21/04/2018

Quad électrique tout terrain Mobile Dream (Lazelec)

Le Mobile Dream est un véhicule électrique tout terrain à 4 roues motrices pris en charge par la Sécurité Sociale.

Le Mobile Dream est un véhicule électrique à 4 roues motrices. Conçu pour les personnes à mobilité réduite et pour les personnes âgées. Le Mobile Dream est inscrit sur la liste LPPR.

Existe en 2 versions

  • La version avec tablettes escamotables permet un transfert facile.
  • Une version standard existe avec un siège baquet fixe (réglable avec outil).

Recontacter un sentiment de liberté

Conduire un Mobile Dream donne la possibilité de retrouver le plaisir des balades en pleine nature sur les routes, sur les chemins, sur des terrains sablonneux, en forêt, en montagne… Le Mobile Dream offre un espace de sensation en toute autonomie.

Véhicule écologique

Véhicule écologique, entiérement électrique, le Mobile Dream offre une grande autonomie avec un temps de charge réduit. Il est doté de batteries dernières générations (150-200 km testé sur terrain plat avec 5 batteries). Grâce au chargeur embarqué, les batteries se rechargent en 7 heures sur prise secteur 10/16A.

Une conduite maitrisée et stable

Un écran multifonction (distance, temps, niveau de charge, vitesse...) relié aux moteurs assure le controle totale de la conduite.
Ses pneumatiques VTT (20 pouces) donnent accès à tous types de chemins avec une remarquable stabilité.
Mobile Dream permet de rouler sans danger à une vitesse de 10 km/h max.

La capacité de franchissement est de 30% et la tenue de devers de 20%.

Les avantages de Mobile Dream

  • Tout terrain.
  • Grande autonomie de 150 à 200 km.
  • Véhicule stable et sécurisé.
  • Entièrement électrique pour le respect de l'environnement.
  • Pris en charge par la Sécurité Sociale.
  • Fabriqué en France.
  • Véhicule homologué CERAH.

Quad électrique tout terrain Mobile Dream (Illustration n° 1)

Équipements de série

  • Siège réglable avec commande électrique sans fil avant-arrière avec garnissage cuir
    + mousse à mémoire de forme et haute densité
    + accoudoirs escamotables (Mobile Dream version tablette de transfert)
  • 4 Roues motrices
  • 1 rétroviseur à gauche
  • Ensemble éclairage (phare, feux, clignotants AV et AR)
  • Régulateur de vitesse
  • Frein électrique
  • Suspension oléo pneumatique
  • Gardes boue avant et arrière
  • 4 freins à disque hydraulique avec frein de parking
  • Coffre ou porte bagage
  • Couleur de base : blanc, noir, rouge (brillant direct), autres sur demande

Nombreuses options disponibles : remorque enfant, pare-brise, rehausse d'arceau (liste non exhaustive)

 

Informations et liens complémentaires

Assistance à la propulsion SmartDrive® MX2+ PushTracker (Permobil)

SmartDrive est une assistance à la propulsion discrète et intuitive. Elle a pour but de réduire les risques cliniques liés à l'utilisation quotidienne intensive d'un fauteuil roulant manuel.

Avantages

  • Réduit le nombre de poussées nécessaires aux déplacements
  • Diminue la fatigue et la douleur dans les épaules et les bras.
  • Propose une gestion plus sereine de ses déplacements grâce à l'appli et au bracelet bluetooth.
  • Compatible avec tout type de fauteuil roulant manuel.

Assistance à la propulsion SmartDrive® MX2+ PushTracker (Illustration n° 1)

Les plus

  • Taille compacte
  • Grande autonomie grâce au moteur de 250 W et une batterie Lithium
  • Roues Omnidirectionelles
  • Le Bracelet Push Tracker
    Il détecte vos mouvements afin de contrôler votre SmartDrive sans effort. Il suit et affiche vos activités quotidiennes (nombre de poussées, comptabilise le temps en montée …)
  • L'application Push Tracker
    L'application PushTracker fournit encore plus d'informations et une assistance personnalisée.

Les caractéristiques techniques

  • Autonomie (sur surface plane sans résistance) : 19,8 km
  • Vitesse maximum : 8,8 km/h
  • Puissance du moteur : 250 W
  • Voltage du moteur : 36 V
  • Poids utilisateur : 14 kg à 150 kg
  • Niveau sonore : 60,7 dB (A)
  • Poids total : 6,1 kg
  • Garantie : 2 ans
  • Longueur totale : 389 mm
  • Largeur totale : 141 mm
  • Hauteur totale : 242 mm
  • Diamètre de la roue omnidirectionnelle : 193 mm
  • Largeur de la roue omnidirectionnelle : 71 mm
  • Poids de l'unité motrice : 5,7 kg
  • Type de batterie : Lithium-Ion

 

Informations et liens complémentaires

des crèches pour tous, priorité à la Croix-Rouge

14h30. Dans une salle de la crèche parisienne Ernest May, Paul (prénom modifié) vient de se réveiller de la sieste. Slip rouge, tee-shirt vert et  doudou à la main, le garçonnet déambule entre les jouets en souriant et  s'installe avec ses camarades Louison et César. Autour du robot Leka, une boule intelligente qui fait du bruit, vibre et s'illumine pour stimuler les enfants par le jeu, le petit groupe crie et rigole. Il y a quelques mois encore, Paul, atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA), était "très renfermé". "Quand il est arrivé, il ne parlait pas, ne jouait pas avec ses camarades et avait des troubles obsessionnels", se souvient Noëlla Manquin, directrice adjointe de cet établissement du XVIIe arrondissement, constatant une "belle évolution depuis un an".

12 berceaux pour enfants autistes

Sur ses 62 berceaux, cette crèche de quartier gérée par la Croix-Rouge en réserve 12 depuis un an pour des enfants autistes, un trouble neurodéveloppemental qui affecte environ une naissance sur cent. Dans cet établissement, quelques portes mais peu de cloisons. Les enfants, classés par degré de mobilité plutôt que par âge, sont libres de circuler entre les différents espaces, traînant un petit sac bleu avec tétine, doudou et feuille de suivi remplie par le personnel le long de la journée. "On a cassé les barrières. Le pari, c'était de mélanger tout le monde pour permettre un maximum d'interactions entre les enfants, mais aussi le personnel. Sans stigmatisation", explique à l'AFP Fabien Roussel, le directeur. De fait, "les parents connaissent notre projet mais il arrive encore qu'on nous demande quand est-ce qu'on va commencer à accueillir des enfants autistes", s'amuse-t-il.

La tête contre les murs

L'endroit est rare. Peu de structures de petite enfance accueillent des enfants en situation de handicap, malgré une volonté unanime "d'inclure" dès le plus jeune âge. Le 4e plan autisme, récemment annoncé par le gouvernement, s'engage d'ailleurs dans le diagnostic précoce des enfants et la scolarisation en maternelle pour tous (articles en lien ci-dessous). La Croix-Rouge, qui gère 57 crèches volontaires pour accueillir les enfants en situation de handicap, a décidé de consacrer son 3e Pacte Santé au thème "Enfance et Handicap". Dans ce rapport, présenté le 19 avril lors d'une table-ronde en présence de la secrétaire d'Etat chargée du handicap, Sophie Cluzel, elle détaille ses engagements et défend un accueil "inconditionnel" dans les dispositifs de la petite enfance, à l'école et en centre de loisirs.

Désacraliser le handicap

"Un enfant handicapé, c'est d'abord un enfant", déclare à l'AFP le Professeur Jean-Jacques Eledjam, président de la Croix-Rouge française. "Il faut s'adapter à un besoin, plutôt que répondre à une offre globale". "Ainsi, pour éviter d'enlever l'enfant de son espace de vie, des équipes mobiles spécialisées (psychomotricien, psychologue...) interviennent au sein même des crèches", détaille Céline Poulet, déléguée nationale handicap à la Croix-Rouge. Et pour "désacraliser le handicap", la majorité des personnels ont été sensibilisés. "Il a fallu revoir les pratiques... et les a priori, poursuit M. Roussel. Un enfant handicapé n'est pas synonyme d'enfant à problème, un enfant autiste n'est pas un enfant qui se tape la tête contre les murs".

Des places encore libres

Pourtant, sur les 12 places dédiées à Ernest May, seules sept sont prises. Par manque d'information, peur de l'échec ou autocensure, peu de parents demandent une place en crèche, regrettent ces professionnels. "Souvent, quand le diagnostic est posé, un des parents s'arrête de travailler alors ils ne se sentent pas forcément légitimes. Pourtant, c'est vital pour souffler", constate Noëlla Mangin. Selon un sondage réalisé par l'institut CSA pour la Croix-Rouge, un tiers (33%) des parents d'enfants en situation de handicap ne se déclare pas satisfait des conditions de scolarisation de leur enfant.

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Pacte Croix-Rouge 2018 : des enfants handicapés heureux !

"Un enfant en situation de handicap est avant tout un enfant ! Nous ne devons pas nous habituer aux discriminations qu'ils vivent, elles doivent continuer à nous indigner, nous pousser à agir.", explique le professeur Jean-Jacques Eledjam, président de la Croix-Rouge française. "Enfance et handicap", c'est donc l'axe choisi pour la 3e édition de son Pacte santé ; il se concentre sur les enfants en situation de handicap entre 0 et 12 ans. La petite enfance comme berceau d'une société inclusive et participative !

Une enfance heureuse

Objectif de ce pacte ? Mettre en lumière les obstacles encore trop souvent rencontrés par ces enfants et leur famille et, ainsi, porter des actions fortes. Et surtout concrètes puisqu'il a été rédigé avec les enfants, les parents, les fratries, les professionnels, répondant ainsi parfaitement aux besoins de chacun. Il dit vouloir viser "une enfance heureuse" se focalisant sur les forces plutôt que sur les déficiences. "Pour cela, elle doit pouvoir offrir des émotions, des jeux, des rires, du bien-être, une relation empathique, un accueil inconditionnel dans les dispositifs de la petite enfance, à l'école, en centre de loisirs…", précise le communiqué.

Des raisons de s'alerter

Ce pacte 2018 alerte sur plusieurs points... Tout d'abord faire respecter les droits spécifiques au regard de leur situation singulière et notamment ceux de bénéficier d'interventions spécialisées et précoces afin de les aider à développer des compétences favorisant leur autonomie. Il souhaite ainsi favoriser le déploiement de services mobiles alliant soins et interventions médico-sociales pour aller vers l'enfant, au plus près de ses besoins. Il revendique également le droit à communiquer, et ce même si le langage verbal n'est pas accessible, via, notamment, la Communication alternative et améliorée (article en lien ci-dessous). Ce pacte n'oublie pas les enfants qui sont souvent les victimes de dispositifs cloisonnés, tels que ceux en situation de handicap relevant de la protection de l'enfance ou vivant dans la précarité. Il s'interroge également sur les besoins des parents et de la fratrie en termes de soutien et d'appui mais également en valorisant leur expertise. Il alerte enfin sur la nécessité d'une meilleure formation des professionnels.

Et le grand public, il imagine quoi ?

La Croix-Rouge française a également mené l'enquête (avec l'institut CSA) sur la perception du handicap auprès du grand public, croisant son regard avec celui des parents d'enfants handicapés. En d'autres termes, qu'imaginent les Français et comment vivent réellement les familles ? Pas toujours en phase... Par exemple, 44% des interrogés pensent que le diagnostic chez l'enfant potentiellement concerné par un handicap est réalisé dès la naissance. En réalité, près d'un enfant sur deux (48%) est diagnostiqué après ses 2 ans. Et, suite au diagnostic, seuls 25% des enfants en situation de handicap bénéficient d'un accompagnement dès l'annonce de leur handicap.

L'école obligatoire, comme pour tous

En matière d'enseignement, près d'un quart des français ne savent pas que la scolarisation est obligatoire pour un enfant en situation de handicap, tout comme pour tout autre enfant. Dans les faits, 84% des enfants en situation de handicap sont scolarisés mais tout juste la moitié (51%) est scolarisée toute la semaine (5 jours). Et, d'ailleurs, un tiers (33%) des parents ne se déclarent pas satisfaits des conditions de scolarisation de leur enfant, considérant notamment (64%) que les professionnels ne sont pas suffisamment formés.

Un avenir sombre ?

En dehors de l'école, plus d'un parent sur trois (35%) estime que son enfant n'est pas bien accueilli en centre de loisirs, un sur quatre (25%) fait le même constat pour les transports en commun et un sur cinq (21%) pour les restaurants. Six Français sur dix (63% et 60%) partagent cette opinion sur les centres de loisirs et les transports en commun, un sur deux (51%) pour les restaurants. Mais la principale difficulté à laquelle se sentent confrontés les parents est bien la projection dans l'avenir (48%), tandis que le grand public identifie plutôt l'absence d'aides adaptées (37%).