27/01/2018

Hello-handicap

Handicap.fr, à l'origine d'Hello-handicap

Pensé par Handicap.fr, Hello handicap est le plus grand Salon de Recrutement sur internet et sur mobile dédié aux candidats en situation de handicap.

Il y a 6 ans, nous révolutionnions le recrutement des travailleurs handicapés en créant le premier salon en ligne.

En 2017, Hello handicap est arrivé !

Nouveau design, nouvelle ergonomie, nouvelles fonctionnalités… Hello Handicap, c'est encore plus d'efficacité, de simplicité, de rapidité pour faciliter la rencontre entre les talents et ceux qui les recherchent, où qu'ils se trouvent.

Grâce à une technologie unique, Hello handicap permet deux fois par an à 30.000 candidats handicapés de passer des entretiens avec des centaines des recruteurs dans toute la France, sans se déplacer, par téléphone et par tchat.

Hello Handicap permet également aux entreprises de sensibiliser leurs équipes (RH, Managers, …) à l'intégration du handicap puisqu'elles peuvent faire participer autant de recruteurs qu'elles le souhaitent et ce où qu'ils soient.

Visitez le site Hello-handicap

Vie intime dans les institutions : l'amour interdit ?

« Tous aspirent à la rencontre et au partage ». C'est l'une des premières remarques de Jennifer Fournier lorsqu'il lui est demandé ce à quoi ses travaux de recherche ont abouti. Silhouette fine, grand sourire et cheveux châtains, cette docteur en sciences de l'éducation à l'université Lumière Lyon 2 a conduit, durant six ans, une thèse sur la vie amoureuse et intime de personnes en situation de handicap moteur au sein d'établissements médico-sociaux en Rhône-Alpes.

Comprendre « l'écart »

Intitulé « La vie intime, amoureuse et sexuelle à l'épreuve de l'expérience des personnes en situation de handicap : l'appréhender et l'accompagner », ce projet de recherche de longue haleine l'a conduite à exercer le métier d'animatrice de groupes de parole sur la vie intime. Dirigée par l'anthropologue Charles Gardou, spécialiste des questions de handicap, sa thèse est disponible sur le site de l'université Lyon 2 (en lien ci-dessous). Pourquoi avoir choisi ce sujet ? « Je voulais comprendre, entre autres, un certain écart perçu entre les professionnels de ces établissements et les personnes dont ils s'occupent », explique la chercheuse.

Plusieurs prises de parole

Pour ce faire, trois recueils de données ont été réalisés : un questionnaire de 12 questions adressé aux personnes pour évaluer leur contexte de vie en établissement et « savoir dans quels espaces on parle de la vie amoureuse » ; la participation à des groupes d'analyses et de pratiques de professionnels, qui échangent sur le cadre relationnel et le lien entretenu avec les personnes, puis des séries de questions posées à 40 groupes de paroles issus de différents établissements, dont des foyers d'accueil de jour. « J'ai été formée pendant quelques jours pour animer ces groupes, confie la jeune femme. Mais j'ai mis un an à intégrer les groupes de professionnels, qui sont beaucoup plus fermés. »

Manque d'intimité

Que dévoilent ces recherches ? Dans l'ensemble, les attentes des hommes et des femmes sont les mêmes : faire des rencontres, sentimentales et/ou érotiques, entretenir une relation, voire fonder une famille. Mais le manque de confidentialité – il est interdit de fermer sa chambre ou son studio à clé –justifié pour des raisons de sécurité, empêche l'accès à une intimité sereine. « Pendant longtemps, la vie amoureuse était interdite dans ces établissements, explique Jennifer Fournier. Cette idée d'interdit continue d'être véhiculée par les personnes. ». La jeune femme remarque par ailleurs que ces contraintes sont bien souvent tempérées par la crainte de la solitude, qui reste, selon les résidents, la pire des situations.

« Tu ne laves pas le capot de ta voiture ! »

Tisser un lien de complicité avec les professionnels qui les prennent en charge fait également partie des aspirations de la plupart des personnes prises en charge dans ces établissements, selon Jennifer. « En revanche, les référents perçoivent ce besoin de complicité de façon péjorative et tentent de l'éviter en adoptant des attitudes souvent vécues, en face, comme des humiliations », constate-t-elle. Cette recherche de sollicitude, mal reçue, fait par exemple s'opposer gestes techniques et tendresse, d'où des remarques parfois très incisives : « Attention, t'es pas en train de laver le capot de ta voiture ! », entre autres phrases prononcées à l'encontre d'un professionnel. Autre constat déconcertant : « Lorsque les professionnels évoquent, entre eux, la vie amoureuse des personnes dont ils s'occupent, ils ne parlent jamais des relations entre des « couples de personnes handicapées » mais plutôt de sentiments à leur égard, qui sont à sens unique. Une forme d'amour lui aussi handicapé », remarque la chercheuse. À sa connaissance, aucun dispositif de médiation entre personnes et professionnels n'existe aujourd'hui dans les établissements où elle s'est rendue.

Perçus comme des êtres de besoin

Ses conclusions arrivent toutes à une même vision, dite « essentialiste », selon laquelle les personnes en situation de handicap sont uniquement perçues via le prisme de leur déficience. Elles invitent aujourd'hui Jennifer à se poser d'autres questions : pourquoi n'y a-t-il pas révolte au sein de ces groupes ? Pourquoi le modèle psycho-social (par opposition au modèle médical), n'est-il pas davantage promu au sein des établissements ? Ce modèle, qui stipule que la situation de handicap est créée par l'environnement, c'est-à-dire par la société et son organisation, est pourtant promu par CIF (Classification internationale du fonctionnement), établie par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) et entérinée par l'Assemblée mondiale de la santé en 2001.

Un colloque en juin 2017

Ces questions seront évoquées lors du colloque « Désir et aimer, quelle liberté ? Construction des savoirs et transmissions », le 14 juin 2017 à l'université Lyon 2, en présence de Charles Gardou. L'occasion de croiser différents regards autour de la vie affective et sociale des personnes en situation de handicap.

© Fotolia + DR Fournier

 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

Sur le web

"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Aimée Le Goff, journaliste Handicap.fr"

Handylover, l'outil pour faciliter la sexualité

Une vie sexuelle sans tabou malgré le handicap ? C'est ce que propose le Handylover, outil d'aide à la sexualité, imaginé par l'association Mobility desire. Ce dispositif d'assistance sexuelle destiné aux personnes handicapées est un produit personnalisable et réglable, avec différentes options ergonomiques pour permettre plus de mobilité et faciliter certains mouvements ou positions. Il offre à tous, seul ou en couple, toutes les possibilités répondant aux orientations et pratiques sexuelles de chacun. Il a été conçu pour répondre aux recommandations du CCNE (Comité consultatif national d'éthique) qui préconise de « faciliter l'accès à des moyens mécaniques de satisfaction sexuelle ».

Encourager le mouvement

Pour Corinne Del Aguila-Berthelot, médecin sexologue, le Handylover est un nouveau moyen pertinent d'accéder à la sexualité. « Il m'a paru très intéressant d'avoir un outil qui met le corps en mouvement », confie-t-elle. Rodolphe Brichet, son concepteur, s'explique : « J'avais des compétences dans le domaine des machines de sport. Le Handylover est une solution alternative mécanique dans un pays où l'assistanat sexuel est assimilé à de la prostitution. » (article en lien ci-dessous). Aujourd'hui, seulement 10% du produit est finalisé ; le reste doit encore être développé.

Sans assistant sexuel

Le 29 juin 2017, ce projet innovant a été récompensé lors de la 10e édition des Prix Ocirp handicap, dans la catégorie « vie affective et sexualité » (article en lien ci-dessous). « La sexualité est désormais reconnue comme un droit ; l'impossibilité d'y accéder constitue donc un préjudice. Handylover permet d'éviter la problématique des assistants sexuels et de trouver un projet intime avec un partenaire ou seul. C'est la seule innovation dans ce domaine », expliquait alors Pr Thierry Troussier, responsable du DU (Diplôme universitaire) de santé sexuelle et droits humains à l'université Paris-Diderot.

© Ocirp

https://www.youtube.com/watch?v=LjbuSvI9MxE">Mobility Desire (86961 Futuroscope)

 

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

Sur le web

Handicap : des consultations "sexualité" remboursées

La sexualité et l'intimité, un droit fondamental pour tous ? Oui, répond Bond Moyson, une mutuelle de Flandre orientale (Belgique) qui, depuis le 1er janvier 2018, inscrit dans ses offres le remboursement d'une nouvelle prestation dédiée aux personnes âgées et handicapées.

Une association militante

Les membres qui font appel aux services d'Aditi se verront en partie rembourser leur consultation (40 euros sur 90). Cette association, membre de l'European platform sexual assistance, fournit des conseils, des informations et un soutien sur les soins de sexualité et d'intimité adaptés aux personnes handicapées et âgées. Concrètement, la séance consiste en une conversation avec un psychologue ou un sexologue afin de proposer des solutions pratiques ; le cas échéant, ce peuvent-être des massages tantriques ou la visite à domicile d'un « fournisseur de service sexuel » qui propose une relation intime contre paiement (cette prestation n'est pas remboursée). Interdit en France car assimilé à de la prostitution (article en lien ci-dessous), l'accompagnement sexuel destiné aux personnes handicapées est autorisé en Belgique.

Soins alternatifs ?

Cette décision de Bond Moyson intervient dans un contexte où de plus en plus de mutuelles consentent à diversifier leur prise en charge et encouragent les alternatives à la médecine dite traditionnelle, comme l'ostéopathie, l'acupuncture, l'hypnose. Et même la pratique sportive adaptée aux personnes atteintes de maladies chroniques (en ALD), ce qui est le cas, notamment, en France, de la Maif (article en lien ci-dessous). Mais le déploiement de cette offre dédiée à la sexualité s'avère pour le moins inédit ; elle est pourtant conforme aux orientations de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) qui défend le principe de « santé sexuelle ». En Belgique, du côté francophone, aucune mutuelle n'offre ce type de remboursement.

En France, seules les consultations chez un médecin sexologue, titulaire du DIU, sont remboursées par la Sécurité sociale, à hauteur de 70%, avec un complément de la mutuelle, à condition qu'elles soient motivées par un besoin médical et non de confort. Les personnes handicapées y trouveront-elles des conseils aussi avisés ?

© tiagozr/Fotolia

Handicap.fr vous suggère les liens suivants :

Sur Handicap.fr

Scooter compact pliant 3 roues ATTO™ (MovingLife)

Scooter léger et pliant pouvant être transporté facilement même en avion.

Le scooter pliable 3 roues ATTO™ se plie et se déplie très facilement et rapidement en moins de 10 secondes.

Pour être plus facile à transporter, il se sépare en 2 parties pliables en moins de 5 secondes

Le scooter pliable 3 roues ATTO™ se transporte facilement grâce 

  • à son "mode Trolley"
  • à ses faibles dimensions au point d'être transportable dans les cabines d'avion grâce à ses certifications IATA. 

Caractéristiques techniques du scooter pliant Atto

  • Capacité de montée de pente : 15%
  • Poids : 30 kilos ( Eléments séparés : 14 et 16 Kilos)
  • Poids maximum utilisateur : 100 kilos
  • Batterie Lithium : 5,2 Ah /300 Wh /48 Volt
  • Temps de charge : 4 heures
  • Autonomie : jusqu'à 16 km
  • Largeur d'assise : 36 cm
  • Profondeur d'assise : 36 cm
  • Hauteur d'assise : réglable de 56 à 61 cm
  • Vitesse maximum : 6 km/h
  • Commande de pilotage intuitive
  • Marche avant et marche arrière
  • Dimensions plié
    hauteur : 72 cm
    Longueur : 39 cm 
    Largeur : 42 cm

Options

  • Accoudoirs rabattables
  • Coussin d'assise Ultra Confort
  • Porte cannes



Informations et liens complémentaires