23/12/2016
bonnes fêtes a tous
Lorsque Décembre pointe le bout de son nez,
Les premiers flocons se mettent à virevolter…
Les jours défilent, et dans nos coeurs,
S’installe une douce chaleur,
Alors que les guirlandes nous illuminent,
Sur tous les visages, des sourires se dessinent.
C’est Noël, quel grand bonheur !
A cette occasion, je te souhaite le meilleur !!!
16:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
proxihandicap
Le premier site handicap entièrement géolocalisé
ProxiHandicap, le portail handicap départementalisé.
Bienvenue sur ProxiHandicap, le portail handicap départementalisé.
Vous cherchez des renseignements proches de chez vous ou d'un lieu précis ? Retrouvez véhicules adaptés, logements accessibles, loisirs, emplois, formations sur nos annonces.
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Association, entreprise handicap : se faire connaitre
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Handimobility L'information indépendante de tous les handicaps
L'association Handimobility a pour but de collecter, traiter et diffuser l'information au sujet du handicap et ainsi faciliter l'accès aux différents équipements et services qui sont proposés aux personnes en situation de handicap.
Chaque jour, retrouvez sur ce site toute l'actualité de handicap analysée sous forme d'articles et dossiers spécialisés. Nous proposons régulièrement des vidéos, chroniques humoristiques et billets d'opinion sur le handicap dans notre société.
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Projet Hychain : l’hydrogène, ça déménage !
Francisco Munoz Tierno a 89 ans. Il y a quelques mois, cet ancien agriculteur a quitté sa ferme pour venir vivre au calme dans une maison de retraite de Soria, en Espagne, au nord-est de Madrid. C’est ici qu’il a testé un véhicule personnel innovant : un fauteuil roulant fonctionnant à l’hydrogène.
“Ce fauteuil roulant sera extrêmement utile pour les personnes âgées et handicapées comme moi, explique-t-il. Il peut parcourir de longues distances, plusieurs kilomètres, c’est vraiment impressionnant !” Ces prototypes prêts à l’usage ont été conçus dans le cadre du projet européen “Hychain- Minitrans”, qui cherche à démontrer la viabilité de l’hydrogène pressurisée comme énergie alternative pour les transports en ville. Actuellement testés en condition réelle, ces appareils innovants fonctionnent en grande partie comme les véhicules électriques. Le concepteur du fauteuil Alberto Garcia Hombrados explique : “ Ce système d‘énergie à hydrogène fonctionne grâce à une pile à combustible installée sur le fauteuil roulant et il a, en fait, deux sources d‘énergie : la pile à combustible et un ensemble de batteries connectées entre elles.” Remplacer un chargeur à hydrogène vide par un plein prend seulement quelques minutes alors qu’aujourd’hui, recharger un véhicule électrique prend plusieurs heures. “Il y a trois avantages importants, détaille le concepteur. D’abord, une plus grande autonomie par rapport aux fauteuils roulants électriques habituels ; ensuite, un temps de recharge plus court : cela prend habituellement huit heures pour recharger un fauteuil roulant électrique et seulement cinq minutes pour celui à hydrogène ; enfin, le poids plus léger facilite le déplacement.” La région de Soria, qui investit déjà dans des infrastructures à énergie solaire et éolienne, est l’une des quatre régions européennes qui testent le transport à hydrogène dans le cadre du projet Hychain. Autre région pilote, la Rhénanie du Nord-Westphalie, en Allemagne. Ces anciennes mines de charbon aux abords de la ville de Herten sont en train d‘être convertis en une technopole à hydrogène. Ici, un autre type de véhicule à hydrogène est testé : il s’agit de véloporteurs, des bicyclettes légères permettant de transporter des objets ou des personnes. Comme le fauteuil roulant, le véloporteur fonctionne avec un pile à combustible, un simple appareil qui produit du courant électrique lorsque l’hydrogène réagit au contact de l’oxygène dans l’air. “Le composant le plus important de notre système est la pile à combustible faite de couches de graphite, où l’hydrogène produit directement de l‘énergie électrique sans autre étape de transformation et sans technologie sophistiquée. C’est un système très direct “ se félicite Bernard Krüseman, le manager du laboratoire Masterflex. La flotte de véloporteurs à gaz va être testée par une entreprise locale de télécommunication. Mais l’hydrogène n’est pas seulement utilisée pour de petits véhicules personnels. Non loin de là, à Bottrop, le bus de la ligne 266 ne produit aucune émission de gaz à effet de serre. Comme les voitures électriques, le bus à hydrogène se déplace silencieusement, sans produire le bruit typique des engins à combustion. Toutefois, à l’intérieur, les passagers entendent une forme de vrombissement. “Pour l’instant, les mouvements sont assez brutaux et parfois nerveux, et quelques passagers trouvent le bus bruyant à l’intérieur mais malgré tout, c’est très agréable à conduire “ témoigne un chauffeur de bus. Contrairement aux véhicules plus petits, le bus n’utilise pas de bouteilles à hydrogène pour alimenter ses batteries : à la place, ses concepteurs ont installé un réservoir à gaz liquéfié qui peut être rechargé dans une station. Si l’hydrogène confirme son statut d‘énergie alternative pour les voitures dans la décennie qui vient, les stations services devront alors s‘équiper de pompe à hydrogène. La nécessité de ce réseau de distribution est également étudiée dans le cadre du projet. “Nous pouvons obtenir cette énergie en utilisant des ressources renouvelables et propres, explique Fernando Montanes, le manager de l’installation pour les clients. Mais nous avons besoin de toute une infrastructure accessible au plus large public.” Jusqu’où l’hydrogène est-elle éco-compatible ? Bien sûr, son utilisation ne produit pas de pollution puisqu’il n’y a pas d‘émissions de gaz à effet de serre. Mais ses modes de production industrielle reposent en grande partie, aujourd’hui, sur des énergies non renouvelables. Reste donc à explorer de nouveaux modes de production comme, par exemple, l‘électrolyse de l’eau grâce à l‘énergie solaire. Cela permettrait de réduire de façon significative les émissions de CO2 puisque l’eau pure est le seul produit dérivé de la réaction de l’hydrogène à l’air à l’intérieur de la pile à combustible. Jusqu‘à présent, les véhicules à hydrogène ne sont pas assez rapides pour être utilisés sur autoroute. Mais pour des voitures de ville, il n’est pas question, de toute façon de battre des records de vitesse. “Ce véhicule a une autonomie d’environ 100 à 120 km et sa vitesse maximale est d’environ 50 km/h. Ces voitures sont faites pour être utilisées en ville et pas d’une ville à l’autre “ détaille Antonio Bautista Sirvent, sécialiste de la maintenance. Et qu’en est-il de la sécurité ? Le fait de transporter des bouteilles à hydrogène pressurisé peut-il s’avérer dangereux ? “ En réalité, l’hydrogène n’est pas plus dangereux que le gaz naturel que nous utilisons quotidiennement, précise le spécialiste. Ce qui pose question, c’est que c’est nouveau pour le grand public, donc chacun s’interroge. Mais c’est aussi sûr que tout autre gaz naturel.” L’utilisation de l’hydrogène pourra aussi aider l’Europe à atteindre ses objectifs de réduction d‘émissions de gaz à effet de serre. Même si des efforts importants devront encore être réalisés pour créer un réseau de transport sûr et propre à l‘échelle internationale. “Ce type de véhicule est très nouveau pour moi. J’ai passé seulement quelques minutes dessus, il est donc normal que je ne sois pas encore si confiant que ça et que j’aie besoin de me concentrer pour l’utiliser “ témoigne l’ancien agriculteur Francisco Munoz Tierno. Le projet expérimental Hychain prendra fin en janvier 2011.Plus d'actualités sur : Espagne
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Super Pépette, la blogueuse Asperger qui ose parler autisme
Comme beaucoup, Julie Dachez, 31 ans, a lancé sa chaîne Youtube. Le thème qu'elle aborde dans ses vidéos, diffère, lui, quelque peu. Sous le nom deSuper Pépette, emprunté pour le web, Julie parle d'autisme. Un sujet qu'elle maîtrise bien, elle-même porteuse du syndrome d'Asperger. Diagnostiquée très tard, à 27 ans, elle fait de la sensibilisation et de l'information sur l'autisme son principal combat. « Aspie » pleine de ressources, Julie ne manque pas d'en parler sous des angles pertinents, toujours de façon très claire. De quoi ébranler les idées reçues sur ce trouble via un réseau social des plus influents.
Faire la peau aux clichés
« Bonjour à tous, c'est Super Pépette, l'autiste qui non seulement parle mais en plus a des choses à vous dire ». Devant la caméra, Julie mise sur la bonne humeur et l'humour. « Tous autistes ? », « Autisme : tentative de définition », « Un diagnostic, pour quoi faire ? », « Idées reçues et préjugés » ou encore« L'autisme au féminin »… Autant de thématiques abordées pour casser les stéréotypes en quelques minutes via des explications concrètes dans ses vidéos, dont la première a été publiée en 2014. Évoquant les moqueries du collège, l'incompréhension face aux mensonges, l'hypersensibilité ou la fatigue, Super Pépette prend l'habitude d'illustrer ses propos par des exemples de sa vie courante.
Réconciliée avec son individualité
Aujourd'hui doctorante en psychologie sociale, Julie n'a pas toujours été aussi clairvoyante avec elle-même. Son diagnostic tardif y est pour quelque chose. « Pendant 27 ans, j'ai passé mon temps à faire semblant d'être quelqu'un que je n'étais pas. Je me suis toujours sentie décalée, raconte-t-elle dans une vidéo diffusée par le Huffington Post.Je jouais un rôle, enfilant mon masque social chaque fois que je sortais de chez moi. J'essayais de comprendre comment les gens communiquaient. » Par souci de conformisme, la jeune femme s'inscrit en école de commerce, expérimente la vie de couple, obtient un emploi « normal » qui l'épuise… jusqu'au burn-out. « J'ai vécu le diagnostic comme l'autorisation d'être enfin moi-même, explique-t-elle. J'ai arrêté de vouloir plaire à tout le monde et je me suis réconciliée avec mes désirs profonds. » Un cercle vertueux s'ensuit ; sa vie prend un tournant bien différent. Julie abandonne tout ce qui ne lui correspond pas et se recentre sur elle-même.
Stop à la seule vision clinique
Si la chaîne de Super Pépette existe depuis deux ans, son blog baptisé Emoi emoi et moi (lien ci-dessous) est né sur l'écran en 2012. Elle y publie toujours les anecdotes de sa vie quotidienne, ses coups de gueule et de cœur en tant que personne autiste. D'autres projets sont en cours : outre la rédaction d'une thèse en psychologie sociale, Julie participe à un projet de documentaire, Bubble, en collaboration avec Pierre Feytis (voir bande-annonce ci-dessous). L'idée ? « S'affranchir de la vision clinique de l'autisme et proposer le point de vue des auteurs ». Et ce n'est pas tout. Avec la dessinatrice Mademoiselle Caroline, la Youtubeuse est à l'origine de la BD La différence invisible, qui sera publiée le 31 août 2016 aux Éditions Delcourt. Un bel éventail de projets créatifs qui laisse présager la reconnaissance certaine de cette blogueuse très positive, aux aspirations définitivement militantes.
© Super Pépette
15:17 Publié dans blog2 | Lien permanent | Commentaires (0)