21/04/2018

Pacte Croix-Rouge 2018 : des enfants handicapés heureux !

"Un enfant en situation de handicap est avant tout un enfant ! Nous ne devons pas nous habituer aux discriminations qu'ils vivent, elles doivent continuer à nous indigner, nous pousser à agir.", explique le professeur Jean-Jacques Eledjam, président de la Croix-Rouge française. "Enfance et handicap", c'est donc l'axe choisi pour la 3e édition de son Pacte santé ; il se concentre sur les enfants en situation de handicap entre 0 et 12 ans. La petite enfance comme berceau d'une société inclusive et participative !

Une enfance heureuse

Objectif de ce pacte ? Mettre en lumière les obstacles encore trop souvent rencontrés par ces enfants et leur famille et, ainsi, porter des actions fortes. Et surtout concrètes puisqu'il a été rédigé avec les enfants, les parents, les fratries, les professionnels, répondant ainsi parfaitement aux besoins de chacun. Il dit vouloir viser "une enfance heureuse" se focalisant sur les forces plutôt que sur les déficiences. "Pour cela, elle doit pouvoir offrir des émotions, des jeux, des rires, du bien-être, une relation empathique, un accueil inconditionnel dans les dispositifs de la petite enfance, à l'école, en centre de loisirs…", précise le communiqué.

Des raisons de s'alerter

Ce pacte 2018 alerte sur plusieurs points... Tout d'abord faire respecter les droits spécifiques au regard de leur situation singulière et notamment ceux de bénéficier d'interventions spécialisées et précoces afin de les aider à développer des compétences favorisant leur autonomie. Il souhaite ainsi favoriser le déploiement de services mobiles alliant soins et interventions médico-sociales pour aller vers l'enfant, au plus près de ses besoins. Il revendique également le droit à communiquer, et ce même si le langage verbal n'est pas accessible, via, notamment, la Communication alternative et améliorée (article en lien ci-dessous). Ce pacte n'oublie pas les enfants qui sont souvent les victimes de dispositifs cloisonnés, tels que ceux en situation de handicap relevant de la protection de l'enfance ou vivant dans la précarité. Il s'interroge également sur les besoins des parents et de la fratrie en termes de soutien et d'appui mais également en valorisant leur expertise. Il alerte enfin sur la nécessité d'une meilleure formation des professionnels.

Et le grand public, il imagine quoi ?

La Croix-Rouge française a également mené l'enquête (avec l'institut CSA) sur la perception du handicap auprès du grand public, croisant son regard avec celui des parents d'enfants handicapés. En d'autres termes, qu'imaginent les Français et comment vivent réellement les familles ? Pas toujours en phase... Par exemple, 44% des interrogés pensent que le diagnostic chez l'enfant potentiellement concerné par un handicap est réalisé dès la naissance. En réalité, près d'un enfant sur deux (48%) est diagnostiqué après ses 2 ans. Et, suite au diagnostic, seuls 25% des enfants en situation de handicap bénéficient d'un accompagnement dès l'annonce de leur handicap.

L'école obligatoire, comme pour tous

En matière d'enseignement, près d'un quart des français ne savent pas que la scolarisation est obligatoire pour un enfant en situation de handicap, tout comme pour tout autre enfant. Dans les faits, 84% des enfants en situation de handicap sont scolarisés mais tout juste la moitié (51%) est scolarisée toute la semaine (5 jours). Et, d'ailleurs, un tiers (33%) des parents ne se déclarent pas satisfaits des conditions de scolarisation de leur enfant, considérant notamment (64%) que les professionnels ne sont pas suffisamment formés.

Un avenir sombre ?

En dehors de l'école, plus d'un parent sur trois (35%) estime que son enfant n'est pas bien accueilli en centre de loisirs, un sur quatre (25%) fait le même constat pour les transports en commun et un sur cinq (21%) pour les restaurants. Six Français sur dix (63% et 60%) partagent cette opinion sur les centres de loisirs et les transports en commun, un sur deux (51%) pour les restaurants. Mais la principale difficulté à laquelle se sentent confrontés les parents est bien la projection dans l'avenir (48%), tandis que le grand public identifie plutôt l'absence d'aides adaptées (37%).

Nissan e.NV200 Evalia TPMR électrique (Nissan)

Modification structurelle de l'arrière du véhicule pour permettre l'accès et le transport d'un passager en fauteuil roulant grâce à l'adaptation ErgoMix : 2/3 places assises + 1 fauteuil, convertible 5 places assises avec rampe FasFlex (rabattable).

Cette transformation conçue et produite dans nos ateliers est homologuée CE et distribuée par votre concessionnaire Nissan, le décaissement offre de larges dimensions au passager en fauteuil roulant : 

  • 76 x 137 cm grâce aux ancrages de sièges escamotables
  • Hauteur utile de 145 cm

Le véhicule se recharge à 85% en 25 minutes sur une borne rapide (gratuit dans le réseau Nissan).

Coût d'entretien plus faible qu'un véhicule classique.

Le Nissan Evalia e-NV200 est également disponible en version ErgoMobil (4 places + 1 en FR).

Options possibles

  • Ceinture 3 points indépendante des sangles des retenue du fauteuil roulant
  • Films teintés sur vitrages
  • Future Safe
  • Pack PMR (marche pied + poignée)
  • Retenue fauteuil : sangle SE
  • Retenue fauteuil : sangles S4 AMF
  • Retenue du fauteuil roulant : sangles arrière escamotables
  • Retenue passager : têtière amovible pour fauteuil roulant

Prix indicatif : 6620 € (peut varier suivant taille, options,...).

 

 

Informations et liens complémentaires

31/03/2018

SAUVONS PAULINE

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09:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

24/03/2018

Fauteuil roulant électrique verticalisateur Q700-UP M (Quickie)

Le fauteuil roulant électrique verticalisateur Q700-UP M combine tous les avantages du système d'assise Sedeo Ergo avec la possibilité de se tenir debout quand vous le désirez. Conçu pour l'intérieur et l'extérieur.

Le fauteuil roulant électrique verticalisateur Q700-UP M réunit le meilleur de plusieurs technologies : un système d'assise biomécanique, une base motrice souple et réactive, des commandes innovantes.

Alliant vitesse, confort et performance, il offre un accès simple à la verticalisation.

Concu pour l'intérieur et l'extérieur et bénéficiant d'une grande maniabilité, il donne accès à tous les terrains.

Le fauteuil roulant électrique verticalisateur Q700-UP M est personnalisable : nombreuses options possibles et choix du coloris.

Les bienfaits de la verticalisation L'angle de verticalisation à 85° de l'assise Sedeo Ergo Up apporte de nombreux avantages cliniques, fonctionnels et sociaux :

  • Participation facilitée au sein du cercle social.
  • Accés à l'environnement en toute autonomie.
  • Réduction du risques d'escarre.
  • Amélioration de la capacité et l'amplitude des mouvements.
  • Favorisation des fonctions des organes vitaux.

Fauteuil roulant électrique verticalisateur Q700-UP M (Illustration n° 1)

Une base motrice puissante

La base motrice 6 roues ajoutée à un système de suspension performant apporte stabilité et confort pour une conduite à l'intérieur ou l'extérieur.

Le fauteuil Q700-UP M monte et descend des obstacles, tourne sur son propre axe. Son rayon de giration est réduit et permet une excellente manœuvrabilité dans les espaces exigus.

En option, le contrôle de trajectoire Gyro détecte et corrige automatiquement les écarts par rapport à votre direction.

Une assise ergonomique intelligente

L'assise Sedeo s'adapte à votre corps et offre un positionnement ultra confortable.

  • Assise réglable : réglages multiples en continue avec un seul outil.
  • Dossier à compensation sinusoïdale : supprime tout effet de cisaillement, maintient le positionnement de la tête, pendant toute la phase d'inclinaison.
  • Repositionnement biométrique
  • Transfert facilité
  • Rappels de changement de position
  • Repose jambes central à 90°
  • Un vaste choix d'option vient répondre aux besoins cliniques de chaque utilisateur.

Fonctions électroniques de conduite

Le boîtier, de série, R-Net LED est doté d'un écran couleur pour un visuel clair et précis.
Il permet le contrôle de votrre environnement en utilisant la fonctionnalité Infrarouge intégrée (controle du téléviseur, DVD, station d'accueil...)

Options possibles

  • Le manipulateur R-Net Advanced qui intégre à la fois l'Infrarouge et le Bluetooth et permet en plus de contrôler vos équipements informatiques.
  • Mémorisation de Positions d'Assise.
  • Large choix de commandes spéciales.

Données Techniques

  • Largeur d'assise: 40 - 50 cm
  • Hauteur d'assise: 45 cm - 46,5 cm - 48 cm
  • Profondeur d'assise: 40 - 54 cm
  • Hauteur de dossier: 51 cm - 56 cm - 61 cm
  • Largeur hors-tout: 63 cm
  • Longueur hors-tout: 107 cm

  • Vitesse: 6 (2x500 W - 4 pôles) & 10 km/h (2x450 W - 4 pôles)
  • Batteries: 80 Ah
  • Rayon de giration: 100 cm
  • Pente max de sécurité: 10°
  • Franchissement max: 10 cm
  • Electronique: Manipulateur R-Net
  • Poids minimal fauteuil: à partir de 160 kg (sans batteries)
  • Poids max. utilisateur: 120 kg
  • Coloris: 6 coloris inserts : rouge, bleu, vert, orange, blanc, noir

Informations et liens complémentaires

Handicap, épilepsie, surdité : ces chiens qui protègent...

Par Antoine Pollez                   

Ils ont changé la vie de leurs propriétaires : labradors, caniches ou cockers, ces compagnons à quatre
pattes ont été éduqués pour rendre à leurs maîtres les facultés physiques qu'ils avaient perdues.

Des chiens d'alerte pour sourds

Dans les allées du salon Crufts, la plus grande exposition canine au monde, organisée à Birmingham (centre de l'Angleterre) début mars 2018 (lien ci-dessous), l'association "Hearing dogs for deaf people" (des chiens à l'écoute pour les personnes sourdes) offre une démonstration. Ses éleveurs professionnels apprennent à des chiens à reconnaître les sons du quotidien, que ce soit la sonnerie d'un réveil, une personne qui frappe à la porte ou une alarme incendie, et à transmettre l'information, en donnant un coup de patte, ou en adoptant certaines positions. "Notre objectif, c'est de rendre aux sourds leur indépendance grâce à leur chien", explique Veronica Pearce, la porte-parole de l'association. "Nous avons beaucoup de bénéficiaires qui ont pu, grâce à cela, déménager, s'installer seuls, sans que leurs proches aient à s'inquiéter".

Visa pour la liberté

Depuis sa création en 1985, l'organisation a déjà accompagné plus de 2 000 personnes. "S'il y a des requêtes particulières, on fait en sorte que l'animal soit entraîné" pour y répondre, explique Janine Hovey, une dresseuse de 27 ans. "Par exemple, si la personne a un bébé, on peut dresser le chien pour qu'il reconnaisse des pleurs dans un babyphone". Depuis trois ans, John Morris, un ancien manutentionnaire installé à Leeds (nord de l'Angleterre), emmène Théo, le cocker que lui a octroyé l'association, partout avec lui. "J'ai récupéré ma liberté. Avant je n'osais pas sortir", s'enthousiasme ce sexagénaire, qui a perdu l'audition il y a une quinzaine d'années après avoir travaillé toute sa carrière dans un environnement "très bruyant". Mais, pour lui, l'essentiel est ailleurs. Avec ses promenades et la curiosité que suscite son chien auprès des passants, John Morris a retrouvé confiance en lui. "Maintenant, je peux parler aux gens, je n'osais pas avant, je n'arrivais pas à les regarder dans les yeux", raconte-t-il avec satisfaction. "C'est comme une nouvelle vie". Bénévole pour l'association, il prend également part à des démonstrations.

Pour personnes épileptiques

Sa nouvelle autonomie, Lynn Radcliffe la met, elle, au profit de sa passion pour le football. "J'étais à Wembley (un stade londonien) il y a quelques semaines, quand on a battu Arsenal, 3-0 !", évoque avec plaisir cette supportrice de Manchester City. Diagnostiquée épileptique en 1998, elle avait à l'époque perdu son permis de conduire et son emploi, et dû abandonner ses loisirs. "Tout était devenu dangereux, même des choses aussi basiques que traverser une route, je pouvais avoir une crise subitement", se remémore-t-elle, "il fallait que quelqu'un m'accompagne". Mais, depuis quelques années, elle a pu retrouver un quotidien quasi normal en accueillant chez elle Simba, un labrador qui a suivi un programme de dressage développé par l'association britannique "Support Dogs".

Détecter une crise

"Il existe des signaux très subtils, que nous ne pouvons pas voir mais que les chiens peuvent détecter" 15 à 50 minutes avant une crise, explique Rita Howson, la directrice de l'organisation. Le chien peut alors prévenir son maître de l'imminence d'un épisode épileptique, par des aboiements ou un comportement précis. Si cette alerte n'empêche pas la crise de se produire, elle donne à la personne le temps de s'y préparer et d'éliminer le risque d'accident domestique. "Je me sens plus en sécurité chez moi", abonde Lynn Radcliffe. "Je peux prendre un bain sans avoir peur de me noyer. Si Simba me prévient que je vais faire une crise, je peux sortir pour éviter de m'exposer au danger".

En plus des épileptiques, "Support Dogs" accompagne également des adultes souffrant d'un handicap physique, et des enfants autistes. Au total, plus de 7 000 personnes au Royaume-Uni, dont 5 000 aveugles, sont assistées d'un chien dans leur vie quotidienne, selon "Assistance Dogs", qui fédère des associations de chiens guides dans le pays.

 

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