31/07/2017

MarioWay, un fauteuil pour changer le rapport des handicapés au monde

(AFP) - Pendant près de 20 ans, Mario Vigentini a travaillé auprès de jeunes handicapés. Confronté à leurs problèmes quotidiens, cet Italien a eu l'idée de créer un fauteuil roulant complètement innovant afin d'améliorer leur vie et changer le regard porté sur eux.

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Ce fauteuil électrique sur deux roues --au lieu de quatre--, à l'assise ergonomique et au design moderne, s'inspire des Segway, ces moyens de transports électriques qui permettent de visiter une ville en restant debout.

Ses avantages: un guidage sans les mains, un confort amélioré, mais aussi une assise plus haute permettant à la personne handicapée d'être à la hauteur des valides et réaliser des tâches de la vie quotidienne, comme commander un café au comptoir d'un bar ou prendre un livre dans une étagère en hauteur, tâches quasi impossibles habituellement.

L'initiative a été présentée en juin aux ministres des Transports du G7 à Cagliari (Sardaigne) comme un exemple emblématique d'innovation au service de la mobilité.

L'objectif était de créer "un outil d'intégration sociale", explique à l'AFP Mario Vigentini, 45 ans, rencontré au siège de son entreprise à Bergame (nord).

Marioway est "le résultat de mon travail d'éducateur pendant près de 20 ans auprès de jeunes handicapés, tant mentaux que physiques, explique-t-il, ce fut une aventure extraordinaire".

Pourtant, "quand je les accompagnais en dehors du centre (...) je voyais que l'attitude des gens était pleine de préjugés. Dans le meilleur des cas, ils s'approchaient d'eux comme d'un enfant", raconte-t-il, comme si l'asymétrie physique créait une asymétrie relationnelle.

- 'Extraterrestre' -

Il réfléchit alors à la manière de changer les choses, et lui vient l'idée d'"essayer de mettre un siège ergonomique -- comme ceux venus des pays nordiques qui étaient très à la mode dans les années 90 -- sur un Segway".

"Neuf personnes sur dix à qui je parlais de cette idée me regardaient comme si j'étais un extraterrestre", raconte-t-il. Mais quelqu'un lui suggère de participer à un concours de start-up à Naples (sud) en 2012: il arrivera en finale.

De là, une équipe se met en place, travaillant notamment sur l'ergonomie, en collaboration avec une dizaine d'handicapés.

Dans un fauteuil traditionnel, "la personne se trouve dans une posture où tous les angles sont fermés. Les organes de la partie haute du tronc sont compressés", tandis que "la quasi totalité du poids repose sur l'ischion", un os du bassin, explique-t-il.

Une position qui "aggrave les pathologies des personnes handicapées et en induit d'autres, sur le plan digestif, respiratoire, urinaire ou circulatoire", note-t-il, ajoutant qu'elle favorise également l'atrophie des muscles des jambes.

"MarioWay fait exactement le contraire. Tous les angles sont ouverts, la partie haute du tronc est redressée..." avec tous les bénéfices inhérents pour la santé, affirme M. Vigentini.

- 'Dé-getthoïser' -

La mobilité est intuitive, MarioWay étant équipé de "capteurs qui lisent la position du corps": "Si je bouge légèrement en avant la partie supérieure du tronc, MarioWay avance légèrement, même chose pour bouger en arrière, tandis que pour aller sur le côté, il suffit de bouger légèrement le bassin à droite ou à gauche", explique Flaviano Tarducci, chargé du développement de l'entreprise.

Ce dispositif favorise l'autonomie, permettant de réaliser des gestes représentant jusqu'alors un parcours du combattant, comme ouvrir et passer une porte, ou transporter un verre, ou même de jouer au basket.

Dans le but de "dé-getthoïser" le fauteuil roulant, qui n'avait quasiment pas évolué en près d'un siècle, l'équipe a beaucoup travaillé sur le design -- un temps même avec une entreprise customisant des Harley Davidson.

En raison de l'importance du travail artisanal, MarioWay, qui a commencé à être commercialisé il y a quelques semaines, coûte 19.300 euros, alors que le prix d'un fauteuil roulant électrique va de 1.500 euros, pour un modèle très basique, à 30.000 euros.

Mais "nous faisons tout notre possible" pour atteindre un "prix plus démocratique" --l'objectif est autour de 10.000 euros-- en concluant un accord avec un partenaire industriel, précise M. Vigentini.

En rêvant qu'un jour MarioWay, qui se déplace à 20 km/h avec une autonomie de 30 kilomètres, puisse être utilisé dans les centres urbains, y compris par les valides, permettant ainsi de ne plus faire de différence entre handicapés et non-handicapés.

22/07/2017

L’ANCV oeuvre aux vacances des plus fragiles…

Alors que nous sommes au cœur de l’été, beaucoup d’entre-vous n’ont pas la possibilité de partir en vacances. Louer un logement, payer les frais de transport, s’offrir quelques extras, voilà autant de dépenses qui sont trop onéreuses pour beaucoup de français, notamment pour ceux qui sont touchés par le handicap et vivent avec de faibles allocations. C’est en partant de ce constat que l’ANCV (Agence Nationale pour les Chèques Vacances) s’emploie depuis 30 ans à favoriser le départ du plus grand nombre en vacances, en soutenant des projets personnels ou associatifs…

Soumettez votre projet de vacances et évadez-vous…

Le logo de l'ANCV...

Partir en vacances à la mer ou la montagne n’a pas seulement pour effet bénéfique de donner des couleurs à la peau et d’en prendre plein les yeux ! Si ces agréments sont bien entendu une source de motivation importante, l’ANCV note aussi que les vacances sont un excellent moyen de renforcer les liens sociaux et familiaux, de remobiliser les personnes par la mise en place d’un projet, de renforcer les compétences des estivants et de donner les aptitudes à être transférables ailleurs que chez soi… Avouons que ces objectifs sont parfaitement adaptés aux personnes à mobilité réduite à faibles revenus qui sont souvent cantonnées chez elles sans réelles activités.

En éditant les chèques vacances accessibles à tous les travailleurs, l’ANCV récolte des fonds qui sont donc reversés aux plus démunis. Mais comment cela fonctionne-t-il exactement ? Si vous pensez être concerné, commencez tout d’abord par élaborer les grands traits d’un projet de vacances. La mer et la montagne ne sont pas les seules destinations possibles, n’oubliez pas que la campagne proche de chez vous peut tout aussi bien être un vrai lieu d’évasion.
Ensuite, inutile de contacter directement l’ANCV. Son action est mise en œuvre par des partenaires, grandes associations nationales ou structures locales qui sont directement en contact avec le public concerné. Pour connaître la liste des partenaires à contacter, cliquez ici.

C’est ensuite avec ces partenaires locaux, avec lesquels vous êtes peut-être déjà en contact, que votre dossier d’aide au projet vacances doit être constitué. Vous êtes ainsi accompagnés par les personnes compétentes qui pourront vous aider à construire un projet réaliste en fonction de vos besoins, de votre handicap et des aides possibles.

Offrez-vous de belles vacances avec l'ANCV !

Crédit photo : ancv.com

Vous rêvez de partir en vacances mais vous vous êtes toujours refusé à le faire par manque de moyens ? Pensez aux aides de l’ANCV et offrez-vous un moment de détente !

12:33 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

En 2024, Garches, "l'hôpital du handicap" va fermer

En 2024, l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches (92) fermera définitivement ses portes, suite à une décision de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). Cet établissement, qui accueille des patients depuis les années 30, est un centre de référence dans le domaine du handicap ; il abrite, notamment,  un Centre d'essai des fauteuils roulants, initiative unique en Europe, qui permet de tester plus de 200 modèles (article en lien ci-dessous). Les services de l'établissement déménageront à l'hôpital Ambroise-Paré, situé à Boulogne-Billancourt (92). « Nous avons appris la nouvelle le 10 juillet, a confirmé un délégué syndical de la CFDT au quotidien Le Parisien. Nous n'avons pas beaucoup de détails pour l'instant. »

Plus de locaux à Boulogne

C'est dans un souci d'économies et de bon sens que l'AP-HP dit avoir pris cette décision. L'organisme prévoyait initialement de construire davantage de locaux à Garches. Ce projet aura bien lieu mais sur le site de l'hôpital Ambroise-Paré, confirme Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP dans un courrier adressé à ses collaborateurs en date du 12 juillet 2017. La CFDT ne s'est pas prononcée à ce sujet pour le moment. « Nous attendons d'en savoir plus avant de nous prononcer », explique un syndicaliste au Parisien. L'AP-HP, de son côté, estime « cohérent » de réunir sur un seul et même site le personnel et les patients des deux centres hospitaliers.

Éviter des allers-retours

« Garches, en raison de sa position assez excentrée, a perdu de son attractivité, reconnaît la CFDT. Souvent, des patients suivis pour leur handicap à Garches doivent par exemple se rendre en cardiologie à Boulogne. Cela va permettre d'éviter beaucoup d'allers-retours. » Les gestionnaires de l'AP-HP estiment difficile de rentabiliser les activités de l'hôpital, qui compte 400 lits. « Pour y parvenir, il faut dépasser le seuil des 600 lits », explique un cadre hospitalier. « L'esprit du projet qui a été élaboré jusqu'à présent par les équipes de l'hôpital Raymond-Poincaré, avec une prise en charge globale des patients et un vrai parcours pour les personnes handicapées, sera maintenu et même renforcé », assure Martin Hirsch.

© Wikimedia

Roue motorisée pour fauteuil roulant manuel : Nino One (Nino Robotics)

Handbike électrique design et léger s'adaptant facilement et rapidement à la plupart des fauteuils roulants.

Design, facile à transporter et utliliser pour toutes et tous

Nino One est une roue motorisée qui s'adapte facilement sur la plupart des fauteuils roulants grâce à sa barre d'ancrage universelle pour transformer à volonté son fauteuil manuel.

Son poids, son emcombrement et sa poignée de portage la rendent facilement transportable en voiture,en train ou en avion par tout le monde quel que soit son gabarit!

Que ce soit pour l'utilisateur ou son aidant, ce handbike hyper pratique et design facilite les trajets et les manutentions de tous.

  • Design épuré et coloré.
  • Poids et encombrement réduit.
  • Garanti 2 ans, y compris sa batterie.
  • Proposé à la location longue durée ou en leasing.

Spécifications techniques du handbike Nino One

  • Moteur Brushless 250 watts
  • Batterie standard 24V 7,4 Ah (14,8 Ah en option)
  • Autonomie : 15 km en standard (30 km en version batterie HC)
  • Vitesse : 6 à 10 km/h suivant la législation en vigueur
  • Roue avant gonflable 8 pouces (200 mm)
  • Frein Hydraulique
  • Béquille de stationnement
  • Guidon pliable en option
  • Coloris : vert / bleu / rouge
  • Poids : 9,8 kg, batterie inclue

 

Informations et liens complémentaires

11:07 Publié dans innovation | Lien permanent | Commentaires (0)

Aides techniques d’occasion, le bon plan

Comment s’équiper en fauteuil roulant et en aides techniques à moindre coût ? Pourquoi ne pas tenter le matériel d’occasion ? Depuis 2015, la fédération d’entreprises d’insertion Envie, spécialisée notamment dans le recyclage des déchets électriques et électroniques et présente sur cinquante sites en France (2 600 salariés), met progressivement en place un réseau de réemploi dédié à ce matériel : Envie autonomie.

Une manne inexploitée

Envie a identifié plusieurs “filières”.

  • Les établissements et maisons de retraite qui gardent souvent les équipements des résidents après le décès car les familles ne souhaitent pas les reprendre mais qui ne peuvent souvent pas les réutiliser puisqu’ils correspondent à une pathologie précise.
  • Les particuliers, après un décès ou quand la pathologie évolue.
  • Les revendeurs reprennant l’ancien matériel au moment d’un renouvellement.
  • Les pharmaciens et distributeurs en location qui renouvellent régulièrement leur parc.

Pour évaluer ce potentiel, chaque site Envie engagé dans la démarche de réemploi mène une étude. En 2016, par exemple, le questionnaire d’Envie Nancy, auxquels ont répondu cinquante pharmacies, cinquante Éhpad, trente professionnels et trente particuliers, a évalué à un minimum de 1 500 le nombre d’équipements à ce moment-là prêts à être collectés en Lorraine.

Des besoins non satisfaits

Cette offre d’occasion s’adresserait aux personnes :

  • Bénéficiant d’une couverture sociale mais ne pouvant assumer les restes à charge.
  • Ayant besoin d’un deuxième équipement pouvant rester à la maison, chez la nourrice ou les parents en garde alternée.
  • Souffrant d’une pathologie évolutive nécessitant de changer très souvent de matériel.
  • Privées de couverture sociale car leurs droits à la CMU tardent à être mis en place ou que ce sont des primo-arrivants.

Mais aussi à des professionnels :

  • Établissements au budget limité, fonctionnant sur dotation annuelle. « Plus de 80 % des Éhpad ayant répondu à notre questionnaire sont prêts à utiliser du matériel rénové et garanti pour investir davantage dans le personnel soignant », indique Lysiane Serret, à Nancy.
  • Distributeurs souhaitant renforcer leur parc de location.

Mais le réseau Envie n’a pas pour vocation de répondre à des besoins très spécifiques nécessitant une personnalisation complexe. Sa cible est majoritairement la personne âgée en perte d’autonomie.

Angers, site pionnier

Le premier site à s’être lancé reste celui d’Angers. L’idée a été soufflée en 2012 au président de l’association Envie Anjou, Michel Drelon, très investi dans le secteur du handicap, par le Comité local du handicap du Maine-et-Loire. Après une étude de faisabilité auprès de soixante interlocuteurs (établissements, associations, MDPH…) et une première collecte test, la production se met en place début 2015.

Depuis 2016, Envie Anjou est financée par la CNSA pour essaimer sur d’autres sites, dans le cadre d’un appel à projets d’économie circulaire autour des aides techniques.

Ainsi, Envie Rennes a lancé son offre en mars, Envie Nancy en juin (ateliers à Toul) et Strasbourg, Lyon comme Saint-Étienne sont en cours d’étude préparatoire. Le réseau devrait aussi s’étoffer d’antennes pour une distribution de proximité. La première ouvrira en septembre à La Roche-sur-Yon.

Une partie du personnel en insertion

Cette filière a déjà créé plusieurs dizaines d’emplois, dont les deux tiers réservés à des personnes qui en étaient éloignées, voire même en situation de handicap. Une partie est formée au Cerah (Centre d’études et de recherche sur l’appareillage des handicapés) en Moselle ou en région parisienne. Nancy a, de son côté, initié une action de formation expérimentale au Greta de Lorraine, “Technicien de maintenance matériel médical”, qui démarrera en octobre 2017. Douze personnes doivent suivre 420 heures de formation en alternance.

Une rénovation minutieuse

Après examen, 70 % des aides techniques ne sont pas conservées mais envoyées vers la filière déchets. C’est le cas de celles en trop mauvais état, plus du tout au goût du jour (en alliages trop lourds, par exemple), trop personnalisés (fauteuils verticalisateurs thermomoulés, par exemple) ou invendables car collectés en trop grand nombre.

Pour les 30 % réemployés, chaque équipement est presque entièrement démonté, nettoyé (mais pas repeint) et toutes les pièces vérifiées. Les fauteuils électriques sont déprogrammés. Puis les équipements sont remontés, les pièces trop personnalisées (repose-jambe étendu…) remplacées par des pièces standard afin de trouver plus facilement un acquéreur. Les batteries et toutes les pièces sensibles par des neuves même si elles fonctionnent encore. Les coussins et matelas sont systématiquement changés pour ensuite être testés, renettoyés, aseptisés à la vapeur sèche. Tout ce qui n’est pas réutilisé ou réutilisable en pièces détachées (accoudoirs, barrières, roues…) part en filière de recyclage.

La vente se fait prioritairement aux personnes aux faibles ressources et aux établissements partenaires dans les locaux d’Envie (chaque site aménage un showroom) ou – le plus souvent – au domicile, généralement à 100 kilomètres à la ronde. Incapable de « produire » en série, Envie ne propose pas de catalogue. Uniquement les produits de son stock. Angers et Rennes les présentent sur leur site internet. Un site commun national, www.envie-autonomie.org, devrait voir le jour.

Les prix sont généralement situés entre 50 et 70 % moins chers que ceux du marché neufs. Envie propose également des prestations de location, à la semaine, et de maintenance ou de réfection des assises et accoudoirs, ouverte à tous les utilisateurs (facturée à l’heure, en sus des pièces, qui peuvent être d’occasion, donc meilleur marché).

Des freins à lever

Développer une telle filière suppose cependant que soient levés certains freins.

  • La réticence des utilisateurs à choisir l’occasion pour des questions d’hygiène et de sécurité ainsi que celle des prescripteurs à y orienter leurs patients. « La vraie question est : suis-je prêt à acheter de l’occasion pour mes parents ? », soulève ainsi Philippe Robin d’Envie autonomie Angers. Pour cela, la fédération Envie met en avant ses certifications qualité, sécurité et environnement (normes Iso 9001, Iso 14001 et Ohsas 18001) obtenues pour ses autres activités et travaille à une future certification dédiée à son offre Envie autonomie par le Cerah. Par ailleurs, toutes les aides techniques sont garanties un an (pièces et main d’oeuvre).
  • Le remboursement par la sécurité sociale. Pour le moment, la Sécurité sociale ne rembourse que ce qui figure sur la LPPR (Liste des produits et prestations remboursables), ce qui n’est pas le cas du matériel rénové. Or, sans financement, l’achat de tels équipements ne peut qu’être limité aux personnes sans couverture sociale ou souhaitant un deuxième équipement. Mais rien n’empêche les CPAM de conventionner localement avec Envie pour des aides précises. Ainsi, Envie Rennes a obtenu l’agrément de distributeur par la CPAM d’Ille-et-Vilaine, ce qui permet aux clients de son service de location d’accéder au remboursement sécurité sociale. Pour l’achat de matériel rénové, la CPAM d’Ille-et-Vilaine accorde également des aides, sur son fonds social, uniquement sous condition de ressources.
  • Le levier des Départements, de la CAF, et des mutuelles. Rien n’interdit que la PCH, versée par les départements après étude des droits en MDPH, finance du matériel de seconde main s’il est conforme et garanti. Toute personne concernée peut donc solliciter son département (et donc sa MDPH). L’AEEH (allocation éducation enfant handicapé) peut aussi intervenir pour la solvabilisation d’aides techniques pour les personnes de moins de 20 ans qui y sont éligibles. Enfin, ici ou là, des contacts sont également pris avec des mutuelles pour envisager un partenariat.
  • Le financement de la filière. Contrairement aux déchets électriques et électroniques, pour lesquels Envie reçoit un financement issu de l’éco-participation à l’achat, les aides techniques ne comptent pas d’éco-participation. Mais localement, certains sites Envie bénéficient du soutien, pour la création de leur filière (location d’un entrepôt, achat d’un camion, d’outillage…), des conférences des finances et de divers partenaires. Élise Descamps