08/11/2015

Le handicap, c’est quoi ? Réponse en BD avec Technip

Le handicap, c’est quoi ? Réponse en BD avec Technip

Loin d’une représentation trop souvent associée au fauteuil roulant, le handicap est divers et multiple. Quels sont les différents types de handicap? Comment aborder le sujet en entreprise? Nous nous associons à Technip pour vous en dire plus!

Le handicap, c’est quoi ? - Technip

Le handicap ? Un sujet complexe?

Le terme handicap vient d’une expression anglaise utilisée lors d’un troc. « Hand in cap » (la main dans le chapeau) désignait une compensation à ajouter à son bien dans le cadre d’un échange déséquilibré. Par la suite ce terme a été utilisé dans les courses hippiques pour qualifier une pénalité attribuée à des cavaliers avantagés par rapport à leurs concurrents.

Ainsi, dès l’apparition de ce mot, le handicap n’est pas désigné comme un poids mais comme un inconvénient nécessitant des compensations. Si l’emploi de cette terminologie a évolué, sa signification ne s’est pas altérée: il suffit bien souvent dequelques aménagements pour que seules les compétences d’un collaborateur soient visibles.

Il n’existe pas un handicap mais une multitude de situations plus ou moins invalidantes. Nous nous sommes associés à Technip pour vous en dire plus sur celles-ci.

Quels sont les différents types de handicap?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a proposé une classification des handicaps. Si celle-ci peut sembler généraliste, elle nous permet d’y voir plus clair sur le sujet.

Le handicap moteur:

Cette catégorie est la plus connue car son pictogramme est souvent confondu avec celui du handicap au sens large. Elle inclut certes le fauteuil roulant mais pas seulement, nous y trouvons aussi les difficultés de motricité des membres inférieurs ou supérieurs, les lombalgies, les Troubles Musculo Squelettiques (TMS), l’arthrose ou encore les amputations. Les aménagements nécessaires sont généralement: l’accessibilité des locaux, l’adaptation du poste de travail et parfois une flexibilité du rythme de travail.

Le handicap sensoriel:

Une déficience sensorielle se traduit par le manque de l’un des 5 sens. Parmi les pathologies qui s’y rapportent nous pouvons distinguer la surdité, la cécité, ou encore l’anosmie (perte de l’odorat). L’impact de ces types de handicap varie beaucoup d’un individu à l’autre.

Les aménagements devant être mis en place dans le milieu professionnel sont souvent des adaptations de postes de travail et l’utilisation d’outils adaptés. Grâce à ces compensations, le collaborateur concerné peut travailler en toute autonomie.

Le handicap cognitif:

Bien trop souvent confondu avec le handicap moteur ou la déficience intellectuelle, celui-ci résulte de troubles cognitifs. Nous parlons alors de troubles « dys » qui englobent notamment la dysphasie, la dyspraxie ou encore la dyslexie.

Pour chacun d’eux, la personne ne parviendra pas à effectuer correctement une action ou parfois à l’apprendre de manière classique. Une adaptation du milieu dans lequel l’individu évolue et une communication fluide suffisent souvent à pallier ce type de handicap.

Le handicap psychique:

Celui-ci se traduit souvent par un dysfonctionnement de la personnalité pouvant entraîner des troubles du comportement et de l’adaptation sociale. La dépression ou les troubles phobiques font partie des pathologies les plus fréquentes. Cette catégorie peut nécessiter des aménagements du rythme de travail mais surtout une attention aux signes de manifestation du handicap.

La déficience intellectuelle:

Une personne atteinte de déficience intellectuelle peut avoir des difficultés de compréhension, des limitations sur le plan de l’apprentissage et des connaissances ou encore des troubles de la concentration. Ceux qui en sont atteints nécessitent souvent de travailler en milieu adapté et protégé.

Les maladies chroniques invalidantes:

Comme leur nom l’indique ces maladies handicapent leurs porteurs de manière plus ou moins intensive suivant l’évolution de la pathologie. Parmi elles nous pouvons citer le diabète, la déficience cardiaque, l’épilepsie, le VIH, la Sclérose En Plaques (SEP) ou encore l’hépatite. Ici une flexibilité du temps de travail peut être requise, mais il faut surtout être à l’écoute du collaborateur qui en est atteint.

Comme nous vous l’avons dit plus haut, si cette catégorisation permet une meilleure compréhension du handicap il ne faut pas la prendre au pied de la lettre. Chaque handicap possède ses spécificités et c’est pour cela que nous conseillons aux collaborateurs comme aux managers de communiquer au maximum dessus. L’objectif? Laisser le handicap s’effacer pour faire place aux compétences.

 

 

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