en brèche les idées reçues sur les personnes handicapées. Tous se donnent à fond sur le classique de Sammy Davis Jr de 1964, orchestré avec brio par un groupe de seize musiciens en situation de handicap. Une vingtaine de champions se sont ainsi prêtés au jeu de cette comédie musicale punchy. Jusqu'au moment où… Silence, parenthèse ! Un jeune postulant face à un recruteur s'entend répondre : « No you can't » (Non vous ne pouvez pas). Porte close, destin brisé ? Never car la musique repart de plus belle et, sur un tempo fringant, laisse envisager tous les possibles…
Londres, sans précédent
Déjà en 2012, la première campagne britannique de promotion autour des Jeux de Londres, sur le thème « Meet the superhumans » (A la rencontre des super-humains), avait contribué à donner une autre image du handicap, où la performance primait sur la « déficience ». Rappelons qu'à Londres, 2,7 millions de tickets avaient été vendus pour assister aux épreuves paralympiques, le taux de remplissage des enceintes sportives (95%) s'élevant à un niveau pratiquement équivalent à celui des Jeux olympiques. Avec 11,2 millions de téléspectateurs, la chaîne britannique Channel 4 avait, par exemple, battu son record d'audience depuis dix ans. Après les Jeux de Londres, 81% des Britanniques estimaient qu'ils avaient eu un impact significatif pour améliorer la perception des personnes en situation de handicap.
Dernière ligne droite avant Rio
En 2016, même combat et nouveau slogan : « We are the superhumans » (Nous sommes les super-humains). Trois minutes savoureuses et énergiques, dernière ligne droite avant Rio, du 7 au 18 septembre 2016. Tous les profits de ce clip (également en version sous-titrée et audiodécrite en anglais), mis en ligne le 14 juillet, seront reversés à l'association paralympique britannique. Sur le site dédié (en lien ci-dessous), de courtes vidéos présentent plus en détails certains de ces protagonistes fascinants.
Voir la vidéo We're The Superhumans | Rio Paralympics 2016 Trailer
16:22 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)
L’Amour est dans le pré
Julien, candidat handicapé, a ému les téléspectateurs
La saison 11 de L’Amour est dans le pré a redémarré lundi 11 juillet sur M6. Julien, 32 ans, agriculteur en situation de handicap, a ému ses prétendantes et les téléspectateurs. Sur les réseaux sociaux, les gens l’encouragent et souhaitent qu’il trouve le “soleil de sa vie”. Réponse dans quelques semaines.
On l’avait découvert en janvier. Julien, 32 ans, éleveur de vaches allaitantes en région Alsace -Champagne-Ardenne – Lorraine. En situation de handicap suite à une grave chute de six mètres, le jeune homme tentait sa chance dans la 11e saison de L’Amour est dans le pré, émission phare de M6. Son rêve ? Se marier et fonder une famille, expliquait à l’animatrice Karine Le Marchand celui qui espère pouvoir emmener son amoureuse à Lourdes où il se rend chaque année depuis son accident.
Charmeur, drôle, le trentenaire avait conquis les téléspectateurs après ce premier passage télévisé dans L’Amour est dans le pré. Le charme ne s’est pas brisé et le public a plébiscité de nouveau le jeune agriculteur sur les réseaux sociaux lors de la reprise de l’émission.
16:08 Publié dans Jolies histoires | Lien permanent | Commentaires (0)
Sclérose en plaques : une nouvelle piste de traitement
Un espoir pour tous les malades. Des chercheurs de l’Inserm ont développé un anticorps-médicament, le Glunomab. Il pourrait s’avérer être un traitement pour tous les malades souffrant de sclérose en plaques. Pour le moment, les premiers tests ont été effectués chez des souris avec un modèle expérimental de sclérose en plaques. Et les résultats sont concluants. Les premiers essais sur l’homme devraient être effectués assez rapidement. En détail, ce nouveau traitement permettrait de ralentir la progression de la maladie. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue médicale Brain. Ces travaux ont fait l’objet d’une demande de brevet.
Cité par France Info, le chercheur à l’Inserm Fabien Docagne détaille cette découverte : « C’est un système de clé et de serrure qui existe au niveau de cette paroi et qui va permettre à ces cellules de passer à l’intérieur du cerveau. On a également trouvé un médicament qui va être capable de bloquer cette serrure et qui va donc empêcher les cellules de rentrer à l’intérieur du cerveau, et donc, d’attaquer nos cellules nerveuses. »
Sclérose en plaques : la maladie du jeune adulte
Comme le rappelle l’Inserm, la sclérose en plaques se caractérise par une destruction de la myéline, la gaine qui entoure les neurones. La maladie se manifeste par poussées. Elle représente la première cause de handicap sévère non traumatique chez les trentenaires. De ce phénomène résulte des troubles moteurs, sensitifs et cognitifs. Actuellement, il n’existe pas de traitement pour lutter contre la progression de la maladie. Les médicaments permettent uniquement de réduire les poussées et d’améliorer la qualité de vie des patients. Signalé par Johanna Amselem
À lire sur France Info
16:04 Publié dans médecine | Lien permanent | Commentaires (0)
Association des Paralysés de France
HandiDon 2016 : c’est parti !
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Une chance pour vous, une chance pour nous !
On compte sur vous :-)
16:00 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0)
Adolescents en situation de handicap et puberté
Comme si la puberté ne suffisait pas à elle seule, elle confronte aussi les jeunes personnes handicapées à un tout autre défi. Lorsqu’elle s’installe, plus rien n’est pareil.
La puberté représente une étape importante entre l’enfance et l’âge adulte; une phase nécessaire, par laquelle tous doivent passer un jour ou l’autre. La puberté est un processus de mûrissement, pendant laquelle se développe la maturité sociale, psychique et, surtout, physique.
Education ciblée à l’encontre des peurs et des agressions
Le développement du corps physique, en particulier, peut causer plus de troubles aux enfants handicapés, en particulier lorsqu’il s’agit de déficience intellectuelle. En effet, il peut arriver qu’un décalage soit observé entre l’âge sexuel et l’âge mental de l’adolescent. Les importants changements d’ordre physique ne peuvent être gérés et sont souvent source de craintes, d’insécurité, voire de dégoût.
C’est pourquoi il est important d’informer les jeunes suffisamment tôt. Il ne s’agit pas uniquement de préoccupations d’ordre sexuel, mais également des changements corporels, tels que les premières menstruations chez les filles et les premières éjaculations chez les garçons.
Il est tout aussi important de fournir des informations sur les méthodes de contraception, et, en ce qui concerne les jeunes filles, de s’assurer qu’elles consultent une gynécologue. Car soyons sincères, les adolescents ont leurs propres idées, et rien ne les empêchera d’avoir une relation sexuelle si cela est ce qu’ils désirent. Mieux ils sont informés, mieux ils pourront ainsi se protéger contre d’éventuelles agressions, contre une grossesse non désirée, ou encore contre les maladies transmises sexuellement.
Le plaisir de découvrir son propre corps
La masturbation est, aujourd’hui encore, un sujet tabou, bien que des études révèlent que 95% des jeunes hommes et 60% des jeunes femmes la pratiquent régulièrement. Pour la grande majorité d’entre eux, il va sans dire que cela se passe en privé.
«Les jeunes personnes atteintes de déficience intellectuelle ne font aucunement attention à l’heure ou à l’endroit», explique Carmen Wegmann, psychologue chez insieme. C’est pourquoi il arrive parfois que ces jeunes se masturbent en public, simplement parce qu’ils en ont envie. Les parents ou accompagnateurs doivent alors faire comprendre au jeune qu’il est normal de se masturber, que cela toutefois est un acte privé et qu’il doit se faire à la maison.
Le premier amour est souvent source de fortes émotions.
A la recherche de sa propre identité et du premier amour
La puberté est également synonyme de la recherche du moi. Qui suis-je, qui voudrais-je devenir ? «Il arrive souvent que les jeunes se comparent entre eux et qu’ils cherchent à reproduire un idéal inatteignable», explique Carmen Wegmann.
Toutefois, un handicap physique établit une distinction sans équivoque par rapport à d’autres personnes non handicapées, ce qui peut représenter un fardeau lourd à porter pour de nombreux jeunes. Pour eux, les images idéalisées telles que transmises par les médias sont pratiquement inatteignables. C’est pourquoi il est important de renforcer leur sentiment d’estime de soi. Ils doivent prendre conscience qu’ils sont irremplaçables et dignes d’être aimés, qu’ils peuvent atteindre leurs objectifs et qu’ils peuvent être autonomes.
Un peu plus tard, lorsque dans la plupart des classes se forment les premiers couples, de nombreux jeunes en situation de handicap doivent apprendre à encaisser les premiers refus. Leur différence est alors trop repérable et devient source de problèmes.
Le dialogue avec d’autres jeunes du même âge et dans une situation similaire de handicap est alors d’autant plus important ; en effet, ils ne se distinguent pas les uns des autres en raison de leur handicap, et peuvent ainsi se concentrer sur les changements d’ordre physique et sociaux. Les jeunes peuvent ainsi prendre conscience de qui ils sont, sans constamment être réduits à leur handicap.
Que peuvent faire les parents ?
Tous les jeunes ont besoin d’un accompagnement pendant la puberté : certain plus, d’autres moins. Carmen Wegmann explique: «Les parents doivent apprendre à lâcher prise, à laisser grandir leur enfant, sans toutefois le laisser tomber; les adolescents ne veulent plus de la bienveillance surprotectrice de leurs parents, mais tiennent encore à la sécurité émotionnelle qu’ils leurs témoignent.» Pendant cette période, les parents se doivent d’être patients et compréhensifs, tout en mettant encore certaines limites. L’accompagnement d’un jeune doit être à l’image du jeune en devenir, c’est-à-dire une personne qui n’est plus un enfant, mais pas encore un adulte.
15:32 Publié dans vie sexuelle et sites de rencontre | Lien permanent | Commentaires (0)